Diffusions passées:

Lucky Luke, La fabrique du western européen, diffusion du lundi 05 novembre 2018 à 02h00

Héros d'albums vendus à 300 millions d'exemplaires, Lucky Luke incarne le Far West à l'européenne. L'Ouest américain a en effet fait rêver toute une génération, celle du jeune Maurice De Bevere, le futur Morris. Grandi dans les mornes plaines agricoles de la Belgique, l'adolescent se jette sur les dessins animés et les westerns. Plus tard, une parenthèse new-yorkaise l'aidera à confronter son fantasme de l'Amérique à la réalité. Aux Etats-Unis, il rencontrera René Goscinny, avec qui une collaboration fructueuse s'enclenchera à leur retour en Europe. Lucky Luke prend son envol. Des archives dans lesquelles Morris se raconte, des extraits de films et de planches ainsi que des témoignages d'historiens et d'auteurs de BD - notamment Jul et Achdé, qui ont repris le flambeau - permettent d'analyser le personnage, l'auteur et son esthétique. Critique : La télé a le culte des anniversaires. Elle ne pouvait, de ce fait, négliger les 70 balais de Lucky Luke. Le tireur aux gros tirages a beau être aujourd'hui un brin passé de mode, sa notoriété demeure vive et son histoire ne manque pas d'arguments susceptibles d'inspirer un documentariste. D'inspiration, Guillaume Podrovnik en a malheureusement manqué au moment de saluer le plus Américain des héros franco-belges, orphelin depuis la mort de Maurice de Bevere (dit Morris), en 2001. Si le film fourmille d'anecdotes et donne abondamment la parole à quelques connaisseurs, il papillonne de bout en bout à la surface de son sujet, semant poncifs et généralités sans construire un propos véritable qui retiendrait notre attention. Quant à la réalisation, elle se limite à un vulgaire bout à bout de fragments d'interviews, ponctué de rares planches de BD et de trop nombreux extraits d'adaptations audiovisuelles (animations et prises de vues réelles) souvent médiocres. L'anniversaire du « poor lonesome cowboy » appelait un tout autre gâteau. — François Ekchajzer

Lucky Luke, La fabrique du western européen, diffusion du vendredi 02 novembre 2018 à 22h20

Lucky Luke, diffusion du mardi 11 septembre 2018 à 22h25

Un Lucky hybride où James Huth peine à marier un hommage ambitieux à Sergio Leone (avec une belle utilisation de l'espace et des décors) à une farce un peu lourde façon Brice de Nice. Au final, son western est plus ravioli que spaghetti. Critique : Film de James Huth (France, 2009). Scénario : Sonja Shillito, James Huth et Jean Dujardin. 100 mn. Inédit. Avec Jean Dujardin, Sylvie Testud, Daniel Prévost, Alexandra Lamy.Genre : bancal.On le pressent tout de suite : James Huth a le cul entre deux chaises - entre deux selles. On voit bien ce qu'il cherche à faire : un western spaghetti à la française. Ainsi, il prête au cow-boy à la chemise jaune un trauma d'enfance à la Charles Bronson dans Il était une fois dans l'Ouest. Et il utilise l'espace aussi bien que Tonino Valerii dans Mon nom est personne. La première confrontation entre Lucky (Jean Dujardin) et Pat Poker (Daniel Prévost), épatante joute de tireurs en clair-obscur, ou le final dans le casino en plein désert sont de très bons moments, fidèles, qui plus est, à l'esprit de la BD de Goscinny et Morris.Pourquoi, alors, s'est-il senti obligé d'injecter du Brice de Nice dans son hommage décalé ? Des producteurs shérifs l'y ont-ils forcé, croyant satisfaire les fans de Dujardin ? L'acteur hésite entre premier et second degré et laisse le champ libre à ses partenaires, plus desperados : Sylvie Testud, rigolote en Calamity Jane, Michaël Youn, agaçant comme il faut en Billy the Kid, ou Melvil Poupaud, qui s'amuse à caricaturer son image d'acteur intello. Bref, c'est un western ravioli : la pâte est bonne, mais la farce est un peu lourde.

Lucky Luke, diffusion du dimanche 02 septembre 2018 à 21h00

Lucky Luke, diffusion du dimanche 06 août 2017 à 22h15

En quelques années, Daisy Town est devenue un immense no man's land où les gangsters Billy The Kid et Pat Poker font régner la terreur à coups de colts. Parce qu'il est né dans cette ville du Far West, Lucky Luke est envoyé sur place pour rétablir l'ordre. Là, il va croiser certains de ses vieux ennemis, comme Jesse James et Calamity Jane. Il sera aussi confronté aux démons de son enfance, comme la mort de son père, et rencontrera l'amour, sous les traits de Belle Starr, une ensorcelante chanteuse de saloon... -- Critique : Un Lucky hybride où James Huth peine à marier un hommage ambitieux à Sergio Leone (avec une belle utilisation de l'espace et des décors) à une farce un peu lourde façon Brice de Nice. Au final, son western est plus ravioli que spaghetti.
