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Le rôle de la moto au cinéma

Robert Mitchum, Le mauvais garçon d’Hollywood, diffusion du samedi 21 décembre 2019 à 06h55

Né en 1917 dans le Connecticut, Robert Mitchum subit de plein fouet la Grande Dépression. A 11 ans, il quitte un foyer qui n'a plus de quoi le nourrir. Après quelque temps passé chez ses grands-parents et une arrestation pour vagabondage, il rejoint la cohorte des hobos, ces errants en quête de petits jobs ou de combines. En 1940, il épouse Dorothy, une union qui résistera à toutes ses infidélités. Dès ses débuts, Robert Mitchum joue avec un naturel remarquable, à contre-courant de la vogue Actors Studio. Sa carrure, son flegme, son ironie en font un sex-symbol. Le témoignage de son fils, Christopher Mitchum, révèle aussi le père sensible et aimant que fut l'acteur.

Le rôle de la moto au cinéma

Robert Mitchum, Le mauvais garçon d’Hollywood, diffusion du jeudi 10 mai 2018 à 15h10

Né en 1917 dans le Connecticut, Robert Mitchum subit de plein fouet la Grande Dépression. A 11 ans, il quitte un foyer qui n'a plus de quoi le nourrir. Après quelque temps passé chez ses grands-parents et une arrestation pour vagabondage, il rejoint la cohorte des hobos, ces errants en quête de petits jobs ou de combines. En 1940, il épouse Dorothy, une union qui résistera à toutes ses infidélités. Dès ses débuts, Robert Mitchum joue avec un naturel remarquable, à contre-courant de la vogue Actors Studio. Sa carrure, son flegme, son ironie en font un sex-symbol. Le témoignage de son fils, Christopher Mitchum, révèle aussi le père sensible et aimant que fut l'acteur. Critique : Robert Mitchum, le « bad boy » du cinéma américain ? En voila une idée originale ! En réalité, c’est une image que Hollywood lui a fabriquée sur mesure. Quel scoop ! Non, vraiment, ce documen­taire n’apporte rien de nouveau sur la carrière de l’acteur. Et ce n’est pas son fils — qu’on dirait sorti d’une pub pour sa voiture rutilante — qui viendra complexifier le propos… De son enfance errante à travers les Etats-Unis à son explosion dans le film de Tourneur La Griffe du passé, de ses conquêtes féminines à son arrestation pour usage de marijuana, tout le curriculum de Robert Mitchum est déroulé façon fiche Wikipédia sans jamais que soient approfondies les quelques idées effleurées : quand on évoque son principal rival, Kirk Douglas, pourquoi ne pas confronter Mitchum à ses contemporains ? Pourtant, on reste jusqu’à la fin devant ce portrait, qui n’hésite pas à enfoncer des portes ouvertes, moins par envie de découvrir une facette cachée de l’acteur (on a vite compris que ce n’était pas l’enjeu du réalisateur) que pour la qualité de l’iconographie (belles images de l’Amérique en crise, de Mitchum dans sa ferme-prison ou en tournage). Et, surtout, pour les reparties chargées d’ironie de l’acteur : à un présentateur télé qui lui demande s’il a voulu devenir une star, il répond : « Non ! Je voulais de­venir une reine ! »   Précédé du film L’Aventurier du Rio Grande (1959), de Robert Parrish, avec Robert Mitchum et Julie London (lire page de droite). Voir aussi l’excellent documentaire diffusé mercredi prochain sur OCS Géants à 13h : James Stewart, Robert Mitchum, les deux visages de l’Amérique, de Grégory Monro.

Le rôle de la moto au cinéma

Robert Mitchum, Le mauvais garçon d’Hollywood, diffusion du dimanche 22 avril 2018 à 22h30