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Le rôle de la moto au cinéma

Time Out, diffusion du jeudi 13 septembre 2018 à 20h55

Un futur où le temps de vie se monnaie au-delà de l'âge de 25 ans. L'auteur de Bienvenue à Gattaca revient à la SF dans une série B, mais avec des idées passionnantes et effrayantes sur notre monde. Critique : | Genre : SF anti-âge. Au-delà de 25 ans, il faut payer pour vivre. On achète des minutes, des jours ; ou on les vole... Et, tant qu'on vit, on garde son apparence juvénile. L'humanité entière a l'air jeune, mais il y a, d'un côté, les riches, accumulant des siècles en stock, et, de l'autre, les pauvres, qui courent après un répit de quelques heures. Andrew Niccol est l'un des rares réalisateurs de films d'action hollywoodiens à écrire ses propres scénarios. Cette aura d'auteur, avec la réussite, jadis, de Bienvenue à Gattaca, place la barre assez haut. Trop pour Time out, science-fiction proche d'une série B. En identifiant littéralement le temps à l'argent, l'auteur s'oblige à traiter les deux sujets en un : mission impossible. Mais le film reste intéressant sur la quête de l'immortalité ou la gestion de la longévité. La jeunesse figée de l'ensemble des personnages, parents et enfants confondus, produit de drôles d'échos contemporains. Un second rôle, en particulier, fait briller cette veine-là : Vincent Kartheiser — l'arriviste de la série Mad Men —, délectable en centenaire tout frais aux costumes d'un autre âge, barricadé dans son luxe comme une vieille star momifiée. — Louis Guichard

Le rôle de la moto au cinéma

Time Out, diffusion du mardi 30 janvier 2018 à 20h55

Un futur où le temps de vie se monnaie au-delà de l'âge de 25 ans. L'auteur de Bienvenue à Gattaca revient à la SF dans une série B, mais avec des idées passionnantes et effrayantes sur notre monde. Critique : Au-delà de l'âge de 25 ans, il faut payer pour vivre, ne serait-ce qu'une heure de plus. On achète des minutes, des jours, ou bien on les vole. Et tant qu'on vit, on garde l'apparence de ses 25 ans... L'humanité entière a l'air jeune, mais il y a, d'un côté, les riches, accumulant des siècles de rab, et les pauvres, qui courent après quelques heures de répit... Andrew Niccol est l'un des rares réalisateurs de films d'action hollywoodiens à écrire ses propres scénarios. Cette aura d'auteur, avec la réussite de Bienvenue à Gattaca, et plus récemment de Lord of war, place la barre assez haut. Trop pour Time out, finalement proche d'une série B. Question de direction artistique (décors, accessoires, costumes), au bord du ridicule. Mais aussi d'incarnation : Justin Timberlake (en Robin des bois de la monnaie-temps) et Amanda Seyfried (en pauvre petite fille riche) dévoilent moins, cette fois, leurs jolis corps que les limites de leur jeu.Le scénario témoigne, lui, de l'ambition et de la vision de départ, jusque dans sa surcharge. En identifiant littéralement le temps à l'argent, Andrew Niccol s'oblige à traiter les deux sujets en un : mission impossible. Sur la fracture sociale et la violence afférente, Time out donne des scènes déjà vues ailleurs, et en mieux. Alors que le film est passionnant sur la quête de l'immortalité ou la gestion de la longévité. La jeunesse figée de l'ensemble des personnages, parents et enfants confondus, produit de drôles d'échos contemporains. Un second rôle, en particulier, fait briller cette veine-là : Vincent Kartheiser - l'arriviste junior de la série Mad Men -, délectable en centenaire juvénile aux costumes d'un autre âge, barricadé dans son luxe comme une vieille star momifiée.

Le rôle de la moto au cinéma

Time Out, diffusion du jeudi 18 mai 2017 à 20h55

Dans un futur proche, des scientifiques ont réussi à neutraliser le gène de la vieillesse. Désormais, les hommes arrêtent de vieillir à partir de 25 ans, mais seuls les plus riches peuvent vivre éternellement dans des quartiers surveillés et isolés du reste de la population. Les autres doivent travailler dur pour gagner quelques jours ou quelques heures supplémentaires. Un jour, Will Salas, un ouvrier de 28 ans, apprend par un homme de 105 ans qu'il y a assez de temps pour tous. Mais il se retrouve accusé de sa mort et doit fuir la police. Désormais Will ne vit que pour changer le monde et offrir à tous assez de temps pour vivre une existence complète... -- Critique : Un futur où le temps de vie se monnaie au-delà de l'âge de 25 ans... L'auteur de Bienvenue à Gattaca revient à la SF dans un format de série B, mais avec des idées passionnantes et effrayantes sur notre monde et celui de demain.