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Le rôle de la moto au cinéma

Yakuza, diffusion du mercredi 12 septembre 2018 à 01h15

Un industriel dont la fille a été enlevée par des Japonais charge un ami de la retrouver. Celui-ci doit alors s'initier à l'univers très codifié des yakuzas. Première rencontre légèrement folklorique entre le thriller américain et le film de gangsters japonais. Une date historique donc, et des bagarres remarquables. Critique : | Genre : yakuza d’import. Il faut reconnaître à Pollack une certaine audace pour aller se frotter au film de yakuzas. Même si la greffe n’est pas entièrement satisfaisante, le pari d’importer l’austérité des gangsters nippons dans un polar américain était loin de se révéler évident. Le scénario fait des allers-retours entre les deux cultures, sacrifie parfois au folklore oriental, mais possède dans l’ensemble une solide charpente entretenue par une série de révélations et de morts violentes. Harry Kilmer débarque au Japon pour retrouver la fille d’un ami, enlevée par la pègre. Il est aidé par Tanaka Ken, un yakuza repenti, Dusty, un bodyguard au look de surfeur californien, et par un Occidental amateur de chats et collectionneur d’armes. On connaît la prédilection de Pollack pour les héros anachroniques, les marginaux nostalgiques d’un paradis perdu. Il a, cette fois, l’honneur d’en diriger deux. Robert Mitchum, bloc de marbre fissuré par un amour de jeunesse, à cheval entre deux pays, mais chez lui nulle part, et Takakura Ken, qui n’a pas écopé du surnom de « Clint Eastwood ­japonais » par hasard. Leur confrontation fait tout le sel de cette histoire de vengeance bancale mais attachante.

Le rôle de la moto au cinéma

Yakuza, diffusion du lundi 03 septembre 2018 à 20h50

Un industriel dont la fille a été enlevée par des Japonais charge un ami de la retrouver. Celui-ci doit alors s'initier à l'univers très codifié des yakuzas. Première rencontre légèrement folklorique entre le thriller américain et le film de gangsters japonais. Une date historique donc, et des bagarres remarquables. Critique : Film de Sydney Pollack (The Yakuza, USA, 1975). Scénario : Paul Schrader et Robert Towne, d'après Leonard Schrader. 115 mn. VM. Avec Robert ­Mitchum, Takakura Ken, Brian Keith. Genre : yakuza d'import. Il faut reconnaître à Sydney Pollack une certaine audace pour aller se frotter au film de yakuzas. ­Même si la greffe n'est pas entièrement satisfaisante, le pari d'importer l'austérité des gangsters nippons dans un polar américain était loin d'être évident. Le scénario fait des ­allers-retours entre les deux cultures, sacrifie parfois au folklore oriental, mais possède dans l'ensemble une solide charpente entretenue par une série de révélations et de morts violentes. Harry Kilmer débarque au Japon pour retrouver la fille d'un ami, enlevée par la ­pègre. Il est aidé par Tanaka Ken, un yakuza repenti, Dusty, un bodyguard au look de surfeur californien, et par un Occidental amateur de chats et collectionneur d'armes. On connaît la prédilection de Pollack pour les héros anachroniques, les marginaux nostalgiques d'un paradis perdu. Ici, il a eu l'honneur d'en diriger deux. Robert Mitchum, bloc de marbre fissuré par un amour de jeunesse, à cheval entre deux pays, mais chez lui nulle part, et Takakura Ken, qui n'a pas écopé du surnom de « Clint Eastwood ­japonais » par hasard. Leur confrontation fait tout le sel de cette revenge story, hybride bancal mais attachant.