Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Les Nouveaux Sauvages, diffusion du jeudi 20 septembre 2018 à 01h30

Sketchs sur des pétages de plombs, dans le style comédie à l'italienne. Meilleur moment : le prologue sur les passagers d'un avion. Après, ça se gâte un peu. Critique : | Genre : les petits monstres. Une suite de sketchs sur des pétages de plombs, avec quelques références pour cinéphiles : l’un des épisodes évoque Duel, de Spielberg, un autre est une variation burlesque sur l’un des films les moins connus de Nuri Bilge Ceylan, Les Trois Singes. Mais tout, jusqu’au titre, prétend rappeler la comédie italienne de jadis. Problème : si les histoires sont caustiques à souhait pour la plupart, elles sont médiocrement filmées. Pis que tout : le réalisateur, qui se voudrait truculent, ne l’est pas… On aura tout de même de l’indulgence pour l’histoire du brave type qui sombre dans la délinquance par la faute d’une voiture mal garée et de la bêtise de fonctionnaires particulièrement bornés. Mais c’est, de loin, le prologue qui est le plus drôle. Dans un avion, un critique musical quinquagénaire drague une top model. Ils se découvrent une connaissance commune : lui a laminé cet homme lors d’un examen, elle l’a trompé avec son meilleur ami qui, quelle coïncidence, fait partie du vol… Peu à peu, comme dans un roman d’Agatha Christie, on réalise que tous les passagers ont eu affaire à cet individu qui, en pleine crise, les a réunis. C’est affreux, suave et méchant. Impla­cable comme la fatalité en marche.

Le rôle de la moto au cinéma

Les nouveaux sauvages, diffusion du mercredi 29 août 2018 à 20h55

Sketchs sur des pétages de plombs, dans le style comédie à l'italienne. Meilleur moment : le prologue sur les passagers d'un avion. Après, ça se gâte un peu. Critique : | Genre : les petits monstres. Une suite de sketchs sur des pétages de plombs, avec quelques références ­cachées pour cinéphiles : l’un des épisodes évoque Duel, de Spielberg, un autre est une variation burlesque sur l’un des films les moins connus de Nuri Bilge Ceylan, Les Trois Singes. Mais tout, jusqu’au titre, prétend rappeler d’abord la grande comédie italienne de jadis. Problème : si les histoires sont caustiques à souhait pour la plupart, elles sont médiocrement filmées. Pis que tout : le réalisateur, qui se voudrait truculent, ne l’est pas… On aura tout de même de l’indulgence pour l’histoire du brave type (Ricardo Darín) qui sombre dans la délinquance par la faute d’une voiture mal garée et de la bêtise de fonctionnaires particulièrement bornés. Mais c’est, de loin, le pro logue qui est le plus drôle. Dans un avion, un critique musical quinquagénaire drague une top model. Ils se découvrent une connaissance commune : lui l’a laminé lors d’un examen. Elle l’a trompé avec son meilleur ami qui, quelle coïncidence, fait partie du vol… Peu à peu, comme dans un roman d’Agatha Christie, on réalise que tous les passagers ont eu affaire à cet homme qui, en pleine crise, les a réunis. C’est affreux, suave et méchant. Impla­cable comme la fatalité en marche.

Le rôle de la moto au cinéma

Les nouveaux sauvages, diffusion du mercredi 28 mars 2018 à 22h45

Sketchs sur des pétages de plombs, dans le style comédie à l'italienne. Meilleur moment : le prologue sur les passagers d'un avion. Après, ça se gâte un peu. Critique : A Cannes, entre deux films exigeants, on avait donc vu en compétition officielle ce film argentin. Une suite de sketches sur des pétages de plomb, avec quelques références cryptées pour cinéphiles : l'un des épisodes évoque Duel, de Steven Spielberg, un autre est une variation burlesque sur l'un des films les moins connus de Nuri Bilge Ceylan, Les Trois Singes. Mais tout, jusqu'au titre, prétend rappeler d'abord la grande comédie italienne de jadis : les films de Pietro Germi, d'Ettore Scola et, bien sûr, Les Monstres de Dino Risi et sa suite, au moins aussi réussie. Problème : si les histoires sont caustiques à souhait pour la plupart, elles sont filmées avec les pieds. Pis que tout : le réalisateur, qui se voudrait truculent, n'est que vulgaire. Et ça, ça ne pardonne pas... On aura tout de même de l'indulgence pour l'histoire du brave type (Ricardo Darín) qui sombre dans le terrorisme par la faute d'une voiture mal garée et de la bêtise de fonctionnaires particulièrement bornés. Mais c'est, de loin, le prologue qui est le plus drôle. Dans un avion, un critique musical quinquagénaire drague une top model. Ils se découvrent une connaissance commune : un certain Pasternak. Lui l'a laminé lors d'un examen. Elle l'a trompé avec son meilleur ami qui, quelle coïncidence, fait partie du vol... Peu à peu, comme dans un roman d'Agatha Christie, on réalise que tous les passagers ont eu affaire à ce Pasternak qui, en pleine crise, les a réunis. C'est affreux, suave et méchant. Implacable comme la fatalité en marche.

Le rôle de la moto au cinéma

Les Nouveaux Sauvages, diffusion du mercredi 06 décembre 2017 à 22h30