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Le rôle de la moto au cinéma

Le virus qui soigne, diffusion du samedi 08 décembre 2018 à 03h50

Renaud, Geoffrey, Mouna et Cassandre, atteints de l'amaurose de Leber, une maladie génétique incurable qui s'attaque à la rétine, ont longtemps pensé être condamnés à la cécité totale. Mais depuis le début des années 1990, les avancées de la science leur permettent d'espérer une guérison. Cet espoir porte le nom de thérapie génique, laquelle consiste à transférer un gène-médicament dans l'organisme, à l'aide, le plus souvent, d'un virus modifié. Suite à des tests concluants sur des chiens, les premiers essais cliniques sur des êtres humains ont eu lieu à Nantes en 2011. Pendant trois ans, la caméra de Jean Crépu a suivi pas à pas les progrès, les déceptions et les espoirs de ces premiers cobayes. Critique : Un virus pour redonner la vue ? C'est l'histoire incroyable d'une recherche médicale de vingt-cinq ans visant à traiter l'amaurose congénitale de Leber. Cette maladie génétique rare provoque une dégénérescence de la rétine, menant peu à peu à une cécité totale. A la fin des années 1990, des chercheurs travaillant sur la thérapie génique ont l'idée d'utiliser un virus comme vecteur pour délivrer le gène RPE65, dont la mutation est responsable de la maladie, jusque dans les cellules de la rétine. En 2005, un premier essai sur le chien s'avère concluant. Suit, en 2011, la mise en place fastidieuse et coûteuse au CHU de Nantes d'un essai clinique sur neuf patients. C'est ce protocole qu'a suivi pendant trois ans le réalisateur Jean Crépu. Il filme le parcours, les doutes et les espoirs de Renaud, 47 ans, Geoffrey, 32 ans, Mouna, 26 ans, et Cassandre, 10 ans, quatre malades inclus dans l'essai. Et interroge en parallèle l'équipe de chercheurs et d'ophtalmologistes — tous racontent avec passion ces longues années de tâtonnements, jusqu'à l'application de leur recherche chez l'homme et ses premiers résultats. Suspense, émotion, joie, espoir... Il y a là tous les ingrédients d'une aventure fascinante que l'on suit, captivé. A noter toutefois : le film a été produit par l'Association française contre les myopathies (AFM), qui recueille chaque année les dons du Téléthon... et a financé l'essai dont il est ici question. — Perrine Dutreil

Le rôle de la moto au cinéma

Le virus qui soigne, diffusion du lundi 26 février 2018 à 06h15

Renaud, Geoffrey, Mouna et Cassandre, atteints de l'amaurose de Leber, une maladie génétique incurable qui s'attaque à la rétine, ont longtemps pensé être condamnés à la cécité totale. Mais depuis le début des années 1990, les avancées de la science leur permettent d'espérer une guérison. Cet espoir porte le nom de thérapie génique, laquelle consiste à transférer un gène-médicament dans l'organisme, à l'aide, le plus souvent, d'un virus modifié. Suite à des tests concluants sur des chiens, les premiers essais cliniques sur des êtres humains ont eu lieu à Nantes en 2011. Pendant trois ans, la caméra de Jean Crépu a suivi pas à pas les progrès, les déceptions et les espoirs de ces premiers cobayes.

Le rôle de la moto au cinéma

Le virus qui soigne, diffusion du samedi 10 février 2018 à 07h10