Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Un sac de billes, diffusion du lundi 25 juin 2018 à 15h05

Paris, 1941. Deux jeunes frères juifs fuient en zone libre. Une adaptation réaliste et bouleversante du roman de Joseph Joffo. Nécessaire contre l’oubli. Critique : | Genre : belle mémoire. La famille Joffo est heureuse. Roman, coiffeur à Paris, et Anna, son épouse, sont fiers de leurs enfants et couvent les deux derniers, Maurice et Joseph, toujours écoliers. Tous sont fiers d’être juifs. Mais nous sommes fin 1941 et les parents pressentent que le pire est à venir. Ils poussent Joseph et Maurice à fuir seuls vers la zone libre… Après celle de Jacques Doillon, en 1975, c’est la deuxième adaptation de cette histoire vraie que Joseph Joffo relata, une fois adulte, dans un roman qui con­nut un succès éclatant. Pourquoi un remake ? Avec ce film populaire au sens noble, Christian Duguay répond : pour raviver la mémoire du plus grand nombre, et surtout celle de la jeune génération, pour laquelle « anti­sémitisme » et « déportation » ne sont que des mots dans les livres d’histoire. Sa mise en scène ample magnifie les paysages que traversent les deux gamins et colle à leurs visages aux aguets. Certaines séquences sont tendues et bouleversantes, en grande partie grâce à Patrick Bruel, en figure paternelle dont les traits se creusent, sous le poids du malheur. Dorian Le Clech et Batyste Fleurial, les deux jeunes interprètes, sont formidables, également : ils semblent grandir, mûrir, comme leurs personnages, au fil de leur fuite. On n’oubliera pas le moment où, à l’annonce de la libération de Paris, Joseph peut enfin hurler « Je suis juif ! ». Pendant deux heures, le film n’a fait que tendre vers ce cri libérateur. Cette fierté retrouvée.

Le rôle de la moto au cinéma

Un sac de billes, diffusion du jeudi 07 juin 2018 à 10h15

Le rôle de la moto au cinéma

Un sac de billes, diffusion du mardi 05 juin 2018 à 23h55

Le rôle de la moto au cinéma

Un sac de billes, diffusion du mardi 20 février 2018 à 23h50

Paris, 1941. Deux jeunes frères juifs fuient en zone libre. Une adaptation réaliste et bouleversante du roman de Joseph Joffo. Nécessaire contre l’oubli. Critique : La famille Joffo est heureuse. Roman (Patrick Bruel), coiffeur dans le 18e arrondissement de Paris, et Anna (Elsa Zylber­stein), son épouse, sont fiers de leurs enfants et couvent encore les deux derniers, Maurice et Joseph, toujours écoliers et complices. Les Joffo sont fiers d'être juifs. Mais nous sommes fin 1941, l'étoile jaune est devenue obligatoire et le couple pressent que le pire est à venir. Ils poussent Joseph et Maurice à fuir seuls vers la zone libre, avec la promesse de les retrouver. Pour les deux frères, c'est le début de quatre années de fuite entre Nice et la Savoie, où ils passent de l'insouciance à l'horreur. Après celle de Jacques Doillon, en 1975, c'est la deuxième adaptation à l'écran de cette histoire vraie que Joseph Joffo relata, une fois adulte, dans un roman qui connut un succès ful-gurant. Pourquoi, à la manière de La Guerre des boutons récemment, refaire ce qui a déjà été tourné ? Avec ce film populaire au sens noble, Christian Duguay répond : pour raviver la mémoire du plus grand nombre, et surtout celle de la jeune génération, pour laquelle « antisémitisme » et « déportation » ne sont que des mots dans les livres d'histoire. Sa mise en scène ample magnifie les paysages que traversent les deux gamins et colle à leurs visages aux aguets. La reconstitution du quartier du Vieux Nice, où la famille se retrouve et reprend confiance, est d'une parfaite vérité, bruyante et gorgée de couleurs. Certaines séquences sont tendues et bouleversantes. Lorsque le père se voit contraint, pour le protéger, d'obliger Joseph à « oublier » qu'il est juif, quitte à le gifler — Patrick Bruel est inattendu et émouvant en figure paternelle dont les épaules s'affaissent, les traits se creusent, sous le poids du malheur. Ou lorsque la Gestapo, dans un palace ­niçois, s'acharne pendant des semaines à faire avouer leurs origines aux deux frères. Dorian Le Clech et ­Batyste Fleurial, les deux jeunes interprètes, formidables, semblent grandir, mûrir, comme leurs personnages, au fil de leur fuite, jusqu'à cette ville d'Aix-les-Bains où Joseph se cache chez un odieux bourgeois pétainiste, incarné par Bernard Campan. On n'oubliera pas le moment où, à l'annonce de la libération de Paris, Joseph peut enfin hurler « Je suis juif ! » à pleins poumons. Pendant deux heures, le film n'a fait que tendre vers ce cri libérateur. Cette fierté retrouvée. — Guillemette Odicino

Le rôle de la moto au cinéma

Un sac de billes, diffusion du vendredi 19 janvier 2018 à 13h30

Le rôle de la moto au cinéma

Un sac de billes, diffusion du dimanche 07 janvier 2018 à 10h15