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Le rôle de la moto au cinéma

Une merveilleuse histoire du temps, diffusion du mercredi 10 octobre 2018 à 20h55

La vie amoureuse du physicien Stephen Hawking. Une vie ordinaire… Mais qui soulève, pour Hawking et son interprète, un élan d'enthousiasme louable. Critique : | Genre : grand homme comme les autres. Comme Edith Piaf ou Grace de Monaco, le physicien et cosmologiste Stephen Hawking a droit à un biopic. Mais qui raconte sa vie amoureuse ! En 1965, à 23 ans, Stephen se marie. En 1991, il divorce puis se remarie avec son infirmière. Un parcours banal. Et c’est là l’extraordinaire. Malgré la maladie, l’auteur d’Une brève histoire du temps a connu les joies et les déboires conjugaux de n’importe qui, et c’est « une merveilleuse histoire » pour un homme cloué dans un fauteuil roulant et bientôt privé de l’usage de la parole. L’élan d’enthousiasme et d’admiration que veut transmettre le réalisateur sonne juste. En montrant un génie familier des hautes sphères aux prises avec les énigmes du cœur, il frôle certes le roman-photo mais nous parle aussi des forces de l’esprit. Ce qui donne du courage à Stephen Hawking et lui permet de s’élever au-dessus des petites ou grandes épreuves, c’est son intelligence. Le rôle est évidemment très payant, c’est la règle du biopic : il a valu au comédien un oscar. Mérité.

Le rôle de la moto au cinéma

Une merveilleuse histoire du temps, diffusion du lundi 11 décembre 2017 à 20h55

La vie amoureuse du physicien Stephen Hawking. Une vie ordinaire… Mais qui soulève, pour Hawking et son interprète, un élan d'enthousiasme louable. Critique : Comme Edith Piaf ou Grace de Monaco, le physicien et cosmologiste Stephen Hawking a droit à son biopic. L'angle choisi, évidemment, c'est la vie amoureuse du savant. Son mariage avec Jane, en 1965, à 23 ans. Son divorce, en 1991, et son remariage, quelques années plus tard, avec son infirmière, Elaine. Ce calendrier des saisons du coeur a son côté kitsch : quand la sage première épouse commence à s'émouvoir pour le bel organiste de l'église, on frôle le roman-photo... Qu'est-ce qui fait de Stephen Hawking un génie populaire, capable, en nous livrant ses pensées (dans Une brève histoire du temps, publié en 1988), de faire un best-seller mondial ? Il est extraordinaire parce qu'il a eu une vie ordinaire : c'est la thèse du réalisateur James Marsch. Et malgré la maladie qui, selon les médecins, devait le condamner à courte échéance, il a survécu. Avoir les joies et les déboires conjugaux de n'importe qui, c'est « une merveilleuse histoire » quand on est cloué dans un fauteuil roulant et bientôt privé de l'usage de la parole... Dans l'élan d'admiration qu'il veut soulever, le film vise juste : ce qui permet à Hawking de garder du courage, c'est (aussi) son intelligence. Et c'est elle qui est célébrée, jusque dans le jeu de l'acteur Eddie Redmayne, qui sait, avec légèreté, incarner un génie pétillant. Le rôle est évidemment très payant. C'est la règle du biopic. — Frédéric Strauss