Diffusions passées:
Mission : Impossible, Fallout, diffusion du mercredi 17 avril 2019 à 09h28
Quand une mission de Ethan Hunt et ses amis tourne court, le monde doit en subir les conséquences. La CIA commence à douter de la loyauté de Hunt. Pourchassé par des assassins, celui-ci se lance alors dans une course contre la montre afin d'éviter une catastrophe ... Critique : Ethan Hunt serait-il dépassé ? Parce qu’il a refusé de sacrifier l’un de ses hommes lors d’une intervention à haut risque à Berlin, le chef de l’IMF (Impossible Missions Force) a laissé filer dans la nature trois bombes à retardement que convoite un anarchiste prêt à détruire le monde… La volonté de renouvellement se révèle, cette fois, contre-productive. Certes, l’ADN de la saga, son cocktail explosif et ludique d’action et de manipulation à deux, trois, voire quatre tiroirs, est là. Mais l’équilibre savant entre thriller et ironie, entre cascades et romantisme, est rompu. Après les très réussis Protocole Fantôme (2011) et Rogue Nation (2015), Fallout semble trop long, trop compliqué, trop sentimental et, surtout, trop grave : pourquoi si peu d’humour ? Noirceur lourdement appuyée par les images crépusculaires voulues par le scénariste-réalisateur Christopher McQuarrie, moins inspiré que dans Rogue Nation. Restent les courses-poursuites, toujours plus spectaculaires. Tom Cruise joue les casse-cou, suspendu sous un hélicoptère à flanc de montagne, à moto dans les grands lieux touristiques de Paris (dont la place de l’Etoile, empruntée à contresens) ou en sautant de toit en toit à Londres. Et cette séquence-là, au moins, est drôle.
Mission : Impossible, Fallout, diffusion du vendredi 05 avril 2019 à 21h05
Quand une mission de Ethan Hunt et ses amis tourne court, le monde doit en subir les conséquences. La CIA commence à douter de la loyauté de Hunt. Pourchassé par des assassins, celui-ci se lance alors dans une course contre la montre afin d'éviter une catastrophe ... Critique : Ethan Hunt serait-il dépassé ? Parce qu’il a refusé de sacrifier l’un de ses hommes lors d’une intervention à haut risque à Berlin, le chef de l’IMF (Impossible Missions Force) a laissé filer dans la nature trois charges de plutonium. Trois bombes à retardement que convoite un anarchiste illuminé prêt à détruire le monde… Tom Cruise, la star et le producteur tout-puissant des Mission : Impossible, le répète à longueur d’interviews : chaque épisode de la franchise doit apporter quelque chose de différent. Une ambition louable, et rare à Hollywood, où la plupart des studios, en panne de créativité, préfèrent reproduire, dans leurs blockbusters, les mêmes recettes gagnantes. Dans ce sixième opus, l’obsession du renouvellement se révèle, hélas, contre-productive. Certes, l’ADN de la saga d’espionnage, son cocktail explosif et ludique d’action et de manipulation à deux, trois, voire quatre tiroirs, est respecté. Mais l’équilibre savant entre thriller et ironie, entre cascades et romantisme, est rompu. Après les très réussis Protocole Fantôme (2011) et Rogue Nation (2015), Fallout semble trop long, trop compliqué, trop sentimental et, surtout, trop grave : pourquoi si peu d’humour ? Noirceur lourdement appuyée par les images crépusculaires voulues par le scénariste-réalisateur Christopher McQuarrie, moins inspiré que dans Rogue Nation. Restent, heureusement, les courses-poursuites, toujours plus ahurissantes et spectaculaires. Tom Cruise joue les casse-cou, suspendu sous un hélicoptère à flanc de montagne, à moto dans les grands lieux touristiques de Paris (dont la place de l’Etoile, empruntée à contresens, ce type est fou !) ou… à pied, en sautant de toit en toit à Londres. Et cette séquence-là, au moins, est drôle. Sortie le 1er août.