Diffusions passées:

Le rôle de la moto au cinéma

La Vie domestique, diffusion du jeudi 28 mars 2019 à 13h35

Vingt-quatre heures de la vie de trois femmes dans une zone pavillonnaire de banlieue... Comme dans un roman de Virginia Woolf, la réalisatrice saisit le vide et l'inquiétude légère de ces femmes entre elles. Superbe interprétation. Critique : Dans cette banlieue de luxe, les femmes habitent des pavillons lumineux, immaculés, impersonnels. Parmi elles, Juliette se demande si sa vie domestique n’est pas une prison… Sur ces bourgeoises un peu vaines, Isabelle Czajka pose un regard féroce (on sourit aussi) mais toujours complice : elle en fait des êtres comme chez Virginia Woolf, cernés par leur inconsistance et leur inutilité. C’est ce que réussit à distiller merveilleusement Emmanuelle Devos d’un regard, d’un souffle, d’une intonation de voix : la découverte de ce vide. Il chemine, tandis qu’elle fait ses courses pour le repas du soir ou qu’elle écoute soliloquer sa mère en crise — époustouflant numéro de Marie-Christine Barrault. En elle, tout se craquelle. Autour d’elle, aussi. Ainsi, le quartier, apparemment si sûr, ne l’est plus. Un meurtre vient d’y être commis. Une petite fille a disparu… Cette réalité, la réalisatrice la filme en plans soyeux. Au bout de ces vingt-quatre heures de la vie d’une femme, on quitte Juliette en équilibre instable : pas encore ailleurs, mais plus vraiment là. Encore immobile, mais déjà libre.

Le rôle de la moto au cinéma

La vie domestique, diffusion du vendredi 15 mars 2019 à 13h35

Le rôle de la moto au cinéma

La vie domestique, diffusion du mercredi 13 mars 2019 à 20h55

Vingt-quatre heures de la vie de trois femmes dans une zone pavillonnaire de banlieue... Comme dans un roman de Virginia Woolf, la réalisatrice saisit le vide et l'inquiétude légère de ces femmes entre elles. Superbe interprétation. Critique : | Genre : femmes entre elles. Dans cette banlieue de luxe, les femmes habitent des pavillons lumineux, immaculés, impersonnels. Parmi elles, Juliette se demande si sa vie domestique n'est pas une prison... Sur ces bourgeoises un peu vaines, Isabelle Czajka pose un regard féroce (on sourit aussi) mais toujours complice : elle en fait des êtres comme chez Virginia Woolf, cernés par leur inconsistance et leur inutilité. C'est ce que réussit à distiller merveilleusement Emmanuelle Devos d'un regard, d'un souffle, d'une intonation de voix : la découverte par son personnage de ce vide. Il chemine, tandis qu'elle fait ses courses pour le repas du soir ou qu'elle écoute soliloquer sa mère en crise — époustouflant numéro de Marie-Christine Barrault. En elle, tout se craquelle. Autour d'elle, aussi. Ainsi, le quartier, apparemment si sûr, ne l'est plus. Un meurtre vient d'y être commis. Une petite fille a disparu... Cette réalité qui s'infiltre, la réalisatrice la filme en plans soyeux, presque fantastiques. Au bout de ces vingt-quatre heures de la vie d'une femme, on quitte Juliette en équilibre instable : pas encore ailleurs, mais plus vraiment là. Encore immobile, mais déjà libre. — Pierre Murat

Le rôle de la moto au cinéma

La vie domestique, diffusion du lundi 03 juillet 2017 à 00h20

Lors d'un dîner, Juliette écoute sans broncher son mari, Thomas, proviseur dans un lycée défavorisé, répondre avec entrain aux propos racistes, puis sexistes, de leur hôte, un chef d'entreprise qui rééquipe le lycée en ordinateurs. Elle le lui reproche plus tard, mais Thomas ne voit pas le problème. Le lendemain, Juliette refuse les avances de Thomas, puis s'affaire à la préparation du petit déjeuner, tandis que son mari fait écouter de la musique aux enfants. Thomas se souvient-il que Juliette attend une réponse décisive pour reprendre son travail dans l'édition ? Absorbée par ses tâches quotidiennes, Juliette croise le chemin de trois autres femmes au foyer, confrontées chacune à son amertume... -- Critique : Vingt-quatre heures de la vie de trois femmes dans une zone pavillonnaire de banlieue... Comme dans un roman de Virginia Woolf, la réalisatrice saisit le vide et l'inquiétude légère de ces femmes entre elles. Superbe interprétation.