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Le rôle de la moto au cinéma

Les voleurs, diffusion du vendredi 09 novembre 2018 à 00h45

Derrière un fait divers meurtrier, tout un faisceau de trajectoires : celles d'un flic et de son frère voyou, mais aussi d'une jeune kleptomane et d'une prof de fac solitaire. Un Téchiné âpre et urbain, à l'architecture éclatée, porté par Auteuil et Deneuve en perdants magnifiques. Critique : Il faut voir Catherine Deneuve en universitaire vulnérable, sommée d’improviser un cours de philo sur l’argent pour un jeune trafiquant nerveux qui la raccompagne en voiture. Quand elle s’exécute avec sérieux, le garçon finit par augmenter le volume de la musique pour mieux la faire taire… C’est toute la cruauté des Voleurs, film âpre, coupant, à l’architecture éclatée, où le conflit et la trahison, au mieux l’incompréhension régissent les rapports. Derrière un fait divers meurtrier se dessine un faisceau de trajectoires (celles d’un flic et de son frère voyou, mais aussi celles d’un enfant, d’une jeune kleptomane…). La clé de la survie est l’agressivité, et les plus désirés sont aussi ceux qui savent le mieux blesser. Dans cette guerre des nerfs et des sentiments, deux ennemis finissent par faire la paix, parce qu’ils aiment la même fuyarde (Laurence Côte) et que leurs solitudes se ressemblent : le flic (Auteuil) et la prof (Deneuve, donc). Leurs tête-à-tête mélancoliques, devant un verre ou un repas, ressuscitent l’inoubliable couple de perdants, frère et sœur, de Ma saison préférée. L’automne leur va toujours aussi bien.

Le rôle de la moto au cinéma

Les voleurs, diffusion du lundi 22 octobre 2018 à 20h55

Derrière un fait divers meurtrier, tout un faisceau de trajectoires : celles d'un flic et de son frère voyou, mais aussi d'une jeune kleptomane et d'une prof de fac solitaire. Un Téchiné âpre et urbain, à l'architecture éclatée, porté par Auteuil et Deneuve en perdants magnifiques. Critique : | Genre : casse romanesque. Il faut voir Catherine Deneuve en universitaire vulnérable, sommée d’improviser un cours de philo sur l’argent à un jeune trafiquant nerveux qui la raccompagne en voiture. Quand elle s’exécute avec sérieux, le garçon finit par augmenter le volume de la musique pour mieux la faire taire… C’est toute la cruauté des Voleurs, film âpre, coupant, à l’architecture éclatée, où le conflit et la trahison, au mieux l’incompréhension, régissent les rapports. Derrière un fait divers meurtrier se dessine un faisceau de trajectoires individuelles (celles d’un flic et de son frère voyou, mais aussi celles d’un enfant, d’une jeune kleptomane…). La clé de la survie est l’agressivité, et les plus désirés sont aussi ceux qui savent le mieux blesser. Dans cette guerre des nerfs et des sentiments, deux ennemis finissent par faire la paix, parce qu’ils aiment la même fuyarde (Laurence Côte) et que leurs solitudes se ressemblent : le flic (Auteuil) et la prof (Deneuve, donc). Leurs tête-à-tête mélancoliques, devant un verre ou un repas, ressuscitent l’inoubliable couple de perdants, frère et sœur, de Ma saison préférée. L’automne leur va toujours très bien.