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Simone Veil, une histoire française, diffusion du jeudi 12 juillet 2018 à 02h15
Déportée à Auschwitz durant la Seconde Guerre mondiale, Simone Veil fut la première femme secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature en 1970. Ministre de la Santé de 1974 à 1979, elle fit voter la loi légalisant l'interruption volontaire de grossesse. Centriste, favorable à l'union économique et politique de l'Europe, députée européenne en 1979, elle a présidé le Parlement européen pendant quatre ans. De 1993 à 1995, elle a occupé le poste de ministre d'Etat, ministre des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville. Des proches de Simone Veil, et Simone Veil elle-même, lèvent le voile sur la femme, son histoire, ses engagements et ses convictions. Critique : « Je pense encore aujourd’hui que, pour beaucoup de gens, ça ne représente rien. » Sans illusions, mais avec conviction, Simone Veil livre ici une part de son intimité. A ses souvenirs d’enfance succède le récit de la déportation, de la perte de sa mère puis du retour à la vie. Dans le cadre de son domicile parisien, entourée de ses proches, elle évoque son arrestation, à l’âge de 17 ans, son arrivée à Auschwitz, sa survie au cours de treize mois d’horreur absolue. Son témoignage dit la difficulté de transmettre l’expérience de la barbarie. Jamais cette femme politique, dont l’autorité morale s’étend bien au-delà des partis, ne cherche à faire preuve d’une vaine éloquence. Avec simplicité, elle aborde les fondements de son engagement pour la réconciliation et la construction de l’Europe. Ses fils, son époux (décédé en 2013) eux aussi confient quelques bribes de souvenirs. Un de ses fils s’exprime sur le combat pour la légalisation de l’avortement et les attaques odieuses dont elle fut l’objet : « La peur n’est pas dans son registre de sentiments. » Au fil des conversations, des photographies familiales, se dessine le portrait d’une personnalité qui, par son courage, a su faire écho à la modernisation de notre société. Sa droiture, sa pugnacité, son élégance font d’elle une source d’inspiration.
Simone Veil, une histoire française, diffusion du mercredi 27 juin 2018 à 22h50
Déportée à Auschwitz durant la Seconde Guerre mondiale, Simone Veil fut la première femme secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature en 1970. Ministre de la Santé de 1974 à 1979, elle fit voter la loi légalisant l'interruption volontaire de grossesse. Centriste, favorable à l'union économique et politique de l'Europe, députée européenne en 1979, elle a présidé le Parlement européen pendant quatre ans. De 1993 à 1995, elle a occupé le poste de ministre d'Etat, ministre des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville. Des proches de Simone Veil, et Simone Veil elle-même, lèvent le voile sur la femme, son histoire, ses engagements et ses convictions. Critique : « Je pense encore aujourd'hui que, pour beaucoup de gens, ça ne représente rien. » Sans illusions, mais avec force conviction, Simone Veil livre ici une part de son intimité. A ses souvenirs d'enfance succède le récit de la déportation, de la perte de sa mère puis du retour difficile à la vie. Dans le cadre de son domicile parisien, entourée de ses proches, elle évoque son arrestation, à l'âge de 17 ans, son arrivée à Auschwitz, sa survie au cours de treize mois d'horreur absolue. Son témoignage dit la difficulté de transmettre l'expérience de la barbarie. Jamais cette femme politique, dont l'autorité morale s'étend bien au-delà des partis, ne cherche à faire preuve d'une vaine éloquence. Avec simplicité, elle aborde les fondements de son engagement pour la réconciliation et la construction de l'Europe. Ses fils, son époux (décédé le 12 avril 2013) eux aussi confient quelques bribes de souvenirs. Un de ses fils s'exprime sur le combat pour la légalisation de l'avortement et les attaques odieuses dont elle fut l'objet : « La peur n'est pas dans son registre de sentiments. » Au fil des conversations, des photographies familiales, se dessine le portrait d'une personnalité qui, par son courage, a su faire écho à la modernisation de notre société. Sa droiture, sa pugnacité, son élégance font d'elle une source d'inspiration pour les femmes. — Isabelle Poitte