Diffusions passées:
The Birth of a Nation, diffusion du jeudi 17 mai 2018 à 15h50
Le martyre de l'esclave Nat Turner, un prêcheur pendu en 1831 pour avoir fomenté une révolte sanglante contre les esclavagistes de Virginie. Un premier film déplaisant, qui embarrasse autant par son hyperviolence que par sa religiosité radicale. Critique : | Genre : pétard mouillé. Acteur afro-américain de deuxième plan, Nate Parker a mis sept ans à écrire, produire, réaliser et tenir le rôle principal de son premier film : l’histoire, authentique, de l’esclave Nat Turner, un prêcheur pendu en 1831 pour avoir fomenté une révolte sanglante contre les esclavagistes de Virginie. Une rébellion qui a aggravé la condition des Noirs dans le sud des Etats-Unis, mais qui aurait aussi contribué à l’abolition de l’esclavage trente-quatre ans plus tard… Le titre se veut une réponse au Naissance d’une nation de David W. Griffith. Ce film de 1915, si raciste soit-il, était pionnier dans sa mise en scène. Celui de Nate Parker, d’une complaisance malsaine dans la représentation de la violence, ne vaut pas un clou dans sa forme… et est très embarrassant quant au fond. La mégalomanie du réalisateur, qui se confond avec son personnage-prophète (il a des visions pour son peuple…), a de quoi agacer. Et sa religiosité radicale, sans aucun recul critique, terrifie : quelle différence, finalement, entre les terroristes islamistes et Nat Turner, qui s’appuie sur la Bible pour justifier ses appels aux meurtres des Blancs ?
The Birth of a Nation, diffusion du vendredi 22 décembre 2017 à 10h10
Le martyre de l'esclave Nat Turner, un prêcheur pendu en 1831 pour avoir fomenté une révolte sanglante contre les esclavagistes de Virginie. Un premier film déplaisant, qui embarrasse autant par son hyperviolence que par sa religiosité radicale. Critique : Acteur afro-américain de deuxième plan, Nate Parker aura mis sept ans pour écrire, produire, réaliser et tenir le rôle principal de son premier film : l'histoire, authentique, de l'esclave Nat Turner, un prêcheur pendu en 1831 pour avoir fomenté une révolte sanglante contre les esclavagistes de Virginie. Une rébellion qui a aggravé la condition des Noirs dans le sud des Etats-Unis, mais aurait aussi contribué à l'abolition de l'esclavage trente-quatre ans plus tard... Le titre se veut une réponse au Naissance d'une nation de David W. Griffith. Ce film de 1915, si raciste soit-il, était pionnier dans sa mise en scène. Celui de Nate Parker, d'une complaisance malsaine dans la représentation de la violence, ne vaut pas un clou dans sa forme... et est très embarrassant sur le fond. La mégalomanie du réalisateur, qui se confond avec son personnage-prophète (il a des visions pour son peuple...), a de quoi agacer. Et sa religiosité radicale, sans aucun recul critique, terrifie : quelle différence, finalement, entre les terroristes islamistes et Nat Turner, qui s'appuie sur la Bible pour justifier ses appels aux meurtres des Blancs ? — Samuel Douhaire