Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

Le paradis des bêtes, diffusion du jeudi 11 avril 2019 à 01h55

Pour traiter de la violence conjugale et d'une famille qui se délite, ce premier film choisit la forme d'un conte presque doux, aux lisières du fantastique, avec des éclairs de brutalité réaliste. Une réussite grâce aussi à une interprétation tout en subtilité, dont celle de Muriel Robin, étonnante. Critique : Il est séduisant, Dominique, avec ses yeux clairs, un peu inquiétants. Tout lui réussit. Son animalerie marche bien. Il a une belle maison au bord du lac, une femme ravissante et deux enfants charmants. Pourtant, il aurait tendance à devenir violent. Sa femme en sait quelque chose. La violence conjugale et le délitement familial qui en découle : des sujets graves que, pour sa première réalisation, la comédienne Estelle Larrivaz choisit de traiter sous la forme d’un conte réaliste. C’est devant une petite fille de 10 ans que le drame se joue. Elle protège son petit frère et, pour conjurer la peur, rejoue avec lui les scènes de disputes parentales. Elle est partagée entre papa, si tendre et joueur la plupart du temps, et maman, qui se force à sourire, même sonnée sur le plancher. Rien n’est vraiment noir dans ce film, plutôt d’un gris brumeux, celui des fables pour enfants où les monstres peuvent être gentils. Quand papa embarque ses petits pour un séjour surprise dans une station de ski de luxe en Suisse, c’est à peine s’ils se rebellent… La violence, une tare héréditaire : Estelle Larrivaz développe cette hypothèse à travers la sœur du héros, une femme cassante, trop attachée à son frère, qu’incarne une étonnante Muriel Robin.

Le rôle de la moto au cinéma

Le paradis des bêtes, diffusion du jeudi 28 mars 2019 à 23h10

Le rôle de la moto au cinéma

Le paradis des bêtes, diffusion du lundi 28 janvier 2019 à 22h50

Pour traiter de la violence conjugale et d'une famille qui se délite, ce premier film choisit la forme d'un conte presque doux, aux lisières du fantastique, avec des éclairs de brutalité réaliste. Une réussite grâce aussi à une interprétation tout en subtilité, dont celle de Muriel Robin, étonnante. Critique : | Genre : papa est un monstre. Il est séduisant, Dominique, avec ses yeux clairs, un peu inquiétants. Tout lui réussit. Son animalerie à Annecy marche bien. Il a une belle maison au bord du lac, une femme ravissante et deux enfants charmants. Pourtant, il aurait tendance à s'énerver facilement. A devenir violent. Sa femme en sait quelque chose... La violence conjugale et le délitement familial qui en découle : des sujets graves que, pour sa première réalisation, la comédienne Estelle Larrivaz choisit de traiter sous forme d'un conte réaliste : une étrange douceur, traversée d'éclairs de brutalité. C'est devant une petite fille de 10 ans que le drame se joue. Elle protège son petit frère et, pour conjurer la peur, rejoue avec lui les scènes de disputes parentales. Elle est partagée entre papa, si tendre et joueur la plupart du temps (Stefano Cassetti, charmeur et ambigu), et maman, qui se force à sourire, même sonnée sur le plancher. Rien n'est vraiment noir dans ce film, plutôt d'un gris brumeux, celui des fables pour enfants où les monstres peuvent être gentils. Quand papa embarque ses petits pour un séjour surprise dans une station de ski de luxe en Suisse, c'est à peine s'ils se rebellent. Maman n'est pas là ? Elle ne veut plus s'occuper d'eux ? Ah bon... La violence, une tare héréditaire : Estelle Larrivaz esquisse bien cette fatalité à travers la soeur du héros, une femme cassante, trop attachée à son frère, qu'incarne une étonnante Muriel Robin. Dans le rôle de l'épouse meurtrie, Géraldine Pailhas confirme sa grâce et sa subtilité. — Guillemette Odicino