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Le rôle de la moto au cinéma

Le Roi Arthus, diffusion du vendredi 06 avril 2018 à 00h10

Opéra peu joué depuis sa création en 1903 au Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles, cette oeuvre d'Ernest Chausson, composée entre 1886 et 1895, nous immerge dans l'univers d'Arthur et de la Table ronde. Genièvre, Merlin l'Enchanteur ou Lancelot déroulent leurs aventures sur fond d'adultère et de tragédie... Critique : Pour l'entrée à l'Opéra de Paris du Roi Arthus d'Ernest Chausson (1855-1899), créé à Bruxelles en 1903, une distribution de rêve a été convoquée : le baryton Thomas Hampson, noble Arthus au français presque parfait, le ténor Roberto Alagna, poignant en héros « infâme », et la mezzo-soprano Sophie Koch, ambiguë à souhait dans le rôle de Genièvre. Les seconds rôles ne déparent pas, et l'on ne saurait trop couvrir d'éloges l'engagement de l'orchestre et du choeur, dirigés avec une suprême élégance par un chef en quête, pour ce drame post-wagnérien, « d'une forme de lyrisme absolument français ». Musicalement, on n'est donc pas loin du nirvana. Visuellement, c'est autre chose. La laideur des costumes n'apporte rien, et la maison en kit au centre du décor, censée symboliser la société idéale rêvée par Arthus, semble vouée à la destruction moins du fait de la fatalité que par son caractère précaire et étriqué. A la réalisation, François-René Martin sauve de l'insignifiance la mise en scène de Graham Vick en s'attardant sur la finesse de sa direction d'acteurs, souvent perdue pour les spectateurs de l'Opéra Bastille. On (re)voit ainsi de près la scène bouleversante où Merlin (Peter Sidhom) annonce à Arthus l'anéantissement de leur oeuvre commune. — Sophie Bourdais

Le rôle de la moto au cinéma

Le Roi Arthus, diffusion du vendredi 11 août 2017 à 00h30

Opéra peu joué depuis sa création en 1903 au Théâtre royal de la Monnaie de Bruxelles, cette oeuvre d'Ernest Chausson, composée entre 1886 et 1895, nous immerge dans l'univers d'Arthur et de la Table ronde. Genièvre, Merlin l'Enchanteur ou Lancelot déroulent leurs aventures sur fond d'adultère et de tragédie... -- Critique : On n'est pas fans des costumes et du décor, mais musicalement on n'est pas très loin du nirvana : distribution de rêve, engagement de l'orchestre et du choeur... le réalisateur a quant à lui parfaitement su capter la finesse de la direction d'acteurs.