Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Les petits secrets des grands tableaux, «La Ronde de nuit», 1642, Rembrandt, diffusion du samedi 01 février 2020 à 07h05

Saison : 3 - Dans «La Ronde de nuit», Rembrandt fait de son portrait grandeur nature d'une milice civile une métaphore joyeuse de la puissante capitale hollandaise.

Le rôle de la moto au cinéma

Les petits secrets des grands tableaux, «Polichinelle et Saltimbanques», 1793, Tiepolo, diffusion du dimanche 03 mars 2019 à 04h00

Saison : 2 - L'une des toutes dernières fresques peintes par Domenico Tiepolo, dans l'intimité de sa villa familiale, est une vibrante métaphore du destin de Venise.

Le rôle de la moto au cinéma

Les petits secrets des grands tableaux, «Le Négrier», 1840, J.M.W. Turner, diffusion du samedi 23 février 2019 à 06h15

Saison : 4 - Trente ans après l'abolition de la traite négrière par le Royaume-Uni, Turner peint de sa touche tourmentée le portrait d'une Angleterre en pleine modernisation.

Les petits secrets des grands tableaux, «Men of the Docks», 1912, Bellows, diffusion du jeudi 21 février 2019 à 03h15

Saison : 4 - George Bellows, rattaché à la Ashcan School, principal mouvement pictural aux Etats-Unis entre les années 1910 et 1930, capture la vie des classes défavorisées.

Les petits secrets des grands tableaux, «Men of the Docks», 1912, Bellows, diffusion du dimanche 17 février 2019 à 19h15

Les petits secrets des grands tableaux, «Le Négrier», 1840, J.M.W. Turner, diffusion du dimanche 10 février 2019 à 19h15

Le rôle de la moto au cinéma

Les petits secrets des grands tableaux, «Polichinelle et Saltimbanques», 1793, Tiepolo, diffusion du dimanche 10 février 2019 à 06h00

Les petits secrets des grands tableaux, «Bal du moulin de la Galette», 1876, Renoir, diffusion du dimanche 27 janvier 2019 à 19h15

Saison : 4 - Dans le «Bal du moulin de la Galette», Auguste Renoir peint un moment de convivialité qui réunit ouvriers exploités, artistes désargentés et prostituées dénigrées.

Le rôle de la moto au cinéma

Les petits secrets des grands tableaux, «La Vie mélangée», 1907, Wassily Kandinsky, diffusion du mardi 18 décembre 2018 à 04h10

Sur des commentaires dits par Clémentine Célarié, un gros plan en animation sur «La Vie mélangée», feu d'artifice de touches colorées, de Wassily Kandinsky. Critique : Ode chamarrée à la Russie éternelle, La Vie mélangée se déploie comme une vaste scène de paysannerie festive. Moujiks, chevaliers, saints, sorcière et moult figures du folklore russe tourbillonnent sur fond de colline, surmontée par les tours crénelées du Kremlin. Le chromatisme vif de ce panorama lumineux semble placer l'auteur du tableau dans le sillage de Matisse, Vlaminck, Derain ou Signac... Kandinsky, qui a peint l'oeuvre à Sèvres, en 1907, se revendique plutôt des harmonies sauvages de Gauguin. Examinant ce paysage atemporel comme l'expression sereine d'un âge d'or évanoui, le documentaire discerne dans les débuts picturaux du fondateur de l'abstraction une revendication sourde. Ni enclin à rejoindre le mouvement des réalistes russes, les Ambulants (Ilya Repine, Ivan Chichkine), ni désireux d'embrasser le rationalisme occidental, Kandinsky ébauche sa vision onirique et païenne. Cheminant entre passé, futur, empire tsariste et révolution d'Octobre, le film attribue au penchant originel du Moscovite pour les contes populaires les rugosités colorées qui perdureront, immuables, dans ses peintures non figuratives. Disséminée entre Moscou, Paris, Saint-Pétersbourg et la province reculée de Vologda — où se situe le village de La Vie mélangée —, l'attrayante plongée dans la matrice slave de Kandinsky explore la symbolique de celui qui entendait égaler sur la toile Wagner et Dostoïevski. — Hélène Rochette

Le rôle de la moto au cinéma

Les petits secrets des grands tableaux, «La Tentation de saint Antoine», 1501, Jérôme Bosch, diffusion du dimanche 14 octobre 2018 à 23h55

Un décryptage ludique et numérique de «La Tentation de saint Antoine», oeuvre majeure du peintre néerlandais Jérôme Bosch, dont on célèbre en 2016 les 500 ans de la mort. Critique : Assailli par une sarabande de monstres joufflus, de sorcières lascives, de démons ­rigolards et fessus, saint Antoine résiste aux offensives du Malin. Allégorie de son combat contre les puissances du diable, le triptyque de La Tentation, peint par Bosch à l'orée du XVIe siècle, illustre les failles d'une époque charnière, en proie au doute et aux terreurs millénaristes. Transbahutant le saint guérisseur aux quatre coins d'un panorama tumultueux, sur fond d'incendie, d'orages et de marécages grouillants, l'artiste flamand considère l'honorable figure comme un esprit vulnérable. Ce film captivant ausculte avec érudition l'univers fantasmagorique de Jérôme Bosch. Carlos Franklin rapproche cette vision torturée des « diableries » médiévales, présentes dans l'enluminure, des excès des processions carnavalesques. Juxtaposant les références, jonglant avec les écrits contemporains du peintre — La Nef des fous de Sebastian Brant, L'Eloge de la folie d'Erasme —, le réalisateur (1) démêle les signes ésotériques et pénètre une iconographie complexe. A l'aide de gravures qu'il désosse et décode, il redonne à l'artiste, disparu il y a cinq cents ans, toute sa grandeur. Celle d'un ironiste au trait acéré qui raillait avec liberté sa société, gangrenée par les vices d'une Eglise corrompue. — Hélène Rochette   (1) Carlos Franklin a aussi réalisé en réalité virtuelle un court métrage immersif somptueux sur La Tentation de saint Antoine à voir sur Arte 360 (sites.arte.tv/360/fr).