Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Trois couleurs : Bleu, diffusion du vendredi 22 février 2019 à 01h40

Après un accident de voiture, dans lequel son mari et sa fille ont péri, Julie veut reprendre goût à la vie. Une superbe fable sur la liberté individuelle. Critique : Julie a perdu sa fille et son mari, compositeur de musique, morts sur la route. Blessée physiquement, mais surtout moralement, elle tente de revivre… Bleu, blanc, rouge ; les couleurs du drapeau français, Krzysztof Kieslow­ski les associa pour construire une trilogie autour de l’éthique et de l’esthétique. Ce premier volet est un film sur le hasard et la liberté (qui correspond au bleu, sur nos drapeaux), ces accidents de la vie qui donnent l’impression qu’à chaque instant le destin vous échappe et que vous n’êtes libre de rien du tout. Mais il faut de la patience pour conquérir sa liberté, surtout lorsqu’on est enchaîné à un passé obsédant. Kieslowski joue à la fois sur les réminiscences et les ouvertures à l’avenir. De signes en symboles, de détails apparemment sans importance en longues scènes poignantes, Trois Couleurs : Bleu chemine vers la vie. Tour à tour torturée et lumineuse, Juliette Binoche domine cet itinéraire de son extraordinaire présence.

Le rôle de la moto au cinéma

Trois couleurs : Bleu, diffusion du mardi 12 février 2019 à 01h40

Le rôle de la moto au cinéma

Trois couleurs : Bleu, diffusion du mercredi 06 février 2019 à 20h55

Après un accident de voiture, dans lequel son mari et sa fille ont péri, Julie veut reprendre goût à la vie. Une superbe fable sur la liberté individuelle. Critique : | Genre : comédie dramatique. Julie a perdu sa fille et son mari, compositeur de musique, dans un accident de voiture. Blessée physiquement, mais surtout moralement, elle tente de revivre. Bleu, blanc, rouge ; liberté, égalité, fraternité. Les couleurs du drapeau français n'ont historiquement rien à voir avec la devise de la République, mais qu'importe : Kieslow­ski les associa pour construire une trilogie autour de l'éthique et de l'esthétique. Ce premier volet est donc un film à dominante bleue sur la liberté. Ou, plutôt, sur le hasard et la liberté, ces accidents et ces incidents de la vie qui donnent l'impression qu'à chaque instant le destin vous échappe et que vous n'êtes libre de rien du tout. Mais il faut de la patience pour conquérir sa liberté, surtout lorsqu'on est enchaîné à un passé obsédant. Avec un bleu récurrent jusqu'à l'artifice et une musique un peu pompière, Kieslowski jouait à la fois sur les réminiscences et les ouvertures à l'avenir. De signes en symboles, de détails apparemment sans importance en longues scènes poignantes, Trois Couleurs : Bleu chemine vers la vie. Tour à tour torturée et lumineuse, Juliette Binoche domine cet itinéraire de son extraordinaire présence. — Gérard Pangon