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Le rôle de la moto au cinéma

Une place au soleil, diffusion du mardi 15 mai 2018 à 13h35

Décors, musique et photo magnifiques pour un luxueux produit hollywoodien aux accents tragiques. Au cœur de cet écrin splendide règne Elizabeth Taylor. Déchirant ! Critique : | Genre : drame de l’amour impossible. George est tiré du ruisseau par son oncle richissime, qui lui offre un emploi dans son usine. Là, il emballe des chemises et une ouvrière nommée Alice, qui se retrouve enceinte et le supplie de l’épouser. En même temps, il tombe fou amoureux d’une femme de la haute société, Angela. Empêtré dans sa double vie, George perd la tête… George Stevens cache son dégoût du rêve américain derrière un cinéma ultra hollywoodien. Ce classicisme apparent est une attaque provocatrice contre Hollywood, qui s’échine à esthétiser la misère, jusqu’à l’enterrer. Là réside le talent du réalisateur, amoureux des paradoxes et spectaculairement engagé. Une place au soleil est un requiem grinçant, à la fois tapageur et déchiré. Au bout des cordes des violons se balancent de tristes pendus, sacrifiés par une société faussement égalitaire, condamnés pour leur présomption de révolte sociale. Le cinéaste réussit à dénoncer, discrètement mais efficacement, les ligues anti-avortement et la peine de mort. Ses acteurs font merveille, notamment Shelley Winters, femme martyrisée par de faux amis, qui semble répéter son futur rôle dans La Nuit du chasseur.

Le rôle de la moto au cinéma

Une place au soleil, diffusion du jeudi 03 mai 2018 à 13h35

Le rôle de la moto au cinéma

Une place au soleil, diffusion du lundi 23 avril 2018 à 20h50

Décors, musique et photo magnifiques pour un luxueux produit hollywoodien aux accents tragiques. Au cœur de cet écrin splendide règne Elizabeth Taylor. Déchirant ! Critique : Film de George Stevens (A place in the sun, USA, 1951). Scénario : Michael Wilson et Harry Brown, d'après Theodore Dreiser. Image : William C. Mellor. Musique : Franz Waxman. 120 mn. NB. Avec Montgomery Clift : George Eastman. Shelley Winters : Alice Tripp. Elizabeth Taylor : Angela Vickers. Ann Revere : Hannah Eastman. Keefe Brasselle : Earl Eastman. Herbert Heyes : Charles Eastman. Le genre : drame de l'amour impossible. Elevé dans une famille sans le sou, George est tiré du ruisseau par son oncle richissime, qui lui offre un emploi dans son usine. Là, George emballe des chemises et une jeune ouvrière nommée Alice, qui tombe enceinte et le supplie de l'épouser. En même temps, il a fait la connaissance d'une femme de la haute société, Angela, dont il est tombé fou amoureux. Empêtré dans sa double vie, George perd la tête... Le roman de Theodore Dreiser, à l'origine du film, s'appelle Une tragédie américaine. Les studios ont préféré un titre plus glamour, mais l'amertume sourd quand même. George Stevens cache son dégoût du rêve américain derrière un cinéma ultra-hollywoodien. Ce classicisme apparent est une attaque provocatrice contre Hollywood, qui s'échine à esthétiser la misère, jusqu'à l'enterrer. Là réside le talent de George Stevens, amoureux des paradoxes et spectaculairement engagé. Une place au soleil est un requiem grinçant, à la fois tapageur et déchiré. Au bout des cordes des violons se balancent de tristes pendus, sacrifiés par une société faussement égalitaire, condamnés pour leur présomption de révolte sociale. Le cinéaste réussit à dénoncer, discrètement mais efficacement, les ligues antiavortement et la peine de mort. Ses acteurs font merveille, notamment Shelley Winters, femme martyrisée par de faux amis et qui semble répéter son futur rôle dans La Nuit du chasseur... Marine Landrot