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Le combattant de la paix, Benjamin Ferencz, diffusion du lundi 13 août 2018 à 00h05
En 1947, à 27 ans, Benjamin Ferencz, avocat américain ayant combattu en Europe et participé à la libération des des camps de concentration nazis, se retrouve procureur lors du procès des Einsatzgruppen, à Nuremberg. Cet expérience le convainc de la nécessité de créer un tribunal international permanent, chargé de juger les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les crimes de génocide. C'est grâce à son action que sont fondés à La Haye, en 1993, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie puis, en 1994, le Tribunal pénal international pour le Rwanda. La création de la Cour pénale internationale, en 2002, est la consécration de son engagement. Critique : Il faut le voir badiner au bord de l'eau avec sa moitié, s'esclaffant « On a cent quatre-vingt-dix ans à nous deux ». Il faut l'entendre s'enflammer toujours pour la grande oeuvre de sa vie : la constitution d'une Cour pénale internationale et permanente. Un projet que Benjamin Ferencz, brillant juriste new-yorkais, porte depuis la victoire alliée de la Seconde Guerre mondiale. Après le débarquement en Normandie et sa participation à la libération des camps, le jeune soldat américain est chargé de collecter les documents nazis, d'éplucher les archives de la Gestapo, de la SS... De récolter les preuves qui serviront durant les procès de Nuremberg contre les dignitaires du IIIe Reich. Presque par hasard, il met la main sur les rapports d'activité des Einsatzgruppen (1) , ces commandos mobiles de tuerie qui ont exécuté plus de un million de juifs sur le front de l'Est. Il sera le procureur en chef de leur procès, entamé à l'été 1947. Dès lors, infatigablement, du Vietnam à l'ex-Yougoslavie, en passant par le Rwanda, Ferencz n'aura de cesse d'imaginer un tribunal permanent, chapeauté par l'ONU, dont « l'objectif sera de prévenir les crimes avant qu'ils ne soient commis, en faisant savoir par avance aux criminels potentiels qu'ils seront appelés un jour à rendre des comptes ». Chronique des progrès réalisés par la justice internationale, le film est aussi le portrait empathique de Benjamin Ferencz. Montage chronologique d'archives, le documentaire doit beaucoup à sa présence lumineuse, aux séquences teintées de sa détermination et de son humour. — Marie Cailletet (1) Auxquels le réalisateur a consacré un film en 2009, Einsatzgruppen, les commandos de la mort.
Le combattant de la paix, Benjamin Ferencz, diffusion du samedi 27 mai 2017 à 02h55
En 1947, à 27 ans, Benjamin Ferencz, avocat américain ayant combattu en Europe et participé à la libération des des camps de concentration nazis, se retrouve procureur lors du procès des Einsatzgruppen, à Nuremberg. Cet expérience le convainc de la nécessité de créer un tribunal international permanent, chargé de juger les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les crimes de génocide. C'est grâce à son action que sont fondés à La Haye, en 1993, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie puis, en 1994, le Tribunal pénal international pour le Rwanda. La création de la Cour pénale internationale, en 2002, est la consécration de son engagement. -- Critique : L'humanité lui doit -- excusez du peu -- la constitution d'une Cour pénale internationale. A 95 ans, le juriste Benjamin Ferencz garde une une détermination intacte. Un portrait doublé d'une réflexion sur les évolutions de la justice internationale.