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Le rôle de la moto au cinéma

Nous York, diffusion du mardi 05 juin 2018 à 22h25

Un groupe de trentaines part rejoindre deux amies installées à New York depuis deux ans… Grosse, grosse déception après Tout ce qui brille : fini l'humour et l'acuité sur les différences sociales, place à la chronique sentimentaliste, sans saveur, écrite à la va-vite. Critique : | Genre : York sans nous. A part le titre, plutôt ­rigolo, le générique graphique et un gag — celui de la star hystéro et tyrannique qui avale sa clé d'appartement —, macache, fini le rire. Tout ce qui brille, made in Puteaux, charmait par sa tcha­tche, son observation des différences sociales et de ce qu'elles suscitent comme honte ou fierté. Délocalisée à New York, la petite entreprise de Géraldine Nakache et d'Hervé Mimran perd tout son crédit. Une bande d'amis part là-bas pour rendre visite à deux copines installées depuis deux ans. Passé leur frénésie de voir en vrai tout ce qu'il y a dans les séries, l'heure des bilans (sur l'amitié, l'amour, l'exil...) arrive. La comédie tourne alors à la chronique molle, gavée de sentimentalisme, sur les atermoiements de gens à l'âge mal défini. Des trentenaires, dites-vous ? A leur façon de chahuter et de se chamailler, on pourrait croire à des collégiens de quatrième. « Surfons sur le succès de Tout ce qui brille, écrivons vite, vite, avant que la vague ne retombe » : c'est la drôle de petite voix sourde qu'on entend tout du long. — Jacques Morice

Le rôle de la moto au cinéma

Nous York, diffusion du mardi 15 mai 2018 à 21h00