Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Les deux amis, diffusion du samedi 16 juin 2018 à 02h00

Deux garçons, une fille, quelle possibilité ? Le premier long métrage, très inspiré par la Nouvelle Vague, de Louis Garrel. Charmeur et charmant. Critique : | Genre : triangle amoureux. Deux hommes, une femme, combien de possibilités ? Dans son court métrage La Règle de trois (2011), Louis Garrel se filmait en couple avec Golshifteh Farahani, confronté à la présence envahissante d’un pote dépressif (Vincent Macaigne). Le même trio est réuni dans son premier long métrage, avec l’actrice franco-iranienne dans le rôle de l’élément perturbateur. Les Deux Amis transpose l’intrigue romantique des Caprices de Marianne dans la grisaille réaliste du Paris d’aujourd’hui. Clément, un amoureux maladroit (Macaigne, dans son registre habituel d’écorché vif obsessionnel), demande à son meilleur ami, un séducteur tout aussi immature (Garrel), de l’aider à conquérir une femme insaisissable. Mais Abel le « tombeur » succombe à son tour au charme de la belle Mona… Si l’argument est banal, Louis Garrel lui donne une certaine fraîcheur, par son habileté à créer la surprise. Le film ose d’étonnantes scènes de burlesque potache, allie la légèreté des situations à la gravité des sentiments, alterne tension soudaine et pauses contemplatives. Déambulations en liberté dans les rues de Paris, dialogues un rien précieux : l’influence de la Nouvelle Vague est assumée. Mais le vrai « plus » de ce film charmeur jusque dans sa modestie, c’est sa vision singulière de l’amitié. Un sentiment qui, pour le fils de Philippe Garrel, est aussi intense et peut-être plus complexe encore que l’amour.

Le rôle de la moto au cinéma

Les deux amis, diffusion du vendredi 01 juin 2018 à 01h35

Le rôle de la moto au cinéma

Les deux amis, diffusion du lundi 21 mai 2018 à 22h35

Deux garçons, une fille, quelle possibilité ? Le premier long métrage, très inspiré par la Nouvelle Vague, de Louis Garrel. Charmeur et charmant. Critique : | Genre : les caprices de Mona. Deux hommes, une femme, combien de possibilités ? Dans son court métrage La Règle de trois (2011), Louis Garrel se filmait en couple avec Golshifteh Farahani, confronté à la présence envahissante d'un vieux pote dépressif incarné par Vincent Macaigne. Le même trio est réuni dans son premier long métrage avec, désormais, l'actrice iranienne dans le rôle de l'élément perturbateur. Les Deux Amis transpose l'intrigue romantique des Caprices de Marianne dans la grisaille réaliste du Paris d'aujourd'hui. Clément, un amoureux maladroit (Macaigne, dans son registre habituel d'écorché vif obsessionnel), demande à son meilleur ami, un séducteur tout aussi immature que lui (Garrel), de l'aider à conquérir une jeune femme insaisissable. Mais Abel le « tombeur » succombe à son tour au charme de la belle Mona... Si l'argument est des plus banals, Louis Garrel parvient à lui redonner une certaine fraîcheur, par son habileté à créer la surprise. Le film ose d'étonnantes scènes de burlesque potache, allie la légèreté des situations à la gravité des sentiments, alterne tension soudaine et pauses contemplatives. Déambulations en liberté dans les rues de Paris, dialogues un rien précieux : l'influence de la Nouvelle Vague est assumée. Mais le vrai « plus » de ce film charmeur jusque dans sa modestie, c'est sa vision singulière de l'amitié. Un sentiment qui, pour le fils de Philippe Garrel, est aussi intense et peut-être plus complexe encore que l'amour. — Samuel Douhaire