Diffusions passées:

Qu’Allah bénisse la France, diffusion du mardi 27 novembre 2018 à 22h50

Le rappeur Abd Al Malik remonte à son adolescence dans un quartier difficile. Le film est une sorte de petit frère de La Haine, qui n'échappe pas à certains tics de clip. Critique : | Genre : islam en France. Le rappeur Abd Al Malik retrace son itinéraire en adaptant lui-même son livre autobiographique. Il remonte à l’adolescence, lorsqu’il s’appelait encore Régis et vivait dans un quartier populaire de Strasbourg. Un univers plombé, sans autre issue que le rap et la délinquance, moyen de subsistance et d’intégration à un groupe. Régis (interprété par Marc Zinga) a la chance d’aimer les mots, la littérature. Le jour, il est bon élève, la nuit, il deale. Une double casquette, difficile à porter longtemps. Avec son noir et blanc contrasté, ses cadrages graphiques, ses joutes oratoires, le film est une sorte de petit frère de La Haine. Il n’échappe pas à certains tics de clip. Abd Al Malik rend compte, malgré tout, des changements survenus depuis 1995 et le film de Kassovitz. En montrant d’abord les dégâts collatéraux du trafic de drogue, sans renchérir sur la violence, mise à distance à coups d’ellipses, de métaphores et d’allusions. Le film se distingue, surtout, grâce à sa dimension humaniste, en décrivant un cheminement personnel qui s’ouvre sur le monde. Ce que la prof de français de Régis (Mireille Périer) — clairvoyante — résume en expliquant à son protégé qu’il a su faire un choix : celui d’aimer la vie.

Qu’Allah bénisse la France, diffusion du mardi 20 novembre 2018 à 20h55

Qu’Allah bénisse la France, diffusion du lundi 04 juin 2018 à 20h55

Le rappeur Abd Al Malik remonte à son adolescence dans un quartier difficile. Le film est une sorte de petit frère de La Haine, qui n'échappe pas à certains tics de clip. Critique : | Genre : islam en France. Le rappeur Abd Al Malik retrace son itinéraire en adaptant lui-même son livre autobiographique. Il remonte à l’adolescence, lorsqu’il s’appelait encore Régis et vivait dans un quartier populaire de Strasbourg. Un univers plombé, sans autre issue que le rap et la délinquance, moyen de subsistance et d’intégration à un groupe. Régis (interprété par Marc Zinga) a la chance d’aimer les mots, la littérature. Le jour, il est bon élève, la nuit, il deale. Une double casquette difficile à porter longtemps. Avec son noir et blanc contrasté, ses cadrages graphiques, ses joutes oratoires, le film est une sorte de petit frère de La Haine. Il n’échappe pas à certains tics de clip. Abd Al Malik rend compte, malgré tout, des changements survenus depuis 1995 et le film de Kassovitz. En montrant d’abord les dégâts collatéraux du trafic de drogue, sans renchérir sur la violence, mise à distance à coups d’ellipses, de métaphores et d’allusions. Le film se distingue, surtout, grâce à sa dimension humaniste, en décrivant un cheminement personnel qui s’ouvre sur le monde. Ce que la prof de français de Régis (Mireille Périer) — clairvoyante — résume en expliquant à son protégé qu’il a su faire un choix : celui d’aimer la vie.

Qu’Allah bénisse la France, diffusion du vendredi 15 décembre 2017 à 01h55

Le rappeur Abd Al Malik remonte à son adolescence dans un quartier difficile. Le film est une sorte de petit frère de La Haine, qui n'échappe pas à certains tics de clip. Critique : Le titre annonce déjà ses intentions : faire vivre de concert l'islam et la France. Le rappeur reconnu Abd Al Malik retrace son itinéraire en adaptant lui-même son livre autobiographique. Il remonte à l'adolescence, lorsqu'il s'appelait encore Régis et vivait avec ses deux frères et leur mère dans un quartier difficile de Strasbourg, le Neuhof. Un univers plombé, sans autre issue que le rap, porteur d'énergie et d'espoir, et la délinquance, moyen de subsistance et d'intégration à un groupe. Régis (interprété par Marc Zinga) a la chance d'aimer les mots, la littérature. Le jour, il est bon élève, la nuit, il deale. Une double casquette difficile à porter longtemps. Avec son noir et blanc contrasté, ses cadrages graphiques, ses joutes oratoires incessantes, le film est une sorte de petit frère de La Haine. Il n'échappe pas au déjà-vu, à certains tics de clip. Abd Al Malik rend compte, malgré tout, des changements survenus depuis 1995 et le film de Kassovitz. D'abord en montrant les dégâts collatéraux du trafic de drogue, sans renchérir sur la violence, mise à distance à coups d'ellipses, de métaphores et d'allusions (jolie séquence où Régis vient rembourser le dealer en jogging qui l'a naguère aidé, devenu, entre-temps, un caïd en costume). Le film se distingue, surtout, grâce à sa dimension humaniste, en décrivant un cheminement personnel qui s'ouvre sur le monde. Ce que la prof de français clairvoyante (Mireille Périer) de Régis résume en expliquant à son protégé qu'il a su faire « un choix : celui d'aimer la vie ». — Jacques Morice