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Le rôle de la moto au cinéma

Toni Erdmann, diffusion du mercredi 21 novembre 2018 à 00h55

Une femme d’affaires psychorigide voit son guignol de père bouleverser sa vie. Charge loufoque contre le libéralisme triomphant ou interminable pensum? Critique : Les avis sont partagés   Pour 2T Allemande de 37 ans expatriée à Bucarest, Ines est consultante financière. A la veille d’une négociation délicate, elle n’apprécie pas l’arrivée de son père, un boute-en-train négligé qui jaillit, tel un diable de sa boîte, au beau milieu du hall de son entreprise roumaine, affublé d’une perruque informe couleur prune et d’un dentier postiche… Il va perturber, révéler le cirque ambiant, celui des convenances sociales et du libéralisme triomphant… A travers lui, Maren Ade nous fait décoller du réel, tout en nous parlant du monde contemporain, et nous embarque vers des régions insoupçonnées, loin des divers carcans qui entravent chacun de nous. Son film réserve jusqu’au bout des surprises. Dont ce grand moment burlesque à forte teneur symbolique où Ines, incapable de retirer sa robe trop moulante, tente de s’extraire de son corset oppressant : on assiste là, ni plus ni moins, à la métamorphose d’une femme sortant de sa chrysalide. — Jacques Morice   Contre On n'aime pas Tout est balourd dans cet interminable pensum. La mise en scène — enfin, c’est vite dit : il n’y en a pas ! Les acteurs (la fille n’en fait pas assez et le père, beaucoup trop). Les gags : on a droit au bon vieux coussin péteur qui faisait se tordre de rire nos grands-parents. Le pire, c’est quand la vulgarité s’en mêle, notamment lors de la scène où l’héroïne avale le cupcake sur lequel vient d’éjaculer son ridicule amant. Ringard et navrant. — Pierre Murat

Le rôle de la moto au cinéma

Toni Erdmann, diffusion du lundi 12 novembre 2018 à 20h55

Une femme d’affaires psychorigide voit son guignol de père bouleverser sa vie. Charge loufoque contre le libéralisme triomphant ou interminable pensum? Critique : | Genre : la psychorigide et le guignol. POUR Allemande de 37 ans expatriée à Bucarest, Ines est une consultante financière. Très affairée, à la veille d'une négociation délicate, elle n'apprécie pas vraiment l'arrivée de son père, un boute-en-train négligé qui jaillit, tel un diable de sa boîte, au beau milieu du hall de son entreprise roumaine, affublé d'une perruque informe couleur prune et d'un dentier postiche... Ce dernier va agir comme un agent perturbateur et révélateur du cirque ambiant, celui des convenances sociales et du libéralisme triomphant. A travers lui, Maren Ade nous fait décoller du réel, tout en nous parlant du monde contemporain, et nous embarque vers des régions insoupçonnées, loin des divers carcans qui entravent chacun de nous. Son film réserve jusqu'au bout des surprises. Dont ce grand moment burlesque à forte teneur symbolique où Ines, incapable de retirer sa robe trop moulante, tente de s'extraire de son corset oppressant : on assiste là, ni plus ni moins, à la métamorphose d'une femme sortant de sa chrysalide. — Jacques Morice   CONTRE Tout est balourd dans cet interminable pensum. La mise en scène — enfin, c'est vite dit : il n'y en a pas ! Les acteurs (la fille n'en fait pas assez et le père, beaucoup trop). Les gags : on a droit au bon vieux coussin péteur qui faisait se tordre de rire nos grands-­parents. Le pire, c'est quand la vulgarité s'en mêle, notamment lors de la scène où l'héroïne avale le cupcake sur lequel vient d'éjaculer son ridicule amant. Ringard et navrant. — Pierre Murat