Diffusions passées:
Les saisons, diffusion du lundi 24 décembre 2018 à 22h20
Regard poétique et prouesses techniques : Jacques Perrin explore les trésors de la forêt, partagés par l'homme et les animaux depuis la fin de l'ère glaciaire. Critique : Au-delà des trésors d'invention technique déployés pour s'approcher au plus près des animaux (technique de l'« imprégnation », usage de drones...), les documentaires de Jacques Perrin ont quelque chose de miraculeux, de quasi démiurgique, dans leur capacité à nous faire contempler ce qu'aucun homme n'est, par nature, en mesure de voir. Après avoir volé en formation avec les oies cendrées (Le Peuple migrateur) et nagé au milieu des rorquals (Océans), le spectateur des Saisons est invité dans le terrier d'un renard, ou à partager le repas d'un lynx. Quiconque s'est déjà promené en forêt sans apercevoir plus que le panache d'un écureuil appréciera la prouesse et la leçon d'écologie, assénée en douceur, pour plus d'efficacité. C'est au coeur de la Grande Forêt, celle qui a recouvert toute l'Europe à la fin du dernier âge glaciaire, il y a vingt mille ans, que nous sommes invités à pénétrer. Aucune trace d'homme dans cette épopée car elle est racontée du seul point de vue des animaux, qui ont toujours fui les chasseurs-cueilleurs que nous fûmes. Volontairement optimiste, le film évoque, sans jouer les Cassandre, les impasses de l'agriculture chimique et de l'étalement urbain, vecteurs de déforestation. « Il faut faire des films politiques sur la nature, reconnaît Jacques Perrin. Ne pas trop en dire, laisser parler les images. Le discours, c'est à chaque spectateur de le trouver. » — Jérémie Couston
Les saisons, diffusion du vendredi 12 mai 2017 à 00h00
Il y a 12 000 ans, la planète connaît un réchauffement brutal qui met fin à la dernière ère glaciaire et change radicalement la physionomie du continent européen. La forêt s'installe et permet à de multiples espèces animales de se développer. Les hommes deviennent chasseurs-cueilleurs. Ils interviennent de plus en plus sur leur environnement et la déforestation commence. Au plus près d'espèces sauvages comme les ours, les chevaux, les lynx ou les loups, les réalisateurs reviennent sur l'histoire de ces territoires que l'homme partage avec les animaux, de la forêt profonde à la campagne riante... -- Critique : Dans la lignée de ses autres documentaires (Le Peuple migrateur), associant regard poétique et prouesses techniques, Jacques Perrin explore les trésors de la forêt, que l'homme partage avec les animaux depuis la fin de la dernière ère glaciaire.
