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Ratatouille, diffusion du lundi 27 août 2018 à 21h00

Célébration pleine d'allant et de kitsch de la cuisine fançaise. Le meilleur du burlesque animé. Critique : | Genre : Pixar nous régale. Cela faisait longtemps qu’un film n’avait pas célébré avec autant d’allant et de kitsch éclatant la France, sa cuisine et Paris. Ratatouille peut faire penser à Un Américain à Paris, de Minnelli. Mais avec un rongeur à la place de Gene Kelly et des fourneaux à la place des pinceaux. Rémy, le jeune rat gastronome, veut devenir cuisinier. Ni l’incompréhension de sa famille, ni le fait d’appartenir précisément à l’espèce animale la plus haïe dans une cuisine ne pourront le détourner de son rêve : être le nouveau grand chef parisien. Il va donc prendre le contrôle d’un grand dadais roux et mou, commis aux poubelles et incapable de faire cuire un œuf. Gestes dirigés et maladresses à gogo : l’association du chef miniature et de sa marionnette relève du meilleur burlesque. Bavard et érudit en matière culinaire, le scénario révèle un fond particulièrement goûteux derrière le classique accomplissement du petit héros. Brad Bird tire la langue à la malbouffe et nous fait saliver devant le monticule rutilant de pétales de tomates, lamelles de courgettes, émincé d’aubergines et dentelle de poivrons… Une ratatouille qui servira de madeleine de Proust à un critique gastronomique sec et sans cœur et le convertira à la volupté…

Ratatouille, diffusion du lundi 30 avril 2018 à 21h00

Célébration pleine d'allant et de kitsch de la cuisine fançaise. Le meilleur du burlesque animé. Critique : | Genre : Pixar nous régale. Cela faisait longtemps qu'un film n'avait pas célébré avec autant d'allant et de kitsch éclatant la France, sa cuisine et Paris. Ratatouille peut faire penser à Un Américain à Paris, de Minnelli. Mais avec un rongeur à la place de Gene Kelly et des fourneaux à la place des pinceaux. Rémy, le jeune rat gastronome, veut devenir cuisinier. Ni l'incompréhension de sa famille, ni le fait d'appartenir précisément à l'espèce animale la plus haïe dans une cuisine ne pourront le détourner de son rêve : être le nouveau grand chef parisien. Pour approcher du piano, il va prendre le contrôle d'un grand dadais roux et mou, commis aux poubelles et incapable de faire cuire un oeuf. Gestes dirigés et maladresses à gogo : l'association du « petit chef » et de sa marionnette relève du meilleur burlesque. Bavard et érudit en matière culinaire, le scénario révèle un fond particulièrement goûteux derrière le classique accomplissement du petit héros. Brad Bird tire la langue à la malbouffe et nous fait saliver devant le monticule rutilant de pétales de tomates, lamelles de courgettes, émincé d'aubergines et dentelles de poivrons, dont la saveur traverse l'écran. Une ratatouille qui servira de madeleine de Proust à un critique gastronomique sec et sans coeur et le convertira à la volupté. Ce régal de film a toutes les qualités, y compris celle de prouver que le critique n'est pas forcément un être qui boude son plaisir et retient ses émotions... — Guillemette Odicino