Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Les quatre filles du docteur March, diffusion du vendredi 26 janvier 2018 à 13h35

Les Etats-Unis sont à feu à sang pendant la guerre de Sécession. Alors que son mari est retenu au front, Marmee March vit avec ses quatre filles, Amy, Meg, Jo et Beth. Malgré la difficulté de leur condition, elle les élève avec soin et tendresse. Jo devient bientôt l'amie de leur jeune voisin, Laurie Lawrence. Grâce à cette relation, les quatre soeurs sont invitées au bal donné par la famille du jeune homme. C'est l'occasion pour elles d'échapper à la morosité de leur vie quotidienne et d'oublier pour un temps les problèmes d'argent. Mais la réalité refait bien rapidement surface. Les quatre filles apprennent que leur père a été sérieusement blessé dans les combats... Critique : | Genre : pour lendemain de fête. Les enfants (de corps ou d’esprit) qui ont aimé la version de Gillian Armstrong risquent de s’ennuyer. Sauf s’ils comptent le nombre de fois où les violons balaient l’émotion. Sauf s’ils étudient minutieusement les tenues nocturnes des quatre sœurs, qui valent leur pesant de cacahuètes. Sauf s’ils fixent leur attention sur l’excellente Margaret O’Brien, troisième de la fratrie, aussi fine et sensible que dans Le Chant du Missouri.

Le rôle de la moto au cinéma

Les quatre filles du docteur March, diffusion du lundi 08 janvier 2018 à 13h30

Le rôle de la moto au cinéma

Les quatre filles du docteur March, diffusion du mardi 26 décembre 2017 à 20h55

Quatrième fois que le roman est adapté et, quatrième fois que ça marche ! Allez, vous reprendrez bien un Kleenex ! Critique : Film de Gillian Armstrong (Little Women, USA, 1994). Scénario : Robin Swicord, d'après le roman de Louisa May Alcott. 120 mn. VF. Avec Winona Ryder : Jo. Susan Sarandon : Mme March. Trini Alvarado : Meg. Kirsten Dunst : Amy enfant. Samantha Mathis : Amy adolescente. Claire Danes : Beth. Genre : mélo magnifique. On aurait pu craindre le pire : tricots au coin du feu, cavalcade de déguisements dans le grenier, et cette inimitable façon qu'ont les cinq visages - les quatre filles, la mère, éventuellement le chat - de rentrer pile-poil dans le cadre ! Et puis, au sixième Kleenex (c'est-à-dire à la moitié du film), on admet que cette quatrième adaptation du roman pour jeunes filles de Louisa May Alcott rejoint au panthéon des mélos tire-larmes le classique de Cukor de 1933. Sans faire oublier Katharine Hepburn, Winona Ryder est radieuse, et le reste de la distribution possède une homogénéité et un charme exceptionnels. L'adaptation n'est pas seulement soignée, elle est intelligente : la cinéaste australienne Gillian Armstrong et sa productrice Denise Di Novi rompent avec une tradition toute « machollywoodienne », pour s'interroger sans provocation sur la place de la femme dans la société. Elles restituent la modernité du roman, en jouant avec brio de la similitude des époques : la famille n'est-elle pas redevenue une valeur refuge ? Un film réalisé avec goût et élégance : ici, le sentimentalisme n'est pas déplacé ! Aurélien Ferenczi