Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

The Revenant, diffusion du dimanche 27 janvier 2019 à 21h00

Une nature violente et glacée, un trappeur laissé pour mort, obsédé par la vengeance (DiCaprio, très habité). Toute la démesure baroque d’Iñárritu. Critique : C’est une jungle glacée que filme Iñárritu, Mexicain le plus en vue à Hollywood. Le héros (DiCaprio, oscarisé pour ce rôle), un trappeur grièvement blessé, y lutte à chaque instant pour sa survie. Tout lui est hostile : le froid hivernal du Nord-Ouest américain, les Indiens, les bêtes, et même ses anciens coéquipiers, dont certains l’ont trahi et abandonné. Les faits historiques, situés autour de 1820, ont déjà inspiré Le Convoi sauvage, de Richard Sarafian, en 1971. Avec Iñárritu, l’épopée perd son classicisme au profit d’une démesure baroque. Le réalisateur opère la synthèse entre le cinéma d’auteur symboliste (Terrence Malick, dont le chef opérateur importe le style) et le cinéma de genre dernier cri : The Revenant est, dans le jargon industriel, un « survival », un film de survie extrême. Et contrairement à Tarantino (par exemple), Iñárritu redonne à la vengeance son ­essence tragique. Tant qu’elle demeure l’horizon lointain du héros, elle le maintient en vie, alors qu’il devrait mourir cent fois. Mais dès que cette vengeance devient réalité, le justicier paraît se désarticuler. Aucune joie ni satisfaction dans cet assouvissement. Le regard que le survivant nous lance en bout de course, hagard et sans défense, laisse ­entrevoir, enfin, un au-delà de la sauvagerie.

Le rôle de la moto au cinéma

The Revenant, diffusion du dimanche 02 décembre 2018 à 21h00

Une nature violente et glacée, un trappeur laissé pour mort, obsédé par la vengeance (DiCaprio, très habité). Toute la démesure baroque d’Iñárritu. Critique : | Genre : vengeance à froid. LES AVIS SONT PARTAGÉS POUR C'est une jungle glacée que filme Iñárritu, Mexicain le plus en vue à Hollywood. Le héros (DiCaprio, oscarisé pour ce rôle), un trappeur grièvement blessé, y lutte à chaque instant pour sa survie. Tout lui est hostile : le froid hivernal du Nord-Ouest américain, les Indiens, les bêtes, et même ses anciens coéquipiers, dont certains l'ont trahi et abandonné. Les faits historiques, situés autour de 1820, ont déjà inspiré Le Convoi sauvage, de Richard Sarafian (1971). Avec Iñárritu, l'épopée perd son classicisme au profit d'une démesure baroque. Le réalisateur opère la synthèse entre le cinéma d'auteur symboliste (Terrence Malick, dont le chef opérateur importe le style) et le cinéma de genre dernier cri : The Revenant est, dans le jargon industriel, un « survival », un film de survie extrême. Et contrairement à Tarantino (par exemple), Iñárritu redonne à la vengeance son essence tragique. Tant qu'elle demeure l'horizon lointain du héros, elle le maintient en vie, alors qu'il devrait mourir cent fois. Mais dès que cette vengeance devient réalité, le justicier paraît se désarticuler. Aucune joie ni satisfaction dans cet assouvissement. Le regard que le survivant nous lance en bout de course, hagard et sans défense, laisse entrevoir, enfin, un au-delà de la sauvagerie. — Louis Guichard   CONTRE Les différences entre le film et le roman (de Michael Punke) sont éclairantes : dans le texte, la rage vengeresse du héros n'est pas suscitée par la mort de son fils indien. Il veut seulement tuer le type qui l'a abandonné en pleine nature. Quête absurde et longue, quasi beckettienne, plus impressionnante et authentique que le gloubi-boulga écolo-malickien d'Iñárritu... D'autant que cinéaste bute sur l'impossibilité de représenter la vraie sauvagerie : jamais ours numérique (celui qui lacère Leo) n'a paru plus artificiel... — Aurélien Ferenczi

Le rôle de la moto au cinéma

The Revenant, diffusion du lundi 14 août 2017 à 00h05

Au début du XIXe siècle, Hugh Glass, un trappeur accompagné par son fils, un Indien métis, guide des colons. Le convoi est attaqué par des Indiens et tente de leur échapper par les montagnes. Grièvement blessé par un ours, Glass est confié à John Fitzgerald, qui le déteste, et au jeune et innocent Jim Bridger. Fitzgerald tue le fils de Glass, ment à Bridger et le convainc d'enterrer le trappeur. Mais Glass parvient à s'extirper de sa tombe, bien décidé à retrouver celui qui lui a enlevé son fils. Affaibli par ses blessures, il peut compter sur sa soif de vengeance pour parcourir les 300 kilomètres qui le séparent de son pire ennemi... -- Critique : Une nature violente et glacée, un trappeur laissé pour mort, obsédé par la vengeance (Leonardo DiCaprio, très habité par son personnage). Toute la démesure baroque d'Iñárritu.

Le rôle de la moto au cinéma

The Revenant, diffusion du dimanche 16 juillet 2017 à 00h40

Le rôle de la moto au cinéma

The Revenant, diffusion du jeudi 27 avril 2017 à 09h20