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Le rôle de la moto au cinéma

Margin Call, diffusion du lundi 26 novembre 2018 à 13h30

Un petit trader s'aperçoit que la plus grande boîte financière de Wall Street court au désastre... Suspense magnifiquement mis en scène et interprété. Critique : Il est très tard et le jeune homme se sent bien seul dans le grand immeuble désert où siège la firme la plus puissante de Wall Street. S’il a raison — et il a raison ! —, c’est une catastrophe qui menace. Un nouveau krach géant. La terre va précipiter dans les flammes de l’enfer tous ses supérieurs, de brillants incompétents qui n’ont rien vu venir… Des documentaires sur la crise, on en a vu, et des bons ; mais des fictions, peu. Rien, en tout cas, qui égale la force, l’intensité de ce premier film. Où J.C. Chandor fait se croiser, à la manière de Robert Altman, une dizaine de personnages sans en sacrifier aucun. Dans des bureaux aussi sécurisés qu’un coffre-fort suisse, il filme en plans fixes des visages qui tentent de cacher leur détresse à toute force. Celui du ­petit jeune qui se sait fichu. Celui du bouc émissaire… Sans oublier le grand patron (Jeremy Irons, shakespearien). A lui seul, il oppose un démenti cinglant aux ­idéalistes qui rêvent de moraliser le capitalisme… Depuis, J.C. Chandor a signé, entre autres, le ­sublime A most violent year, où se confirment son art du récit, son don pour créer des personnages pittoresques qu’on n’oublie pas. De toute évidence, c’est l’un des grands cinéastes américains d’aujourd’hui.

Le rôle de la moto au cinéma

Margin Call, diffusion du jeudi 15 novembre 2018 à 13h35

Un petit trader s'aperçoit que la plus grande boîte financière de Wall Street court au désastre... Suspense magnifiquement mis en scène et interprété. Critique : Il est très tard et le jeune homme se sent bien seul dans le grand immeuble désert où siège la firme la plus puissante de Wall Street. S’il a raison — et il a raison ! —, c’est un tsunami qui menace. Un nouveau krach géant. La terre va précipiter dans les flammes de l’enfer tous ses supérieurs, de brillants incompétents qui n’ont rien vu venir… Des documentaires sur la crise, on en a vu, et des bons ; mais des fictions, peu. Rien, en tout cas, qui égale la force, l’intensité de ce premier film. Où J.C. Chandor fait se croiser, à la manière de Robert Altman, une dizaine de personnages sans en sacrifier aucun. Dans des bureaux aussi sécurisés qu’un coffre-fort suisse, il filme en plans fixes des visages qui expriment une détresse qu’ils tentent de cacher à toute force. Celui du petit jeune qui se sait fichu. Celui du bouc émissaire… Sans oublier le grand patron (Jeremy Irons, shakespearien). A lui seul, il oppose un démenti cinglant aux idéalistes qui rêvent de moraliser le capitalisme… Depuis, J.C. Chandor a signé deux films, dont le sublime A most violent year, où se confirment son art du récit, son don pour créer des personnages pittoresques qu’on n’oublie pas. De toute évidence, c’est l’un des grands cinéastes américains d’aujourd’hui.

Le rôle de la moto au cinéma

Margin Call, diffusion du dimanche 11 novembre 2018 à 20h55