Diffusions passées:

Tu es mon fils, diffusion du samedi 24 novembre 2018 à 22h40

Alors que le meurtre d'une lycéenne secoue la petite ville de Fouras, Claire, mère de famille sans histoire, commence à suspecter son fils, Raphaël, d'avoir commis l'horrible crime. Elle tente d'enquêter discrètement avec l'aide de son ex-mari, Marc, le père de Raphaël. Mais son secret est bientôt révélé... Critique : Une lycéenne a été poignardée à mort. Claire, une commerçante sans histoires, commence à suspecter son fils Raphaël… Le scénario, souvent habile, et la réalisation, efficace, entretiennent jusque dans les cinq dernières minutes le doute sur la culpabilité de l’adolescent. A travers ce récit à suspense, Didier Le Pêcheur chronique l’impact dévastateur du soupçon au sein d’une famille, et les ravages potentiels de l’amour maternel. La douce Anne Marivin se révèle ainsi très angoissante dans la peau d’une mère « louve », prête à tout ou presque pour protéger la chair de sa chair (Paul Bartel, qui, rôle après rôle, confirme l’intensité de son jeu). Dommage que la fiction n’assume pas jusqu’au bout sa noirceur : la conclusion, un brin moralisatrice, déçoit autant qu’un soufflé qui retombe avant même d’atteindre l’assiette.

Tu es mon fils, diffusion du vendredi 17 août 2018 à 21h00

Alors que le meurtre d'une lycéenne secoue la petite ville de Fouras, Claire, mère de famille sans histoire, commence à suspecter son fils, Raphaël, d'avoir commis l'horrible crime. Elle tente d'enquêter discrètement avec l'aide de son ex-mari, Marc, le père de Raphaël. Mais son secret est bientôt révélé... Critique : Une lycéenne a été poignardée à mort. Claire, une commerçante sans histoires, commence à suspecter son fils Raphaël, qui connaissait la victime... Après Ce soir, je vais tuer l'assassin de mon fils (avec Jean-Paul Rouve, Sami Bouajila et, déjà, Anne Marivin, en 2014) et L'Emprise (avec Fred Testot, en janvier dernier), TF1 poursuit sa programmation « événementielle » de drames familiaux au casting très cinéma. Le scénario, souvent habile (1) , et la réalisation, efficace, entretiennent jusque dans les cinq dernières minutes le doute sur la culpabilité de l'adolescent. A travers ce récit à suspense, Didier Le Pêcheur chronique l'impact dévastateur du soupçon au sein même d'une famille, et les ravages potentiels d'un amour maternel hors normes. La douce Anne Marivin se révèle ainsi très angoissante dans la peau d'une mère « louve », prête à tout ou presque pour protéger la chair de sa chair (Paul Bartel, qui, rôle après rôle, confirme l'intensité de son jeu). Dommage que la fiction n'assume pas jusqu'au bout sa noirceur : la conclusion, un brin moralisatrice, déçoit autant qu'un soufflé qui retombe avant même d'atteindre l'assiette. — Samuel Douhaire (1) A l'exception d'une ridicule scène d'interrogatoire (au téléphone !), qui devrait bien faire rigoler dans les casernes de gendarmerie.