Diffusions passées:
Rêver le futur, La mode du futur, diffusion du lundi 05 novembre 2018 à 05h40
Saison : 1 - En 2050, neuf milliard d'invidus devront se vêtir. De la haute couture au prêt-à- porter, l'industrie de la mode va devoir faire face à de nombreux problèmes : multiplication des marques, consommation de masse, surproduction, mauvaises conditions de travail dans la chaîne du textile, utilisation de produits chimiques. Outre ces défis à relever, la mode est en pleine mutation car les innovations scientifiques et technologiques en cours offrent des perspectives incroyables. Demain, les vêtements écolo côtoieront des vêtements intelligents dignes des plus grands fantasmes de la science-fiction. Quelles formes prendront les textiles du futur ? Quel nouvel espace de créativité offriront les nouvelles technologies aux designers ? Critique : Après la révolution de l'alimentation, Rêver le futur s'attaque à la mode et anticipe notre garde-robe de demain. Dans cet épisode réalisé par Nathalie Labarthe, la remarquable série documentaire d'Alex Fighte explore les dessous du vêtement sous toutes ses coutures. D'élégantes images d'animation retracent d'abord son épopée depuis l'homme de Cro-Magnon. En 2015, 150 milliards de pièces vestimentaires ont été vendues à travers le monde. Mais l'industrie du prêt-à-porter ne peut plus se voiler la face devant la surproduction, l'exploitation de la main-d'oeuvre, les délocalisations à bas coût, la médiocrité et le traitement chimique des textiles. Tout est à réinventer. Ça tombe bien, des stylistes innovants, appuyés par des designers, des architectes et des scientifiques, redoublent d'imagination pour intégrer les nouvelles technologies et la « biocouture » dans la chaîne de fabrication. Au fil des ans, nos vêtements deviendront intelligents, disent-ils : fabriqués sur des imprimantes 3D, connectés, thermoélectriques ou solaires, recyclables et surtout éco-responsables. L'univers de la mode se rachèterait-il une bonne conscience environnementale ? — Eléonore Colin
Rêver le futur, La mode du futur, diffusion du mardi 30 octobre 2018 à 15h40
Rêver le futur, La médecine du futur, diffusion du mardi 23 octobre 2018 à 15h45
Saison : 1 - Tout le monde veut vivre le plus longtemps possible et en bonne santé. L'espérance de vie progresse. Mais si en 2050, on comptera plus de deux milliards de personnes de plus de 60 ans, la médecine doit relever toutes sortes de défis : cancer, l'obésité, les maladies cardio-vasculaires. Aujourd'hui, des projets étonnants en marche vont transformer nos vies. Il sera également possible de s'auto-diagnostiquer à la maison, réparer les corps endommagés, soigner avec des médicaments intelligents, peut-être atteindre l'immortalité. Quelle sera la médecine de 2050 ? La médecine pourra-t-elle prévenir plutôt que guérir ? Une seule goutte de sang suffira-t-elle pour diagnostiquer toute une série de maladies ?
Rêver le futur, L’habitat du futur, diffusion du lundi 22 octobre 2018 à 05h40
Saison : 1 - La croissance de la population mondiale, estimée en 2050 à neuf milliards d'individus qui vivront majoritairement en ville, pose un immense défi en termes d'habitat : gros plan sur quelques initiatives. Critique : « Nous ne sommes pas fous au point de croire que nous pouvons sauver le monde, mais nous sommes assez fous pour y travailler. » Immodeste, l'ingénieur italien Massimo Moretti ? Rêveur et idéaliste, c'est sûr, à l'instar des architectes, designers et autres bâtisseurs d'utopie croisés dans ce film. Tous sollicités parce qu'ils ont déjà un pied dans le futur et esquissent, par leurs travaux, les contours de la ville et de l'habitat de demain. Demain, c'est-à-dire 2050, un avenir proche dont les enjeux se profilent dès aujourd'hui : faire face au surpeuplement des mégalopoles, endiguer la pollution de cités tentaculaires et énergivores, ramener de la mixité dans des centres urbains devenus inaccessibles même aux classes moyennes... S'ils pensent et conçoivent avec une imagination débridée, animés par l'excitation du gamin devant ses briques Lego, les inventeurs interrogés ici ont aussi l'art de la formule qui prend de la hauteur. Et esquissent d'excitantes pistes de réflexion (bâtir sur ou sous l'eau, imprimer des maisons en terre à coût zéro...), qui mériteraient parfois d'être plus détaillées, comme le projet de cet architecte parisien qui veut végétaliser la ville sur un mode édénique. A la façon des films de SF, les plus audacieux rêvent même de décrocher la lune. Ou plus précisément d'y construire une base habitable à l'aide d'imprimantes 3D. C'est ce qui s'appelle faire des plans sur la comète. Le héros de Seul sur Mars aurait certainement adoré. — Virginie Félix
Rêver le futur, L’habitat du futur, diffusion du mardi 16 octobre 2018 à 15h40
Rêver le futur, L’alimentation du futur, diffusion du lundi 08 octobre 2018 à 05h35
Saison : 1 - Respirer, boire, manger sont des besoins vitaux que chacun doit satisfaire pour vivre. Mais l'être humain n'est pas un animal comme les autres et il a fait de son alimentation bien plus qu'une nécessité biologique. Dans les pays développés, la gastronomie est un art ; la nourriture transformée abonde mais cette opulence ne doit pas faire oublier que, pour une part de la population, manger reste encore une bataille du quotidien. Or, demain, les contraintes qui pèsent sur ce système alimentaire vont encore s'accroître. Réchauffement climatique, réduction des ressources en eau et en énergie, augmentation de la population, explosion de l'obésité et du diabète accentueront les paradoxes du modèle actuel. L'humanité est sans doute face au plus grand défi de son histoire. Critique : En 2050, nous serons neuf milliards à attendre de la planète qu'elle nous nourrisse. Le pourra-t-elle ? Pas sans une diversification des pratiques agricoles : frigos potagers pour faire pousser des légumes, fermes verticales en milieu urbain où bureaux et poireaux cohabiteraient au sein des mêmes espaces, îlots artificiels couverts de champs... Appliquée aux domaines de la santé et de la nutrition, la technologie pourrait aussi nous permettre d'estimer au plus juste et en temps réel les besoins de notre corps ; c'est la promesse d'une expérimentation menée au Weizmann Institute, à Tel-Aviv, dans le cadre d'un programme destiné à lutter contre le diabète, impliquant des capteurs sous-cutanés connectés à une application téléchargeable sur son téléphone portable. Moins dense et surprenant que l'épisode inaugural de la collection, ce chapitre, consacré aux défis alimentaires de demain, met néanmoins en lumière quelques initiatives assez épatantes. — Emilie Gavoille
Rêver le futur, L’alimentation du futur, diffusion du mardi 25 septembre 2018 à 15h40
Rêver le futur, Le sport du futur, diffusion du lundi 24 septembre 2018 à 05h40
Saison : 1 - En ce début de XXIe siècle, le sport est roi. Il incarne à lui seul le génie humain : agilité, force, endurance, courage et dextérité. Devenu un spectacle à part entière, il captive également des milliards de spectateurs à travers le monde. Restera-t-il des défis à relever dans le futur ? L'homme devra-t-il se transformer en machine s'il veut être toujours plus compétitif, plus performant ? Pour tenter de répondre à ces interrogations, le documentaire se rend dans les laboratoires, les garages, les stades du monde entier, où des visionnaires pensent, inventent, fabriquent et surtout rêvent le futur du sport. Avec la participation exceptionnelle de Taïg Khris, triple champion du monde de roller sur rampe.
Rêver le futur, Les transports du futur, diffusion du mardi 18 septembre 2018 à 15h40
Saison : 1 - En ce début de XXIe siècle, la mobilité urbaine doit être repensée ; véhicules volants, voitures autonomes, transports électriques : gros plan sur certaines initiatives. Critique : Comme le rappellent en préambule — et en dessin animé — les premières minutes de cette nouvelle série documentaire, la première révolution des transports remonte à l'adoption de la bipédie par nos ancêtres, il y a plus de 3,6 millions d'années. Mais ce sont les formidables progrès réalisés par la science au cours des siècles derniers (invention de la machine à vapeur, découverte de l'électricité... ) qui ont donné un coup d'accélérateur à nos déplacements. Et si le modèle de la mobilité triomphante était bientôt révolu ? C'est l'une des hypothèses avancées dans ce chapitre inaugural, à la fois réflexif et prospectif, voué à imaginer ce que seront les transports des années 2050 en relayant les expériences les plus séduisantes actuellement menées dans ce domaine : voitures intelligentes, autonomes, pliantes et électriques, cargos dont la propulsion serait assistée par le vent, drones capables de voler en essaims sans pour autant se crasher, et généralisation, en ville, des skateboards, monocycles et autres parangons de la mobilité douce. Moins convaincant et parfois un poil redondant avec le premier thème, le deuxième épisode, consacré au sport tel que nous le pratiquerons demain, se penche notamment sur les promesses de performances portées par les exosquelettes et autres bottes de sept lieues ultra perfectionnées, censées « augmenter » l'humain en lui permettant de courir (presque) aussi vite que le guépard. — Emilie Gavoille
Rêver le futur, L’école du futur, diffusion du lundi 17 septembre 2018 à 05h40
Saison : 1 - Tout le monde rêve de la meilleure école pour ses enfants, un établissement qui nourrisse leur curiosité, qui leur donne envie d'apprendre et leur offre les outils technologiques, intellectuels et humains pour les préparer au mieux à l'avenir. Parce que le monde est en pleine métamorphose, il est urgent de repenser les systèmes éducatifs. Environ 65% des élèves qui fréquentent aujourd'hui la maternelle exerceront des métiers qui n'existent pas encore. La révolution bouleverse aussi la façon d'apprendre. Alors, à quoi ressemblera l'école en 2050 ? Comment les nouvelles technologies numériques modifieront-elles l'apprentissage ? Critique : A quoi ressemblera l'école en 2050 ? L'auteur de ce documentaire dispose manifestement d'une boule de cristal très performante, puisqu'il assène sa vision de l'avenir sans la moindre hésitation. Et autant prévenir d'emblée : son futur fera grincer bien des dents, et sans doute éclater les mâchoires des partisans d'une école-sanctuaire, dédiée à la transmission verticale des savoirs. Car, qu'on se le dise, l'école du futur sera grande ouverte sur le monde — et sur l'entreprise —, hautement technologique, collaborative, animée par des enseignants descendus de leur piédestal pour accompagner les élèves et stimuler leur désir d'apprendre par eux-mêmes... Reste que les pistes — fort bien — explorées par Pierre Chassa, et défendues par des intervenants d'horizons divers (le designer Philippe Starck, le moine bouddhiste Matthieu Ricard, le neuroscientifique Stanislas Dehaene...), procurent de quoi copieusement nourrir le débat. De l'Inde au Pays basque espagnol, en passant par la France, le Royaume-Uni et la Californie, des écoles expérimentent déjà tous azimuts : la robotique comme outil pédagogique ; les logiciels d'acquisition des connaissances adaptés au rythme de chaque élève ; les cours en ligne, interactifs et participatifs ; de nouvelles configurations des salles de classe... Au final se dessine une école qui pratique le sur-mesure (plutôt qu'elle ne s'adresse à un groupe) et favorise la coopération entre élèves pour que, commente Stanislas Dehaene, « l'enfant soit acteur de son propre apprentissage ». — Marc Belpois
