Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Si la musique m’était contée, Moderne : avant-garde, apocalypse et superstars, diffusion du jeudi 04 avril 2019 à 05h00

Du «Sacre du printemps» à «L'Opéra de quat'sous», de Toscanini à Anna Netrebko ou Karajan, le XXe siècle déroule son grand classique et ses avant-gardes.

Le rôle de la moto au cinéma

Si la musique m’était contée, Romantisme : mondes imaginaires et révolutions, diffusion du mercredi 03 avril 2019 à 05h00

Le XIXe siècle privilégie d'abord des formes légères, avec le lied et le piano, puis l'opéra devient drame musical et les identités nationales s'affirment. Critique : « Tout ce qui était n'est plus ; tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux », écrit Musset dans La Confession d'un enfant du siècle ; celui du romantisme. L'âme vagabonde, les sentiments s'exacerbent, l'homme interroge la nature et cherche sa place dans un monde bouleversé par Darwin, les équilibres sociaux chavirent sous l'industrialisation rampante et les révolutions dans une Europe enfin débarrassée de Napoléon. A partir d'un petit thème, d'une simple structure mélodique, d'un accord non résolu qui ouvre donc tous les possibles, les compositeurs développent des univers dantesques (Wagner), des fresques humaines aux ardeurs insurrectionnelles (Verdi), enchaînent les tubes sauce Rossini où déroulent les ressacs des émotions (Puccini). Paganini et Liszt inaugurent la figure et la posture du virtuose dans des défis repoussant les limites de la technique instrumentale. Le piano devient l'instrument par excellence d'une bourgeoisie en plein essor, pour laquelle Chopin compose de sublimes miniatures. Le monde épouse le rythme de la chevauchée fantastique du Roi des aulnes, le célèbre lied de Schubert. Un galop fort bien cravaché par l'excellent Chilly Gonzalez (en robe de chambre) et son Kaiser Quartett (en pyjama) qui prouvent qu'on peut partager un beau savoir sans être un bonnet de nuit. Réjouissant ! — Bernard Mérigaud

Le rôle de la moto au cinéma

Si la musique m’était contée, Classique viennois, rigueur, justice et bon goût, diffusion du lundi 18 juin 2018 à 02h35

L'esprit des Lumières, la Révolution, les guerres de libération, le redécoupage de la carte de l'Europe : c'est dans ce contexte bouillonnant que Joseph Haydn érige la symphonie en genre musical majeur, que l'enfant prodige Mozart ravit son public et que le jeune Ludwig van Beethoven exprime dans ses oeuvres l'irrésistible désir de liberté qui s'empare des peuples. Deux siècles plus tard, la pianiste vénézuélienne Gabriela Montero montre comment la musique évolue aussi sous l'effet des sciences et de la soif de savoir.