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Terminator 3 : le soulèvement des machines, diffusion du jeudi 13 septembre 2018 à 21h00

Terminator/Schwarzie reprend du service, toujours du côté des gentils. Plein de nouveaux joujoux high-tech et l'ex-« Governator » qui joue plaisamment le second degré. Critique : | Genre : l'éternel retour. Dès 1984, l'indestructible Terminator de James Cameron n'avait que ces mots à la bouche : « Je reviendrai. » Le cybermusclor a toutefois su se faire attendre. Sept ans avant de découvrir Terminator 2. Douze ans encore avant ce Terminator 3, pour lequel Cameron a jeté l'éponge. Son successeur, Jonathan Mostow, s'est peu soucié d'apporter de nouvelles ramifications aux délires cyberphilosophiques et aux pirouettes temporelles des premiers épisodes. Son Terminator 3 est plutôt un genre de remake. Il renoue avec les thèmes majeurs, redistribue les rôles, revisite les scènes clés et trouve un équilibre entre l'efficacité de la citation et le plaisir de la parodie. Dans le registre de l'autodérision, Schwarzenegger est assez parfait en Terminator rouillé. Comme dans Terminator 2, le noyau de l'action est le duel explosif entre le bon vieux Terminator, allié des humains, et un cyberméchant. Dans sa version 2003, l'inquiétante machine est un prototype féminin au look d'amazone pixelisée. Progressant à rebours de ses confrères, Mostow évite le montage speedé et la surenchère des effets spéciaux pour soigner la vraisemblance des scènes d'action, si délirantes soient-elles. — Laurent Rigoulet