Diffusions passées:

Les fautes d’orthographe, diffusion du dimanche 11 mars 2018 à 21h00

L'internat d'un collège des années 60, le bouillonnement des sens et l'envie de rébellion face une discipine de plomb : dans une ambiance de déjà-vu, une vraie finesse de touche. Critique : Film de Jean-Jacques Zilbermann (France, 2004). 95 mn. Avec Damien Jouillerot, Carole Bouquet, Olivier Gourmet. Genre : en attendant Mai 68. L'internat d'un collège dans les années 60. Daniel, 15 ans, fils du couple qui dirige les lieux, est complexé par son embonpoint, le retard de sa puberté et son statut de chouchou. Jusqu'au jour où son attirance pour un beau camarade de dortoir déjà très sexué devient le déclic d'une petite révolution... Dans une ambiance de déjà-vu, Jean-Jacques Zilbermann parvient à glisser quelques notes personnelles : quand il évoque le bouillonnement incontrôlable de Daniel, la relation entre ce dernier et sa mère (Carole Bouquet, très bien) et, surtout, le violent béguin, jamais nommé, qui met le feu aux poudres. Mais sans doute aurait-il fallu faire de cette passion le fil directeur du film, plutôt qu'un épisode ponctuel, pour qu'il échappe tout à fait à la compilation d'anecdotes patinées. Louis Guichard

Les fautes d’orthographe, diffusion du mercredi 30 août 2017 à 20h55

Pour son plus grand malheur, Daniel Massu, 15 ans, est le fils du directeur de l'internat dans lequel il est scolarisé. Ses camarades, le dénommé Marazelle en tête, le toisent avec méfiance, peu enclins à se lier d'amitié avec ce «fils de dirlo». La situation empire lorsqu'en entrant en troisième, Daniel est forcé de dormir au dortoir et de prendre sa douche en compagnie des autres élèves, lesquels le bizutent sans autre forme de procès. Touché par la situation désespérée dans laquelle se trouve Daniel, Zygelman, un autre garçon, finit par le prendre sous son aile. Il partage ses confitures avec lui et lui donne une idée pour gagner l'estime de ses condisciples... -- Critique : L'internat d'un collège des années 1960, le bouillonnement des sens et l'envie de rébellion face à la discipline : dans une ambiance de déjà-vu, Jean-Jacques Zilbermann parvient à glisser quelques notes personnelles, avec une vraie finesse de touche.