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Vive la politique !, Le grand déménagement, diffusion du jeudi 04 avril 2019 à 00h35

Saison : 2 - Une fois par mois pendant 4 jours, le parlement européen, dont les élus représentent les 511 millions d'habitants que compte l'Union européenne, déménage de Bruxelles à Strasbourg. Ce déplacement immuable, qui est même inscrit dans les traités européens depuis 1992, concerne 751 députés, leurs assistants, les conseillers politiques de leurs groupes, ainsi qu'une grande partie des 3000 fonctionnaires, huissiers ou encore chauffeurs. Ce grand déménagement a lieu douze lundis par an, pour un coût estimé à 180 millions d'euros, au grand dam de certains, qui souhaitent relancer la question d'un siège parlementaire unique. Critique : On savait nos députés européens continuellement assaillis par les lobbys de tout poil — industriels, agricoles ou politiques. On savait moins que le Parlement (ou plutôt les Parlements) étaient le théâtre d’une féroce lutte d’influences entre deux camps retranchés. D’un côté les partisans (majoritaires) d’un siège unique basé à Bruxelles, lassés de partager leur temps entre la capitale belge et les abords du Rhin — « On est obligés d’aller se loger en Allemagne parce qu’il n’y a pas assez de place dans les hôtels de Strasbourg ». De l’autre, les tenants du statu quo, attachés à la présence historique et symbolique des commissions dans la ville alsacienne, quand bien même les élus n’y siégeraient que quelques jours par mois. Dans les faits, c’est surtout la transhumance annuelle des députés d’un hémicycle à l’autre qui cristallise les récriminations : un « cirque itinérant » qui coûterait chaque année, selon les comptes tenus par le conservateur britannique Ashley Fox, « 114 millions d’euros, prélevés dans la poche du contribuable ». Mais, comme le rappelle le banc-titre conclusif de cette courte chronique documentaire dont le regard teinté d’ironie rappelle les reportages du magazine Strip-tease, « il faudrait un vote unanime des Etats pour trancher la question du siège. Le débat parlementaire peut se poursuivre à l’infini. Les allers et retours aussi… ».

Vive la politique !, Front de mer, diffusion du vendredi 28 septembre 2018 à 00h40

Elu aux municipales de 2014, Marc-Etienne Lansade, 45 ans, ancien promoteur, est devenu maire Front national de Cogolin. Pour sa commune, il voit grand : il envisage le réaménagement de la plage et du port, ainsi que la construction d'un complexe de luxueuses résidences sur plusieurs centaines d'hectares. Soit des millions d'euros d'endettement prévus, et une opposition forte des conseillers municipaux, au sein même de son parti, qui voient d'un mauvais oeil la folie des grandeurs de cet élu, parachuté dans la région. Certains demandent la mise sous tutelle de la commune, déclenchant une véritable guerre fratricide. Critique : A Cogolin, le maire n'a pas de pétrole mais une belle Porsche grise et des idées tout aussi brillantes pour révolutionner la gestion municipale. Exemple : investir dans des faisceaux laser pour dessiner au sol les emplacements dévolus à chaque échoppe sur le marché — « comme ça, t'as pas de discussions, t'en as pas un qui gratte 1 mètre... » Quant à l'attribution desdits emplacements, Marc-Etienne Lansade n'a pas l'intention de faire le moindre cadeau aux commerçants — « on s'en fout de savoir combien ça va leur rapporter, on n'est pas chez les cocos ». De fait, on n'est pas chez les cocos. « Essayer d'optimiser un peu les ressources foncières » de sa commune : voilà l'obsession du nouvel édile FN, entrepreneur parisien parachuté dans le golfe de Saint-Tropez quelques mois seulement avant les municipales de 2014. Dans le droit fil de ce qu'il faisait à l'époque de Strip-tease, Jean-Pascal Hattu colle aux basques de cet élu qui s'exprime et plastronne comme un candidat de télé-réalité, le suit dans sa quête frénétique de terrains constructibles et de programmes immobiliers. Une suractivité financière qui inquiète, de ses colistiers frontistes jusqu'à la chambre régionale des comptes. De bain de foule avec des administrées qui ne sont pas les siennes en conseil municipal, tournant à la pantomime, un portrait du maire en action qui se passe, sans peine, de commentaire. — Emilie Gavoille Suivi du quatrième épisode, Reste à ta place, de Jean-Michel Vennemani.

Vive la politique !, La préfecture et les chauffards, diffusion du vendredi 28 septembre 2018 à 00h10

Saison : 2 - Christophe Lanteri, sous-préfet d'Eure-et-Loir, met en oeuvre au quotidien les missions déléguées par l'Etat : assurer la sécurité et l'ordre public dans le département.

Vive la politique !, Le grand déménagement, diffusion du jeudi 27 septembre 2018 à 23h45

Saison : 2 - Une fois par mois pendant 4 jours, le parlement européen, dont les élus représentent les 511 millions d'habitants que compte l'Union européenne, déménage de Bruxelles à Strasbourg. Ce déplacement immuable, qui est même inscrit dans les traités européens depuis 1992, concerne 751 députés, leurs assistants, les conseillers politiques de leurs groupes, ainsi qu'une grande partie des 3000 fonctionnaires, huissiers ou encore chauffeurs. Ce grand déménagement a lieu douze lundis par an, pour un coût estimé à 180 millions d'euros, au grand dam de certains, qui souhaitent relancer la question d'un siège parlementaire unique. Critique : Courte chronique acidulée de la grande migration annuelle des députés européens, du Parlement de Bruxelles à celui de Strasbourg. Pour les uns, un symbole intouchable de la réconciliation franco-allemande ; pour les autres, une gabegie financière.