Diffusions passées:
Les sept péchés capitaux, L’avarice : le dossier Cons-Boutboul, diffusion du mercredi 07 juin 2017 à 09h40
En 1985, Jacques Perrot, avocat d'affaires brillant, époux de Darie Boutboul, la femme jockey, est retrouvé mort ; les soupçons se portent sur la belle-mère. -- Critique : En 1994, l'intrigante Marie-Elisabeth Cons-Boutboul est condamnée à quinze ans de réclusion pour avoir commandité le meurtre de son gendre... Semée de chausse-trapes et digne d'un roman noir, cette extraordinaire affaire donne lieu à une dissection efficace, bien qu'un peu plan-plan.
Les sept péchés capitaux, La paresse : l’affaire Martinelli, diffusion du mercredi 07 juin 2017 à 08h40
Retour sur le drame qui a secoué la ville de Bastia et la France entière au mois de mars 2002 : l'assassinat du patron d'une pizzeria par son fils. -- Critique : En 2005, Pierre-Louis Martinelli a écopé de vingt-cinq ans de réclusion pour avoir tué son père, patron de Chez Gino, glacier de Bastia. Retour minutieux sur cette affaire aux fascinants contours psychologiques. Le doc passionne sans sombrer dans le sensationnalisme.
Les sept péchés capitaux, La luxure : l’affaire Yveline Grenthe, diffusion du mardi 06 juin 2017 à 09h40
Si les gendarmes n'avaient pas trouvé le corps d'Yveline, jeune informaticienne, personne n'aurait jamais rien su de ce qui se passait chez René Bellefroid. A Douai, tout le monde connaissait et respectait ce richissime industriel, jusqu'à la découverte du cadavre aux chevilles entravées, corde au cou, soutien-gorge dégrafé. René Bellefroid organisait, pour quelques amis choisis, des soirées en tenue de cuir et clous, où les convives jouaient du fouet. Yveline est-elle morte accidentellement au cours d'une de ces soirées ? A-t-elle été assassinée par l'ancienne maîtresse jalouse de monsieur Bellefroid ? -- Critique : En mars 2001, le corps d'une jeune femme est retrouvé dans la maison d'un richissime industriel. Yveline Grenthe semble avoir trouvé la mort au cours d'une soirée sadomasochiste. Si les différentes hypothèses sont ici bien relatées, la mise en scène frôle parfois le grotesque.
Les sept péchés capitaux, L’orgueil : un casse pour deux, diffusion du mardi 06 juin 2017 à 08h40
A Nice, en 1976, Spaggiari et sa bande, surnommée «Le gang des égoutiers», avaient creusé un tunnel pour accéder à la salle des coffres de la Société générale. -- Critique : Un fait divers par péché capital : c'est le principe de cette série documentaire tendance thriller musclé. Ce volet consacré à l'orgueil revient sur le casse de la Caisse d'épargne de Marseille en 1987, et sur l'enquête ruinée par le conflit d'ego entre deux policiers.
Les sept péchés capitaux, L’envie : le cas Flactif, diffusion du lundi 05 juin 2017 à 09h40
Avril 2003 : les cinq membres de la famille Flactif disparaissent de leur chalet, au Grand Bornand, dans les Alpes. L'enquête s'oriente d'abord vers le crime crapuleux ou la vengeance. Les gendarmes ont en effet découvert les nombreuses malversations et escroqueries du père de famille. Puis l'incroyable vérité éclate : la famille a été massacrée par un voisin, jaloux de leur chalet et de leur grosse voiture.
Les sept péchés capitaux, La gourmandise : Sagawa, le cannibale, diffusion du lundi 05 juin 2017 à 08h40
En juin 1981, Issei Sagawa, un Japonais qui étudie à Paris, invite une étudiante néerlandaise à un dîner en tête à tête : il la tue, puis la mange. -- Critique : En 1981, à Paris, l'étudiant japonais Issei Sagawa tue une jeune Hollandaise avant de prélever sur son corps sept kilos de chair qu'il mange en partie. Associé de manière un peu désinvolte au « péché de gourmandise », ce volet de la collection se révèle le plus probant.
Les sept péchés capitaux, La colère : l’affaire Richard Durn, diffusion du vendredi 02 juin 2017 à 09h40
En mars 2002, Richard Durn, un jeune homme dépressif, fait irruption à la mairie de Nanterre et fait feu sur les élus assemblés ; il s'est suicidé lors de son interrogatoire. -- Critique : Série documentaire (7/7). Réalisation : Claire Denavarre (France 2006). 52 mn. Inédit. Le cycle de cette série consacrée à de célèbres affaires judiciaires, dont chaque épisode illustre astucieusement l'un des sept péchés capitaux, se clôt sur la tuerie de Nanterre perpétrée, le 26 mars 2002, par Richard Durn à la mairie de la ville. Nous avons tous en mémoire ce carnage incroyable et le suicide, à peine un jour et demi après, de son auteur. Mais qui est donc cet homme de 33 ans, inconnu des services de police, qui a attendu la toute fin d'un conseil municipal pour faire subitement feu sur les élus - en un peu moins d'une minute, il tue huit d'entre eux et en blesse quatorze ? Comment expliquer un tel acte de barbarie, qui plus est, gratuit ? Une à une, les pistes de réponse sont méticuleusement explorées, en partie grâce aux témoignages de personnages clés. Cette fois, les souvenirs de Gael, le meilleur ami de Richard, ceux de son médecin de famille et du responsable de l'association humanitaire pour laquelle travaillait l'assassin nourrissent son portrait. Après un retour sur l'enfance sans père de Richard, l'analyse de sa santé mentale fait l'objet d'un long débat entre un psychiatre, qui conclut à de la schizophrénie, et ses proches, qui avancent une dépression pro-fonde et un manque d'estime de soi évident. Son journal intime en atteste : Durn, à 30 ans, se sentait inutile et bon à rien. Pour lui, la destruction sera l'unique façon d'exister. Centré sur la personnalité du criminel, le film traîne parfois un peu en longueur mais met remarquablement en lumière la dualité profonde de cet individu, orgueilleux et vulnérable, sensible, à l'extrême, à l'absurdité de la vie. Florence Broizat
