Diffusions passées:

Maigret, Maigret et les sept petites croix, diffusion du jeudi 18 octobre 2018 à 15h25

Un 15 août de canicule à Paris. Avant de rejoindre sa femme pour des vacances bien méritées, Maigret passe la nuit à travailler sur des enquêtes non résolues. L'inspecteur Lecoeur reçoit un appel lui annonçant la découverte d'un cadavre. Le commissaire Maigret est vite contraint de renoncer à ses congés... Critique : Série française. Réalisation : Jérôme Boivin (2004). D'après Georges Simenon. 100 mn. Rediffusion. Avec Bruno Cremer. En cette nuit du 15 août, Paris étouffe sous la canicule. Au commissariat, l'équipe de Maigret peine à élucider une série de meurtres visant des personnes seules et d'origine modeste. Le commissaire s'apprête à rejoindre sa femme, quand Lecoeur lui annonce un cinquième crime, celui de Mme Fayet, une dame âgée. Maigret est intrigué par l'attitude de son inspecteur, qui semble personnellement touché par la nouvelle. Il n'est pas surpris quand il apprend que Lecoeur, qui n'avait jusqu'alors commis aucune faute en quinze ans de service, a abandonné son poste pour se rendre sur les lieux du crime... Un Maigret introspectif où le commissaire délègue l'enquête de terrain à son second afin de mieux se concentrer sur la prochaine victime de l'assassin, un petit garçon. Une belle démonstration d'empathie et du plaisir pur pour les fans de Simenon. Sophie Le Gall

Maigret, Maigret chez les Flamands, diffusion du jeudi 18 octobre 2018 à 13h50

Germaine Piedboeuf a disparu. Tout le village s'est levé comme un seul homme pour accuser la famille Peeters, des commerçants aisés et mal aimés. Ce ressentiment se renforce lorsque Joseph, le fils Peeters, s'avère être le père présumé de l'enfant de Germaine. Maigret accepte de mener l'enquête... Critique : Série de téléfilms d'après Georges Simenon. Réalisation : Serge Leroy (France/Belgique/ Suisse, 1990). 85 mn. Rediffusion. Avec Bruno Cremer : le commissaire Maigret. Alexandra Vandernoot : Anna Peeters. Sabrina Leurquin : Marguerite Van de Weert. Pierre Dherte : Joseph Peeters. Germaine Piedboeuf a eu un enfant « naturel » de Joseph Peeters, le fils d'une famille de commerçants flamands aisés. Une nuit, elle disparaît. Tout le village accuse les Peeters. Le Nord, ses usines, ses canaux, ses écluses, ses péniches et ses mariniers. Un cadre cher à Georges Simenon. Silencieux et tranquille, Maigret s'imprègne du passé des protagonistes, exploite les tensions et ravive les rivalités. Bourru, mystérieux, il questionne, pipe au bec, pour comprendre. A l'image de l'enquête, la mise en scène est volontairement lente, comme pour mieux illustrer la subtile reconstitution du puzzle à laquelle se livre le commissaire. L'intrigue est bonne. Le décor, savamment restitué. Cette province profonde, où l'étranger dérange, est bien conforme à l'univers de Simenon. A aucun moment Maigret n'est trahi par Bruno Cremer, qui redonnait alors de la prestance à ce personnage fatigué, dont Jean Richard était devenu la caricature vieillissante.

Maigret, Maigret en meublé, diffusion du mercredi 17 octobre 2018 à 15h25

L'inspecteur Archambaud est en faction devant l'Estrapade, une maison meublée du Ve arrondissement de Paris. Un coup de feu retentit, Archambaud s'écroule, grièvement blessé. Maigret, qui est très proche de l'inspecteur, s'installe à l'Estrapade pour mener son enquête. Il rencontre tous les pensionnaires... Critique : Série française. D’après Georges Simenon. Réalisation : Laurent Heynemann (2004). 95 mn. Rediffusion. Avec Bruno Crémer, Maria Schneider, Annie Grégorio. Alors qu’il planque devant une pension, l’inspecteur Archambaud est victime d’une tentative de meurtre. Le commissaire Maigret prend alors une chambre à la pension, tenue par la délicieuse et bavarde Mlle Clément. Il fait tour à tour connaissance avec chacun des locataires. L’expression ne manquera pas de surprendre les habitués de l’univers de Simenon, mais voici un Maigret « débridé ». Le commissaire perd son sang-froid dès les premières minutes, dialogue avec un sandwich et cale devant des paupiettes. Peut-être parce que, en s’installant sur les lieux mêmes du crime, il prend le risque de laisser ses sens le guider. Maigret ne redevient lui-même que face à son interlocuteur préféré, le coupable, en l’occurrence celle par qui le drame est né, interprétée par Maria Schneider. La performance de l’actrice tient en ce qu’elle arrive à faire taire notre curiosité – qui est aujourd’hui Maria Schneider ? – pour imposer son personnage. Sophie Le Gall

Maigret, Maigret et la grande perche, diffusion du mercredi 17 octobre 2018 à 13h50

Un cambrioleur perce un coffre-fort dans le cabinet d'un dentiste. Il se prend alors les pieds dans le cadavre d'une femme qui gît près du bureau. Affolé par cette découverte, il téléphone à une prostituée. Celle-ci prend contact avec le commissaire Maigret, qui va tenter de résoudre l'affaire...

Maigret, Maigret chez le docteur, diffusion du mardi 16 octobre 2018 à 15h25

Le docteur Baron est accusé d'avoir empoisonné sa bonne. De nombreux indices jouent contre lui, mais le commissaire Maigret refuse d'admettre que Baron soit coupable. L'autopsie révèle que la jeune femme était enceinte, et Maigret s'interroge sur l'identité du père, qui pourrait être l'assassin... Critique : Série franco-belgo-suisse de Claudio Tonetti (2004). Adaptation : Claire Level et Steve Hawes, d'après Simenon. 100 mn. Rediffusion. Avec Bruno Cremer. Olga, la gouvernante des enfants du docteur Baron, est empoisonnée. L'autopsie révéle que la jeune fille était enceinte. Qui avait intérêt à ce qu'elle disparaisse ? Le docteur ferait un coupable idéal s'il était le père de l'enfant. Mais quand Maigret se rend chez lui, il croise plusieurs suspects potentiels. Martin, l'homme à tout faire, violent et rustre, se dit le fiancé officiel de la disparue. Eugénie, la mère de Martin et cuisinière, se montre très possessive envers son fils. Sans oublier madame Baron, femme distinguée, que son mari dit vouloir protéger « à tout prix ». Comme il le dit lui-même, Maigret « ne pense rien, [il] cherche »... Au cours de son enquête, il rencontre un clochard qui philosophe en citant Pascal, évoque ses souvenirs d'enfance en dégustant une religieuse au chocolat et, bien sûr, démêle le vrai du faux pour qu'affleure la vérité. Un épisode que les fantasmes et les regrets des personnages teintent de surréalisme. Sophie Le Gall

Maigret, Maigret et la nuit du carrefour, diffusion du mardi 16 octobre 2018 à 13h50

Le lieu-dit «le Carrefour des veuves» est habité par trois familles. Un matin, l'un des habitants a la surprise de découvrir la Delahaye de son voisin à la place de sa petite voiture. Détail pénible, un homme, le crâne perforé, est avachi sur les coussins. La victime est un diamantaire anversois...

Maigret, Les petits cochons sans queue, diffusion du lundi 15 octobre 2018 à 15h25

Le mari de Germaine a disparu. Du haut de ses 20 ans, la jeune femme est prête à tout pour le retrouver, même à solliciter l'aide du commissaire Maigret, de passage dans la ville. Et pourtant, elle se méfie de la police, car elle craint que son époux ne soit encore mêlé à de troubles affaires... Critique : Série française. Réalisation : Charles Nemes (2004). 100 mn. Rediffusion. Avec Bruno Cremer : Maigret. Vahina Giocante : Germaine. Roger Souza : le commissaire Pardi. Thérèse Liotard : la comtesse. Qu'est-ce qui fait courir (ou plutôt marcher) Maigret, enquête après enquête ? Probablement l'appel de l'esprit et du ventre, la perspective de se dégourdir les neurones tout en dégustant pintes de bière et petits plats locaux. Ajoutons, cette fois, la charmante fraîcheur de Germaine, jeune femme de 20 ans, que Maigret ne saurait laisser à son touchant désarroi : son amoureux, journaliste sportif, a disparu la veille alors qu'il couvrait un match de boxe. Et pas question de la brusquer, même si, c'est sûr, la finaude et fiérote Germaine lui fait des cachotteries. Toujours vert, le père Maigret. Egal à lui-même, il promène sa grande carcasse d'un pas assuré, pipe au bec et narines au vent, humant de son flair légendaire l'air un rien rance de la petite ville de province et de ses milieux interlopes. Drôle de bourgade, d'ailleurs, dont les architectures rappellent furieusement... Cuba. Mais peu importe, on se range volontiers du côté des comédiens, qui font comme si nous étions quelque part dans l'Europe francophone. Sous le soleil des Caraïbes ou ailleurs, Maigret gloutonne sa blanquette de veau avec la même ardeur. Bon appétit, commissaire. Marc Belpois

Maigret, Maigret et le corps sans tête, diffusion du lundi 15 octobre 2018 à 13h50

Dans un petit coin de campagne, la police repêche dans les eaux du canal un cadavre affreusement mutilé, auquel manquent la tête et les mains. Maigret s'installe dans le petit café voisin et sympathise avec la patronne. Celle-ci lui révèle qu'elle est sans nouvelles de son mari depuis plusieurs jours...

Maigret, Maigret et le clochard, diffusion du vendredi 12 octobre 2018 à 15h25

Un soir d'été, au bord de la Seine, un homme est frappé à la tête et précipité dans les eaux du fleuve. Sauvée de justesse par un marinier, la victime se révèle être un clochard familier des lieux. Le commissaire Maigret, qui a pris l'affaire en main, l'interroge et va ainsi de surprise en surprise... Critique : Série française, d'après l'oeuvre de Georges Simenon. Adaptation : Dominique Garnier et Christian de Chalonge. Réalisation : Laurent Heynemann (2004). 90 mn. Rediffusion. Avec Bruno Cremer : Maigret. Emilie Lafarge : Léa. Franck Gourlat : Jeff Van Houtte. Dès les premières images, on sait que l'on va voir « un bon Maigret ». Le quai de la Seine, pont d'Austerlitz, de nuit. Un marinier saute dans une barque pour repêcher un homme tombé à l'eau. Emmené à l'hôpital, le rescapé, trop faible pour parler, est baptisé « Austerlitz », le temps que le commissaire Maigret découvre son identité. Comme l'inconnu porte des traces de coups, Maigret est renforcé dans l'idée qu'il s'agit d'une agression. Le marinier, Jeff Van Houtte, déclare à la police avoir vu une voiture rouge stationnant sur le quai la nuit du drame... Le petit théâtre de Simenon est en place, rien ne manque. La buvette à mariniers, l'écluse, la grande bourgeoise au coeur froid... Le réalisateur n'a oublié aucun des petits cailloux que l'auteur aime à semer d'une histoire à l'autre. Silencieux et l'oeil aux aguets, Bruno Cremer joue à l'économie, sans oublier d'être tendre au moment de sonder les bonheurs et les regrets de l'amour filial. On est tout ému quand Jules Maigret, l'homme qui n'a « pas eu la chance d'avoir des enfants », se fait élire papa d'adoption par Léa, la jeune fille perdue. Sophie Le Gall
