Diffusions passées:

Le 15h17 pour Paris, diffusion du jeudi 11 avril 2019 à 15h45

Le 21 août 2015, Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone montent à bord du Thalys destination Paris après un périple en Europe. Les américains ne se doutent pas que ce voyage allait changer le cours de leur destin. Ayoub El Khazzani, un islamiste, tente d'ouvrir le feu dans leur voiture. Son arme s'enraye. Aidés par Chris Norman, un britannique, et Anthony Sadler, étudiant américain à l'université d'État de Californie à Sacramento et ami d’enfance de Stone et Skarlatos, tous deux soldats dans l'Air Force, ils parviennent à désarmer l’agresseur et à le maîtriser. Spencer court, fait une clef de bras au terroriste et le plaque à terre, tandis que Skarlatos le désarme... Critique : L’histoire, on la connaît : c’est celle du Thalys parti d’Amsterdam pour Paris le 21 août 2015. Un terroriste belgo-marocain était prêt à y faire un carnage. Grâce à l’intervention héroïque d’un professeur franco-américain (Mark Moogalian), d’un employé de banque (resté anonyme), puis de trois jeunes Américains, l’attentat a été déjoué. Mais Clint Eastwood filme surtout l’avant : des flash-back sur la longue amitié, remontant à l’enfance, des trois héros, interprétés à l’âge adulte par les vrais protagonistes. On apprend qu’ils étaient de bons garçons mais turbulents, aimant jouer à la guerre, mauvais élèves dans des écoles religieuses (Anthony Sadler est le seul à avoir suivi des études). Que Spencer Stone et Alek Skarlatos ont été élevés par des mères célibataires et ont choisi une carrière dans l’armée, non sans frustration pour le premier. Bref, des choses ordinaires, anecdotiques, rendues encore plus lisses par l’interprétation de ces acteurs d’un jour. Le pire ? Ces séquences de voyages touristique à Berlin et à Venise, où les gars en goguette visitent les monuments, font des selfies à la chaîne, s’amusent en boîte et se demandent s’ils vont aller jusqu’à Paris, où les gens, leur dit-on, sont « malpolis »…

Le 15h17 pour Paris, diffusion du lundi 25 février 2019 à 13h35

Le 15h17 pour Paris, diffusion du mardi 19 février 2019 à 08h15

Le 15h17 pour Paris, diffusion du samedi 16 février 2019 à 22h45

Le 15h17 pour Paris, diffusion du vendredi 15 février 2019 à 13h35

Le 15h17 pour Paris, diffusion du samedi 09 février 2019 à 00h30

Le 15h17 pour Paris, diffusion du mercredi 06 février 2019 à 21h05

Le 21 août 2015, Anthony Sadler, Alek Skarlatos et Spencer Stone montent à bord du Thalys destination Paris après un périple en Europe. Les américains ne se doutent pas que ce voyage allait changer le cours de leur destin. Ayoub El Khazzani, un islamiste, tente d'ouvrir le feu dans leur voiture. Son arme s'enraye. Aidés par Chris Norman, un britannique, et Anthony Sadler, étudiant américain à l'université d'État de Californie à Sacramento et ami d’enfance de Stone et Skarlatos, tous deux soldats dans l'Air Force, ils parviennent à désarmer l’agresseur et à le maîtriser. Spencer court, fait une clef de bras au terroriste et le plaque à terre, tandis que Skarlatos le désarme... Critique : Le sujet est énoncé par le soldat Spencer Stone dans un raccourci assez discutable : « Faire la guerre et sauver des vies. » L’histoire, on la connaît : c’est celle du Thalys parti d’Amsterdam pour Paris le 21 août 2015. Un terroriste belgo-marocain était prêt à y faire un carnage. Grâce à l’intervention héroïque d’un professeur franco-américain (Mark Moogalian), d’un employé de banque (resté anonyme), puis de trois jeunes Américains, l’attentat a été déjoué. On comprend pourquoi Clint Eastwood s’est intéressé à ce drame évité, lui qui explore depuis longtemps le statut du héros, sa part de courage mais aussi de mystère. L’action stricto sensu, dans le train, tient en à peine dix minutes. C’est plus que dans Sully, autre histoire de sauvetage, dont Eastwood parvenait malgré tout à tirer un film captivant sur l’après et sur l’étrange prix à payer par le sauveur. Ici, il filme surtout l’avant : des flash-back sur la longue amitié, remontant à l’enfance, des trois héros, interprétés à l’âge adulte par les vrais protagonistes. On apprend qu’ils étaient de bons garçons mais turbulents, aimant jouer à la guerre, mauvais élèves dans des écoles religieuses (Anthony Sadler est le seul à avoir suivi des études). Que Spencer Stone et Alek Skarlatos ont été élevés par des mères célibataires et ont choisi une carrière dans l’armée, non sans frustration pour le premier. Bref, des choses ordinaires, anecdotiques, rendues encore plus lisses par l’interprétation de ces acteurs d’un jour. Le pire étant les séquences du voyage touristique à Berlin et Venise, où les gars en goguette visitent les monuments, font des selfies à la chaîne, s’amusent en boîte et se demandent s’ils vont aller jusqu’à Paris, où les gens, leur dit-on, sont « malpolis ». Le seul intérêt tient à la part d’inconscience derrière l’héroïsme. Le personnage central, Spencer Stone, est une tête brûlée. Lorsqu’il fonce sur le terroriste, il n’a pas d’arme. L’ennemi a le temps de viser, tire, mais son fusil mitrailleur s’enraye. Le héros serait-il attiré par la mort ? Serait-il lui-même un fantôme ? Le film, hélas, ne fait qu’effleurer cette question.