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The Mortal Instruments : la cité des ténèbres, diffusion du jeudi 28 mars 2019 à 22h45
Clarissa «Clary» Fray, 15 ans, est une jeune et intrépide adolescente qui vit à New York. Lors d'une soirée dans un club, le Charivari, elle découvre un spectacle effrayant et plusieurs personnes vêtues de noir qu'elle seule peut apercevoir. Quand sa mère disparaît, capturée par d'étranges créatures, Clary découvre le monde des Chasseurs d'ombres et des Créatures obscures comme les vampires, les loups-garous et les démons. Accompagnée de Jace et d'autres Chasseurs d'ombres, Clary va explorer ce monde particulier et dangereux, et prendre tous les risques pour tenter de sauver sa mère... Critique : Est-on arrivé au bout d'un système ? Après Les Ames vagabondes et Sublimes Créatures, déceptions au box-office américain, c'est The Mortal Instruments : la cité des ténèbres qui vient de faire un flop critique et commercial (37 millions de dollars de recettes, à ce jour, pour un budget de 60). Chez nous, le film sort en salles cette semaine (1) . Mais les jeux semblent faits : cette adaptation de la saga fantastique pour ados de Cassandra Clare devait être le premier volet d'une série à la Twilight. Aujourd'hui, les suites sont reportées jusqu'à nouvel ordre. L'affaire paraissait pourtant juteuse. Best-seller en plusieurs tomes, le bouquin suivait la recette de nombreux succès du moment : une histoire d'amour tourmentée, dans un New York où les créatures magiques se mêlent aux vivants. A savoir des démons, des sorciers et... des Nephilims — descendants d'humains et d'anges pas aussi asexués que prévu. Depuis quelque temps, Hollywood, surfant systématiquement sur les succès des éditions jeunesse, tentait de ratisser tous les folklores et mythes populaires. Et « glamourisait » toutes les créatures possibles issues des tréfonds de l'imaginaire : les vampires de Twilight et les morts vivants de Warm Bodies, au printemps dernier. En gommant au maximum, bien sûr, leurs aspérités. Vu les bides à répétition, on peut se demander si le public n'est pas fatigué de ces personnages, quasi interchangeables, incarnés par de jeunes acteurs lisses et jolis. Fatigué d'avaler toujours la même potion magique. — Cécile Mury (1) Critique dans un prochain numéro : le distributeur n'a pas souhaité montrer le film à la presse.