Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

White House Down, diffusion du dimanche 17 février 2019 à 23h15

Quand Roland Emmerich, habitué des fictions mondialisées et mégalos ("Independence Day", "2012"), met son sens du spectacle au service d’un huis clos, ça déménage. Un film plutôt malin et parano à l’extrême, où il imagine la Maison-Blanche attaquée par des terroristes… américains. Critique : Avec Roland Emmerich (Independence Day, 1996), la Maison-Blanche n’en finit plus de partir en morceaux. Habitué des fictions mondialisées et mégalos, le cinéaste met cette fois son sens du spectacle au service d’un huis clos. Et ça déménage. Le palais est pris d’assaut, et le président, en otage. Au patriotisme éculé de La Chute de la Maison-Blanche, ­d’Antoine Fuqua, long métrage au scénario similaire sorti la même année, White House down réplique par une menace intérieure, ­davantage en phase avec l’actualité. A cet humour de brute s’ajoutent les références explicites à Piège de cristal et aux blockbusters des années 1990. Roland Emmerich s’amuse comme un gamin dans cette série B nerveuse, transformant la Maison-Blanche en vaste terrain de jeux : fusillade dans les tunnels secrets, course-poursuite en voiture blindée dans les jardins, baston à mains nues sur le toit. Le tout sous le regard halluciné des journalistes et des passants agglutinés autour de l’enceinte, qui commentent le spectacle comme un match de foot. Ou comme un gros film d’action. Et là, White House down devient une remarquable mise en abyme du cinéma d’Emmerich.

Le rôle de la moto au cinéma

White House Down, diffusion du dimanche 27 janvier 2019 à 21h00

Quand Roland Emmerich, habitué des fictions mondialisées et mégalos ("Independence Day", "2012"), met son sens du spectacle au service d’un huis clos, ça déménage. Un film plutôt malin et parano à l’extrême, où il imagine la Maison-Blanche attaquée par des terroristes… américains. Critique : | Genre : Série B (comme bourrin). Avec Roland Emmerich (Independence Day, 1996), la Maison-Blanche n'en finit plus de partir en morceaux. Habitué des fictions mondialisées et mégalos, le cinéaste met cette fois son sens du spectacle au service d'un huis clos. Et ça déménage. Le palais est pris d'assaut et le président, en otage. Au patriotisme éculé de La Chute de la Maison-Blanche, ­d'Antoine Fuqua, long métrage au scénario similaire sorti la même année, Le Siège réplique par une menace intérieure, ­davantage en phase avec l'actualité, et par un second degré au TNT. Si, à cet humour de brute, on ajoute les références explicites à Piège de cristal, le film rappelle furieusement les blockbusters des années 1990. Dans cette série B survitaminée, Roland Emmerich s'amuse comme un gamin, transformant la Maison-Blanche en vaste terrain de jeux : fusillade dans les tunnels secrets, course-poursuite — jouissive — en voiture blindée dans les jardins, baston à main nue sur le toit. Le tout sous le regard halluciné des journalistes et des passants agglutinés autour de l'enceinte, qui commentent le spectacle comme un match de foot. Ou comme un gros film ­d'action. Et là, Le Siège de la Maison-Blanche devient une remarquable mise en abyme du cinéma d'Emmerich. — Nicolas Didier