Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

L’homme de chevet, diffusion du mardi 02 avril 2019 à 20h55

Un ex-boxeur alcoolique est engagé comme homme de compagnie par une belle tétraplégique. Ridicule pour un film français d'oser les grands sentiments, l'exotisme poisseux, le romanesque façon John Huston ? Non, culotté et généreux. Critique : | Genre : mélo maousse. Une fière et belle tétraplégique, recluse dans une maison de Carthagène avec sa gouvernante héroïnomane, réapprend à vivre grâce à un ex-boxeur alcoolique qu’elle a pris comme homme de compagnie. Un vieux film de John Huston adaptant Tennessee Williams ? Non, un ­premier film français qui ne craint pas de la jouer à l’ancienne, avec exotisme moite, dialogues très écrits et sentiments bigger than life. Bien sûr, beaucoup riront de la double rédemption de la battante au corps brisé et du loser à la gueule cassée. Pourtant, la force de ce mélo aux couleurs violentes est d’oser le romanesque, le vrai, celui qui peut, oui, être sur le fil du ridicule, dans un cinéma français qui se spécialise dans la demi-teinte et le minimalisme des sentiments. En gros, L’Homme de chevet est l’anti-Mademoiselle Chambon, alors que les deux films sont adaptés du même auteur, Eric Holder. On se réjouit de retrouver Christophe Lambert, notre Mickey Rourke, dans un rôle qui lui va comme un gant : un mec largué, qui a pris des gnons, mais qui a encore le ressort du désespoir. Face à lui, Sophie Marceau irradie, hollywoodienne, teint de porcelaine et verbe haut.

Le rôle de la moto au cinéma

L’homme de chevet, diffusion du lundi 22 janvier 2018 à 23h05

Un ex-boxeur alcoolique est engagé comme homme de compagnie par une belle tétraplégique. Ridicule pour un film français d'oser les grands sentiments, l'exotisme poisseux, le romanesque façon John Huston ? Non, culotté et généreux. Critique : Une fière et belle tétraplégique, recluse dans une maison de Carthagène avec sa gouvernante héroïnomane, réapprend la vie grâce à un ex-boxeur alcoolique qu'elle a pris comme homme de compagnie. Un vieux film de John Huston adaptant Tennessee Williams ? Non, un premier film français qui ne craint pas de la jouer à l'ancienne, avec exotisme moite, dialogues très écrits et sentiments « bigger than life ». Bien sûr, certains riront : ils ne croiront pas une minute à la double rédemption de la battante au corps brisé et du loser à la gueule cassée. Pourtant, la force de ce mélo aux couleurs violentes est d'oser le romanesque, le vrai, celui qui peut, oui, être sur le fil du ridicule, dans un cinéma français qui se spécialise de plus en plus dans la demi-teinte et le minimalisme des sentiments. En gros, L'Homme de chevet est l'anti-Mademoiselle Chambon, alors que les deux films sont adaptés du même auteur, Eric Holder. On se réjouit de retrouver Christophe Lambert, notre Mickey Rourke à nous, dans un rôle qui lui va comme un gant : un mec largué, qui a pris des gnons, mais a encore le ressort du désespoir. Face à lui, Sophie Marceau irradie, hollywoodienne, teint de porcelaine et verbe haut. Du cinoche, quoi.

Le rôle de la moto au cinéma

L’homme de chevet, diffusion du lundi 07 août 2017 à 20h55

A Carthagène, en Colombie, Léo, un ancien boxeur, se détruit consciencieusement dans l'alcool. Par l'intermédiaire d'un ami, il se retrouve engagé par Muriel, une femme tétraplégique clouée au lit depuis un terrible accident de voiture. Il doit désormais jouer le garde-malade, lui faire la cuisine, s'occuper de ses besoins et supporter sa mauvaise humeur. D'abord gêné par l'intimité forcée avec Muriel, Léo ne sait pas vraiment comment se comporter avec elle : leurs relations sont ponctuées de heurts et de propos agressifs. Mais les querelles s'évanouissent et, peu à peu, ces deux êtres s'apprivoisent. Muriel, dévoreuse de livres, demande à Léo de lui faire la lecture... -- Critique : A Carthagène, un ex-boxeur alcoolique est engagé comme homme de compagnie par une belle tétraplégique. Ridicule pour un film français d'oser les grands sentiments, l'exotisme poisseux, le romanesque façon John Huston ? Non, culotté et généreux.