Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Pin-up, La revanche d’un sex-symbol, diffusion du vendredi 13 avril 2018 à 02h30

La pin-up est une belle ingénue en tenue légère, aux jambes interminables et aux dessous sexy, une icône érotique créée pour satisfaire le désir des hommes. Pourtant, il souffle sur cette fille court-vêtue un vent de féminisme. Née sous le pinceau des illustrateurs de presse au début du XXe siècle, gravée dans la chair par le tatouage et peinte sur les carlingues d'avion de l'armée américaine, dénudée par la photographie de charme, la pin-up s'est déclinée sous une multiplicité d'identités, que les femmes n'ont eu de cesse, depuis, de se réapproprier. A Paris, Berlin, Bruxelles et Los Angeles, pin-up et effeuilleuses modernes, auteures et éditrices se confient. Mêlant archives et interviews, ce document narre le règne d'un sex-symbol protéiforme, en perpétuelle réinvention. Critique : La récente renaissance du new burlesque, de ses effeuilleuses glamour et de son érotisme soft a prouvé que la pin-up n'avait pas dit son dernier mot. Bien au contraire : la créature de papier glacé, autrefois muette et stéréotypée, conçue pour satisfaire le regard des hommes, est devenue une femme en chair et en os, douée de ­parole et de la liberté de s'affranchir des codes du genre. Il n'en a pas toujours été ainsi, comme le rappelle ce feuilletage ­rétrospectif qui scrute la « fille qu'on épingle » sous toutes ses coutures, de sa naissance à l'aube du XXe siècle jusqu'à ses avatars les plus récents. Des sages Gibson Girls aux flappers (les garçonnes de l'entre-deux-guerres), des plantureuses stars hollywoodiennes des années 1950 aux très dénudées playmates de Hugh Hefner, Sophie Peyrard passe en revue les visages successifs de cet archétype féminin, tour à tour girl next door, reine du foyer et femme fatale. Et déroule, à sa manière, l'histoire d'une Amérique qui avait décidé « d'associer sexy et stupide » — en témoignent le personnage de Marilyn Monroe dans Sept Ans de réflexion, ou les rôles de ravissante idiote auxquels fut toujours limitée Jayne Mansfield. Avec le concours de l'historienne Maria Elena Buszek, spécialiste du féminisme dans la pop culture, la réalisatrice s'efforce, sous les paillettes et le vernis des apparences, d'explorer les limites mouvantes de la ­morale et de la pudeur. Le résultat est à la fois riche d'exemples et un peu fouillis. — Emilie Gavoille

Le rôle de la moto au cinéma

Pin-up, La revanche d’un sex-symbol, diffusion du dimanche 01 avril 2018 à 01h30

Le rôle de la moto au cinéma

Pin-up, La revanche d’un sex-symbol, diffusion du vendredi 23 mars 2018 à 23h00

La pin-up est une belle ingénue en tenue légère, aux jambes interminables et aux dessous sexy, une icône érotique créée pour satisfaire le désir des hommes. Pourtant, il souffle sur cette fille court-vêtue un vent de féminisme. Née sous le pinceau des illustrateurs de presse au début du XXe siècle, gravée dans la chair par le tatouage et peinte sur les carlingues d'avion de l'armée américaine, dénudée par la photographie de charme, la pin-up s'est déclinée sous une multiplicité d'identités, que les femmes n'ont eu de cesse, depuis, de se réapproprier. A Paris, Berlin, Bruxelles et Los Angeles, pin-up et effeuilleuses modernes, auteures et éditrices se confient. Mêlant archives et interviews, ce document narre le règne d'un sex-symbol protéiforme, en perpétuelle réinvention.