Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Pauline détective, diffusion du mercredi 07 novembre 2018 à 21h00

Telle Fantômette, une vacancière intrépide et tête à claques traque un serial killer. Portée par une Kiberlain irrésistible, une comédie charmeuse. Critique : | Genre : Sandrine détective. « Je ne vais pas porter une banane autour de la taille. Je vais mal, d’accord, mais pas à ce point-là ! » Voilà le genre de réplique de Pauline, rédactrice spécialisée dans le fait divers, en vacances avec sa sœur sur la Riviera italienne… Marc Fitoussi ne lésine pas sur les couleurs, le folklore, le vintage. Mais il s’attache surtout aux moindres gestes de Sandrine Kiberlain et capte toutes les percussions de son phrasé. A la fois radieuse, ridicule et touchante, son panache masque mal ses angoisses de vieille fille. Contrairement à la majorité des comédies françaises, celle-ci brille par une science du détail. Tout a été, à l’évidence, ardemment voulu par le ciné­aste. Bref, ce n’est pas un film sérieux, mais c’est un vrai film d’auteur.

Le rôle de la moto au cinéma

Pauline détective, diffusion du lundi 25 juin 2018 à 20h55

Telle Fantômette, une vacancière intrépide et tête à claques traque un serial killer. Portée par une Kiberlain irrésistible, une comédie charmeuse. Critique : | Genre : Sandrine détective. « Je ne vais pas porter une banane autour de la taille. Je vais mal, d'accord, mais pas à ce point-là ! » Voilà le genre de réplique de Pauline. Gravure de mode ambulante, coeur brisé, rédactrice spécialisée dans le fait divers, elle se retrouve en vacances avec sa soeur sur la Riviera italienne. Par déformation professionnelle, elle se lance à la poursuite d'un tueur en série local. Bardé de références, de Fantômette à la screwball comedy, en passant par Scooby-Doo, Marc Fitoussi (La Ritournelle) ne lésine pas sur les couleurs, le folklore, les ­effets vintage. Mais il s'attache surtout aux moindres gestes de Sandrine Kiberlain et capte toutes les percussions de son phrasé. Pauline mène l'enquête en risque-tout, en raisonneuse, en justicière, comme une fillette rêverait de le faire. L'actrice est à la fois radieuse, ridicule et touchante, le panache crâneur et glamour de Pauline masquant mal ses fêlures et ses angoisses de vieille fille. Contrairement à la majorité des comédies françaises, celle-ci brille par une science du détail réjouissante : jusqu'à la coupe du slip de bain du maître-nageur, ­allié problématique de Pauline, tout a été, à l'évidence, ardemment voulu par le ciné­aste. Bref, ce n'est pas un film sérieux, mais un vrai film d'auteur. — Louis Guichard