Diffusions passées:

Les années Obama, No I Can’t, diffusion du vendredi 26 mai 2017 à 10h25

En 2012, la réélection d'Obama semble propice à réformer l'Amérique en profondeur sur des thèmes aussi capitaux que le port des armes ou l'immigration. Mais, après une série de bavures policières, c'est la question raciale qui va dominer la fin de son mandat. Cet ultime volet revient sur le massacre perpétré dans l'école primaire de Sandy Hook et l'échec d'Obama pour imposer un contrôle accru des ventes d'armes. Y sont rappelés aussi les aléas de sa réforme de l'immigration, qu'il décide de faire passer en force, par décret présidentiel. La série se clôt sur la colère grandissante des Noirs à travers le pays, qui à Ferguson, en août 2014, donne lieu à de véritables émeutes. -- Critique : L'investiture de Barack Obama, en janvier 2009 ? « On aurait dit que tout le monde était démocrate et que les jours fastes étaient revenus », se souvient un conseiller en communication... républicain. C'est dire l'extraordinaire vague d'espoir que suscita l'élection à la Maison-Blanche de cet homme de couleur qui promettait de rassembler l'Amérique. Deux mandats plus tard, cette somme documentaire remarquable repasse le film de sa présidence, entamée dans le chaos d'une crise financière monstrueuse et qui s'est achevée dans un climat plombé par les tensions raciales. Comme Norma Percy (coauteure avec Brian Lapping de Yougoslavie, suicide d'une nation européenne et d'Irak, dans les coulisses d'une guerre) nous y a habitués, son récit ne s'appuie pas sur des points de vue d'historiens et autres experts en politique américaine, mais sur les témoignages des protagonistes eux-mêmes, conseillers, ministres et, cerise sur le gâteau, Barack Obama himself. Pour l'essentiel de fervents partisans du président, donc, noteront les déçus d'Obama. Lesquels tiqueront sans doute face au portrait en creux qui se dessine peu à peu : celui d'un homme d'exception, qui aura réussi des paris impossibles (l'adoption du projet de loi sur l'assurance-maladie, l'accord sur le nucléaire iranien...) et échoué sur d'autres plans (le contrôle des armes à feu...) par la seule faute de forces hostiles — et en particulier d'un camp républicain d'une médiocrité sans bornes. Quoi qu'il en soit, cette immersion dans les coulisses du pouvoir, excellemment illustrée, nous tient en haleine de bout en bout. — Marc Belpois

Les années Obama, La guerre à reculons, diffusion du vendredi 26 mai 2017 à 09h25

En dépit des espoirs que son discours du Caire a soulevés dans le monde arabe, Obama va échouer à sortir les Etats-Unis du bourbier créé au Moyen-Orient par la guerre de George W. Bush en Irak. Face aux révoltes dans certains pays arabes et à l'embrasement de la Syrie, il donne le sentiment d'hésiter entre désengagement et intervention. C'est finalement l'Iran qui lui accorde en 2015 sa première vraie victoire diplomatique. Le bilan de sa politique étrangère est en demi-teinte. Aujourd'hui, Barack Obama affirme pourtant que sa volte-face de 2013 sur l'intervention en Syrie, proposée par la France, reste l'une des décisions «dont il est le plus fier». Cet épisode revient aussi en détail sur l'opération clandestine lancée par la CIA au Pakistan pour exécuter Ben Laden. -- Critique : L'investiture de Barack Obama, en janvier 2009 ? « On aurait dit que tout le monde était démocrate et que les jours fastes étaient revenus », se souvient un conseiller en communication... républicain. C'est dire l'extraordinaire vague d'espoir que suscita l'élection à la Maison-Blanche de cet homme de couleur qui promettait de rassembler l'Amérique. Deux mandats plus tard, cette somme documentaire remarquable repasse le film de sa présidence, entamée dans le chaos d'une crise financière monstrueuse et qui s'est achevée dans un climat plombé par les tensions raciales. Comme Norma Percy (coauteure avec Brian Lapping de Yougoslavie, suicide d'une nation européenne et d'Irak, dans les coulisses d'une guerre) nous y a habitués, son récit ne s'appuie pas sur des points de vue d'historiens et autres experts en politique américaine, mais sur les témoignages des protagonistes eux-mêmes, conseillers, ministres et, cerise sur le gâteau, Barack Obama himself. Pour l'essentiel de fervents partisans du président, donc, noteront les déçus d'Obama. Lesquels tiqueront sans doute face au portrait en creux qui se dessine peu à peu : celui d'un homme d'exception, qui aura réussi des paris impossibles (l'adoption du projet de loi sur l'assurance-maladie, l'accord sur le nucléaire iranien...) et échoué sur d'autres plans (le contrôle des armes à feu...) par la seule faute de forces hostiles — et en particulier d'un camp républicain d'une médiocrité sans bornes. Quoi qu'il en soit, cette immersion dans les coulisses du pouvoir, excellemment illustrée, nous tient en haleine de bout en bout. — Marc Belpois

Les années Obama, Le plus beau jour du président, diffusion du jeudi 25 mai 2017 à 10h20

Au début de son premier mandat, et contre l'avis de ses principaux conseillers, Barack Obama a tout risqué pour faire passer sa réforme de l'assurance santé : l'«Obamacare». Le texte est adopté à la Chambre des représentants, largement dominée par les Démocrates. Mais, au Sénat, la bataille est plus rude et Obama est obligé de faire des compromis qui affaiblissent le texte. Après une défaite surprise de la candidate des Démocrates dans le Massachusetts, Obama perd de plus sa courte majorité au Sénat. Il doit persuader Nancy Pelosi, la tenace présidente de la Chambre, d'utiliser toute son ingéniosité pour faire adopter le texte. -- Critique : L'investiture de Barack Obama, en janvier 2009 ? « On aurait dit que tout le monde était démocrate et que les jours fastes étaient revenus », se souvient un conseiller en communication... républicain. C'est dire l'extraordinaire vague d'espoir que suscita l'élection à la Maison-Blanche de cet homme de couleur qui promettait de rassembler l'Amérique. Deux mandats plus tard, cette somme documentaire remarquable repasse le film de sa présidence, entamée dans le chaos d'une crise financière monstrueuse et qui s'est achevée dans un climat plombé par les tensions raciales. Comme Norma Percy (coauteure avec Brian Lapping de Yougoslavie, suicide d'une nation européenne et d'Irak, dans les coulisses d'une guerre) nous y a habitués, son récit ne s'appuie pas sur des points de vue d'historiens et autres experts en politique américaine, mais sur les témoignages des protagonistes eux-mêmes, conseillers, ministres et, cerise sur le gâteau, Barack Obama himself. Pour l'essentiel de fervents partisans du président, donc, noteront les déçus d'Obama. Lesquels tiqueront sans doute face au portrait en creux qui se dessine peu à peu : celui d'un homme d'exception, qui aura réussi des paris impossibles (l'adoption du projet de loi sur l'assurance-maladie, l'accord sur le nucléaire iranien...) et échoué sur d'autres plans (le contrôle des armes à feu...) par la seule faute de forces hostiles — et en particulier d'un camp républicain d'une médiocrité sans bornes. Quoi qu'il en soit, cette immersion dans les coulisses du pouvoir, excellemment illustrée, nous tient en haleine de bout en bout. — Marc Belpois

Les années Obama, Yes We Can, diffusion du jeudi 25 mai 2017 à 09h25

Barack Obama et ses conseillers relatent au jour le jour les péripéties d'une présidence qui voulait changer l'Amérique. Le 4 novembre 2008, l'élection du premier président noir de l'histoire américaine, issu par son père d'une famille musulmane, fait rêver son pays, mais aussi le monde entier, d'une nouvelle ère politique de paix et de justice sociale. Sitôt élu, avant même son investiture, le président doit mettre de côté ses ambitieuses promesses de réformes pour gérer la plus grande crise économique que le monde ait connue depuis celle de 1929, et découvre que les Républicains ont résolu de le contrer par une opposition systématique. -- Critique : En quatre volets haletants, Norma Percy déroule le film de la présidence Obama. Huit années soumises au regard de ceux qui les ont vécues au plus près du pouvoir : conseillers, éminences grises, et jusqu'au locataire du bureau ovale lui-même.

Les années Obama, No I Can’t, diffusion du dimanche 07 mai 2017 à 02h55

Les années Obama, La guerre à reculons, diffusion du dimanche 07 mai 2017 à 01h55

Les années Obama, Le plus beau jour du président, diffusion du dimanche 07 mai 2017 à 00h55

Les années Obama, Yes We Can, diffusion du dimanche 07 mai 2017 à 00h00

Les années Obama, No I Can’t, diffusion du mercredi 26 avril 2017 à 01h25

En 2012, la réélection d'Obama semble propice à réformer l'Amérique en profondeur sur des thèmes aussi capitaux que le port des armes ou l'immigration. Mais, après une série de bavures policières, c'est la question raciale qui va dominer la fin de son mandat. Cet ultime volet revient sur le massacre perpétré dans l'école primaire de Sandy Hook et l'échec d'Obama pour imposer un contrôle accru des ventes d'armes. Y sont rappelés aussi les aléas de sa réforme de l'immigration, qu'il décide de faire passer en force, par décret présidentiel. La série se clôt sur la colère grandissante des Noirs à travers le pays, qui à Ferguson, en août 2014, donne lieu à de véritables émeutes. -- Critique : L'investiture de Barack Obama, en janvier 2009 ? « On aurait dit que tout le monde était démocrate et que les jours fastes étaient revenus », se souvient un conseiller en communication... républicain. C'est dire l'extraordinaire vague d'espoir que suscite l'élection à la Maison-Blanche de cet homme de couleur qui promet de rassembler l'Amérique. Deux mandats plus tard, alors qu'Obama s'apprête à quitter ses fonctions, cette somme documentaire remarquable repasse le film de sa présidence, entamée dans le chaos d'une crise financière monstrueuse et qui s'achève dans un climat plombé par les tensions raciales. Comme Norma Percy (coauteure avec Brian Lapping de Yougoslavie, suicide d'une nation européenne ou d'Irak, dans les coulisses d'une guerre) nous y a habitués, son récit ne s'appuie pas sur des points de vue d'historiens et autres experts en politique américaine, mais sur les témoignages des protagonistes eux-mêmes, conseillers, ministres et, cerise sur le gâteau, Barack Obama himself. Pour l'essentiel de fervents partisans du président, donc, noteront les déçus d'Obama. Lesquels tiqueront sans doute face au portrait en creux qui se dessine peu à peu : celui d'un homme d'exception, qui aura réussi des paris impossibles (l'adoption du projet de loi sur l'assurance-maladie, l'accord sur le nucléaire iranien...) et échoué sur d'autres plans (le contrôle des armes à feu...) par la seule faute de forces hostiles — et en particulier d'un camp républicain d'une médiocrité sans bornes. Quoi qu'il en soit, cette immersion dans les coulisses du pouvoir, excellemment illustrée, nous tient en haleine de bout en bout. — Marc Belpois

Les années Obama, La guerre à reculons, diffusion du mercredi 26 avril 2017 à 00h25

En dépit des espoirs que son discours du Caire a soulevés dans le monde arabe, Obama va échouer à sortir les Etats-Unis du bourbier créé au Moyen-Orient par la guerre de George W. Bush en Irak. Face aux révoltes dans certains pays arabes et à l'embrasement de la Syrie, il donne le sentiment d'hésiter entre désengagement et intervention. C'est finalement l'Iran qui lui accorde en 2015 sa première vraie victoire diplomatique. Le bilan de sa politique étrangère est en demi-teinte. Aujourd'hui, Barack Obama affirme pourtant que sa volte-face de 2013 sur l'intervention en Syrie, proposée par la France, reste l'une des décisions «dont il est le plus fier». Cet épisode revient aussi en détail sur l'opération clandestine lancée par la CIA au Pakistan pour exécuter Ben Laden. -- Critique : L'investiture de Barack Obama, en janvier 2009 ? « On aurait dit que tout le monde était démocrate et que les jours fastes étaient revenus », se souvient un conseiller en communication... républicain. C'est dire l'extraordinaire vague d'espoir que suscite l'élection à la Maison-Blanche de cet homme de couleur qui promet de rassembler l'Amérique. Deux mandats plus tard, alors qu'Obama s'apprête à quitter ses fonctions, cette somme documentaire remarquable repasse le film de sa présidence, entamée dans le chaos d'une crise financière monstrueuse et qui s'achève dans un climat plombé par les tensions raciales. Comme Norma Percy (coauteure avec Brian Lapping de Yougoslavie, suicide d'une nation européenne ou d'Irak, dans les coulisses d'une guerre) nous y a habitués, son récit ne s'appuie pas sur des points de vue d'historiens et autres experts en politique américaine, mais sur les témoignages des protagonistes eux-mêmes, conseillers, ministres et, cerise sur le gâteau, Barack Obama himself. Pour l'essentiel de fervents partisans du président, donc, noteront les déçus d'Obama. Lesquels tiqueront sans doute face au portrait en creux qui se dessine peu à peu : celui d'un homme d'exception, qui aura réussi des paris impossibles (l'adoption du projet de loi sur l'assurance-maladie, l'accord sur le nucléaire iranien...) et échoué sur d'autres plans (le contrôle des armes à feu...) par la seule faute de forces hostiles — et en particulier d'un camp républicain d'une médiocrité sans bornes. Quoi qu'il en soit, cette immersion dans les coulisses du pouvoir, excellemment illustrée, nous tient en haleine de bout en bout. — Marc Belpois