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Les damnés du climat, diffusion du mercredi 29 janvier 2020 à 00h15
Bordé par le Tchad, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, le lac Tchad, quatrième plus grande réserve d'eau douce d'Afrique, a perdu en quarante ans 90 % de sa surface. Parfois, l'affaiblissement de la mousson est tel que le lac ne franchit pas les frontières, privant certains Etats de l'accès à l'eau. De nombreux habitants du Sahel ont quitté la région en raison de la hausse des températures, qui rend la vie sur place quasi impossible. Le nombre d'individus forcés de fuir les changements climatiques a augmenté de façon spectaculaire depuis les années 1990.
Les damnés du climat, diffusion du vendredi 23 novembre 2018 à 09h40
Bordé par le Tchad, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, le lac Tchad, quatrième plus grande réserve d'eau douce d'Afrique, a perdu en quarante ans 90 % de sa surface. Parfois, l'affaiblissement de la mousson est tel que le lac ne franchit pas les frontières, privant certains Etats de l'accès à l'eau. De nombreux habitants du Sahel ont quitté la région en raison de la hausse des températures, qui rend la vie sur place quasi impossible. Le nombre d'individus forcés de fuir les changements climatiques a augmenté de façon spectaculaire depuis les années 1990. Critique : Il n’y a plus grand monde à ne pas y croire : dans un avenir proche, le réchauffement de la planète va générer des flux de millions de réfugiés. Ce documentaire s’emploie à le prouver, mais, surtout, il cherche à identifier les victimes potentielles. A Jakarta, par exemple, les pauvres sont les premiers à subir les conséquences de la montée des eaux. Alors que les riches se sont emparés des hauteurs de la capitale indonésienne, les habitants des bidonvilles ont de l’eau jusqu’au nombril une fois par mois, et les pieds mouillés tous les jours. Dans cinq ou dix ans, il faudra partir. Certes, ce film au rythme émollient semble avancer moins vite que le dérèglement du climat. Et certaines formulations du type « de l’avis unanime de la majorité des experts » jettent un doute sur le sérieux de l’enquête. Mais la façon originale d’aborder le sujet apporte quelques surprises. Au lieu d’aller sur les pôles pour mesurer la fonte des glaces, le documentaire met le cap sur la Sibérie, où le permafrost (sol gelé en permanence) fond dangereusement. Au-delà des maisons qui s’écroulent, le risque se situe alors dans la masse de CO2 et de méthane qui pourrait se dégager… accélérant encore le réchauffement général. Voilà qui n’aidera pas les bergers du Sahel, sujets de la dernière partie, à trouver de l’eau. Eux sont déjà des migrants climatiques.