Diffusions passées:

Le rêve du Nouveau Monde, Nouvelles frontières, diffusion du vendredi 23 juin 2017 à 15h40

En 1907, plus d'un million d'immigrants passent par le centre d'Ellis Island, à New York, qui accueille jusqu'à 10 000 personnes par jour. Cette main d'oeuvre peu coûteuse qui afflue d'Europe permet aux Etats-Unis de se développer mais pousse en 1921 le gouvernement à établir les premiers quotas de migrants. Durement touchée par la crise de 1929, l'Angleterre décide, elle, de mettre à profit ses milliers d'orphelins. Par paquebot entiers, de jeunes enfants sont envoyés dans les colonies britanniques pour «blanchir» les territoires ou y fournir de la main-d'oeuvre quasi gratuite. En Allemagne, dès 1933, les juifs qui veulent fuir le régime nazi se tournent vers les Etats-Unis. -- Critique : Amorcé au xixe siècle, le flot migratoire en direction de l'Amérique culmine dans les années 1900. La côte Est accueille en 1907 plus d'un million de réfugiés : Anglais, Scandinaves, populations juives d'Europe centrale... Mosaïque de vécus contrastés, cette fresque retrace les destinées authentiques d'une poignée d'exilés. En plus de s'attacher à ces profils d'apatrides, les deux derniers volets croquent des personnalités enclines à exploiter la détresse des migrants et quelques rares contempteurs de leurs conditions de vie. La compétition entre les compagnies maritimes a joué en défaveur des foules déplacées, imposant une rentabilité proportionnelle au nombre exponentiel de passagers. Ces épisodes pointent également le rôle de deux journalistes : l'Américaine Eliza Putnam Heaton et l'Allemand Julius Kaliski, qui se griment tous deux en réfugiés, l'une pour relater sa traversée Liverpool-New York, l'autre pour dénoncer les traitements dans les centres de transit. La vague d'indignation soulevée par leurs articles n'aura que peu d'impact face au krach de 1929, qui finit de convaincre l'opinion d'un nécessaire abandon de la politique d'accueil. Malgré des reconstitutions figées, ce panorama vaut pour sa synthèse historique. Les parallèles établis entre la fermeture actuelle des frontières sur le Vieux Continent et le sort réservé aux émigrés des années 1920 et 1930 saisissent. — Hélène Rochette

Le rêve du Nouveau Monde, Les ports, diffusion du jeudi 22 juin 2017 à 18h05

A la fin des années 1880, la traversée de l'Atlantique vers les Etats-Unis se fait essentiellement à partir de cinq grands ports : Hambourg, Le Havre, Liverpool, Rotterdam et Brême. Albert Ballin, l'un des principaux directeurs maritimes de l'époque, développe les billets à bas coût en augmentant le nombre des places de passagers. C'est le début d'une guerre commerciale entre les grands acteurs du transport maritime, qui se concurrencent sur des critères de modernité, de ponctualité et de sécurité, mais surtout de prix. -- Critique : Cette fresque redonne chair aux millions de migrants qui ont peuplé l'Amérique aux XIXe et XXe siècles. Les derniers volets cernent plus particulièrement les conditions de vie et de transport des foules déplacées. Captivant, malgré des reconstitutions figées.

Le rêve du Nouveau Monde, La traversée, diffusion du mercredi 21 juin 2017 à 15h35

En 1838, le navire anglais «Sirius» est le premier à franchir l'Atlantique à la vapeur, sans jamais utiliser ses voiles. La modernisation des bateaux accélère l'émigration vers les Etats-Unis, d'autant qu'en parallèle l'apparition du chemin de fer et l'industrialisation des villes provoquent dans un pays comme l'Allemagne d'importants mouvements de population, qui annoncent l'exode rural. Profitant de l'essor de l'industrie, les paysans deviennent ouvriers, sans pour autant jouir d'avancées sociales. -- Critique : De 1840 à la Seconde Guerre mondiale, 55 millions d'Européens s'expatrient vers l'Amérique. Fuyant la famine, les Irlandais affluent, suivis par les Allemands et les Autrichiens, qui, au lendemain des désillusions de 1848, aspirent à une plus grande liberté : le « printemps des peuples » s'est soldé, à Berlin, Vienne et Cracovie, par une reprise en main des monarques. A la fin du xixe siècle, en proie à de graves aléas économiques, près d'un tiers des Suédois embarquent. Egrenant d'authentiques parcours, la série redonne chair aux vagues de migration. Tissée d'interviews d'historiens et de récits intimes, l'évocation cerne les causes de chaque déracinement. Lancé sur la piste d'un anarchiste allemand, Carl Schurz, le réalisateur détaille la destinée de cet apatride devenu avocat et secrétaire d'Etat. Il éclaire aussi les trajectoires d'une cuisinière irlandaise, d'un journalier agricole... En dépit de séquences en costumes qui fleurent la naphtaline, son film met à mal le mythe d'une nation paisiblement bâtie sur des strates successives d'immigrants. Et dessine une réalité plus âpre, faite de mercantilisme et de xénophobie... Le second épisode (1) étudie l'impact de l'amélioration de la navigation transatlantique sur ces exodes. Une mosaïque du rêve américain qui aurait gagné à ce que ses reconstitutions dialoguées soient plus maîtrisées. — Hélène Rochette (1) Les deux derniers volets seront diffusés samedi prochain.

Le rêve du Nouveau Monde, Partir, diffusion du mardi 20 juin 2017 à 15h40

Carl Schurz a fait partie des nombreux Allemands qui ont émigré vers les Etats-Unis pour des raisons politiques. Il a fui son pays après l'échec de la révolution de 1848, au cours de laquelle les étudiants avaient exigé la tenue d'élections libres. Si son destin s'est révélé extraordinaire - il deviendra membre du cabinet du président américain Rutherford B. Hayes -, il est aussi unique. La plupart des migrants ayant tenté leur chance dans le Nouveau Monde connaîtront en effet une vie difficile, économisant pour acquérir des terres arables vendues par le gouvernement et mourant souvent sans le sou. -- Critique : Cette fresque en quatre épisodes retrace les vagues migratoires qui ont peuplé l'Amérique, aux XIXe et XXe siècles. On suit un manoeuvre suédois, un anarchiste allemand... Un solide éclairage historique mais des reconstitutions figées, aux allures de chromos.

Le rêve du Nouveau Monde, Nouvelles frontières, diffusion du dimanche 11 juin 2017 à 16h40

En 1907, plus d'un million d'immigrants passent par le centre d'Ellis Island, à New York, qui accueille jusqu'à 10 000 personnes par jour. Cette main d'oeuvre peu coûteuse qui afflue d'Europe permet aux Etats-Unis de se développer mais pousse en 1921 le gouvernement à établir les premiers quotas de migrants. Durement touchée par la crise de 1929, l'Angleterre décide, elle, de mettre à profit ses milliers d'orphelins. Par paquebot entiers, de jeunes enfants sont envoyés dans les colonies britanniques pour «blanchir» les territoires ou y fournir de la main-d'oeuvre quasi gratuite. En Allemagne, dès 1933, les juifs qui veulent fuir le régime nazi se tournent vers les Etats-Unis.

Le rêve du Nouveau Monde, Les ports, diffusion du dimanche 11 juin 2017 à 15h50

Le rêve du Nouveau Monde, La traversée, diffusion du dimanche 11 juin 2017 à 14h55

Le rêve du Nouveau Monde, Partir, diffusion du dimanche 11 juin 2017 à 14h05

Le rêve du Nouveau Monde, Nouvelles frontières, diffusion du samedi 10 juin 2017 à 21h45

Le rêve du Nouveau Monde, Les ports, diffusion du samedi 10 juin 2017 à 20h50

A la fin des années 1880, la traversée de l'Atlantique vers les Etats-Unis se fait essentiellement à partir de cinq grands ports : Hambourg, Le Havre, Liverpool, Rotterdam et Brême. Albert Ballin, l'un des principaux directeurs maritimes de l'époque, développe les billets à bas coût en augmentant le nombre des places de passagers. C'est le début d'une guerre commerciale entre les grands acteurs du transport maritime, qui se concurrencent sur des critères de modernité, de ponctualité et de sécurité, mais surtout de prix.