Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

The Grand Budapest Hotel, diffusion du dimanche 16 septembre 2018 à 21h00

Les derniers feux Belle Epoque d’un palace d’Europe centrale. Et l’histoire de son concierge raffiné, du lit des clientes à la prison... Délicieusement fantasque et mélancolique. Critique : | Genre : Stefan Zweig façon cartoon. Dans une station thermale haut perchée, « à la frontière la plus orientale de l'Europe », un palace jette ses derniers feux Belle Epoque, cerné par la menace fasciste. Le professionnalisme du maître d'hôtel, M. Gustave, le conduit souvent dans le lit des clientes les plus âgées. En retour, elles l'élisent comme leur grand amour, voire leur unique légataire. De là découleront de folles complications, incluant emprisonnement, filatures, poursuites, meur­tres. Le récit avance à toute vitesse, con­firmant l'adresse de Wes Anderson pour les situations cartoonesques. Plus d'une fois, les héros se retrouvent suspendus au-dessus du vide : une traduction visuelle de ce qui les attend, eux et leur monde. Car c'est dit dès le prologue : le monumental Grand Budapest finira entièrement anéanti, après avoir été dépouillé de son luxe sous l'ère soviétique... L'imminence de la guerre et l'ombre du nazisme donnent une résonance par­ticulièrement émouvante à la futilité dandy du héros, qui est aussi, bien sûr, celle de Wes Anderson. La grande tenue de M. Gustave, son extrême politesse, son excentricité sexuelle (« Je couche avec tous mes amis ! »), le nuage de parfum qui l'entoure (L'Air de panache, en français dans le texte), autant de remparts dérisoires contre la brutalité en marche. — Louis Guichard

Le rôle de la moto au cinéma

The Grand Budapest Hotel, diffusion du jeudi 01 juin 2017 à 23h05

Un écrivain célèbre se remémore sa rencontre avec Zero Moustafa, le mélancolique propriétaire d'un grand hôtel décati au coeur de l'Europe centrale. Autour d'un dîner, monsieur Moustafa, qui fut l'homme le plus riche de la République de Zubrowka, raconte ses débuts, en 1938, comme lobby boy, dans les couloirs du Grand Budapest Hotel alors au comble de sa gloire. Le concierge, le charmant, badin et prolixe monsieur Gustave le prit sous son aile. L'une des clientes attitrées de l'hôtel, l'antique madame D, l'une de ses innombrables vieilles maîtresses, lui légua un tableau de la Renaissance d'une immense valeur. Une cascade d'aventures rocambolesques, sur fond de montée du péril totalitaire, s'ensuivit... -- Critique : Les derniers feux Belle Epoque d'un palace imaginaire d'Europe centrale, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Et l'histoire de son concierge raffiné, du lit des clientes à la prison... Wes Anderson, délicieusement fantasque et mélancolique.

Le rôle de la moto au cinéma

The Grand Budapest Hotel, diffusion du jeudi 25 mai 2017 à 21h00