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La tueuse caméléon, diffusion du vendredi 29 juin 2018 à 22h30
A Marseille, deux amies nagent, l'une annonce son départ à l'autre, l'autre la tue d'une balle dans le dos. Elle ne supporte pas de voir partir celle avec laquelle elle aimait nager. C'est ainsi que cette tueuse prend la place de Sandra Bayet, dont le corps ne sera retrouvé que trois mois plus tard... Critique : Ses proies sont toutes des femmes célibataires, sans attaches, collectionnant les petits boulots et les déboires sentimentaux. Elle les tue pour usurper leur identité, et personne ne se rend compte de rien... Jusqu'au jour où le corps de Sandra est retrouvé dans le port de Marseille, le coeur transpercé par une balle. Qui est donc alors la femme qui, depuis des mois, porte son nom, occupe son emploi et son logement ? La tueuse « caméléon » est désormais dans le viseur de la tenace lieutenant Corel, convaincue qu'une nouvelle victime sera bientôt sur sa liste. Josée Dayan aime les contre-emplois. L'idée de confier le rôle de la prédatrice à la rayonnante Catherine Frot n'avait rien d'évident : elle se révèle être le meilleur atout de ce thriller aux contours un peu trop lisses et classiques. Grâce à elle, le monstre de froideur, à la limite de la vraisemblance, gagne en ambiguïté, en humanité ; et distille à chaque apparition une tension qui, par ailleurs, manque au film. Du côté de la police, les comédiens fétiches de Dayan (Jérôme Kircher, Jacques Spiesser...) peinent à résister à l'assaut des clichés et des répliques sur-écrites. En flic obsessionnelle, Jeanne Balibar nimbe, malgré tout, l'enquête d'un voile d'étrangeté séduisante. — Isabelle Poitte
La tueuse caméléon, diffusion du mercredi 13 juin 2018 à 20h55
A Marseille, deux amies nagent, l'une annonce son départ à l'autre, l'autre la tue d'une balle dans le dos. Elle ne supporte de voir partir celle avec laquelle elle aimait nager. C'est ainsi que cette tueuse prend la place de Sandra Bayet dont le corps ne sera retrouvé que trois mois plus tard, rejeté par la mer, mettant la police en difficulté. Et c'est ainsi qu'une morte continue à vivre grâce à son assassin, se rendant chaque jour à son travail, occupant son logement, portant ses vêtements. La tueuse vise des solitaires anonymes, devient leur amie, leur confidente et bientôt prend leur place. Le lieutenant de police Judith Corel décide de jouer les appâts... Critique : Ses proies sont toutes des femmes célibataires, sans attaches, collectionnant les petits boulots et les déboires sentimentaux. Elle les tue pour usurper leur identité, et personne ne se rend compte de rien... Jusqu'au jour où le corps de Sandra est retrouvé dans le port de Marseille, le coeur transpercé par une balle. Qui est donc alors la femme qui, depuis des mois, porte son nom, occupe son emploi et son logement ? La tueuse « caméléon » est désormais dans le viseur de la tenace lieutenant Corel, convaincue qu'une nouvelle victime sera bientôt sur sa liste. Josée Dayan aime les contre-emplois. L'idée de confier le rôle de la prédatrice à la rayonnante Catherine Frot n'avait rien d'évident : elle se révèle être le meilleur atout de ce thriller aux contours un peu trop lisses et classiques. Grâce à elle, le monstre de froideur, à la limite de la vraisemblance, gagne en ambiguïté, en humanité ; et distille à chaque apparition une tension qui, par ailleurs, manque au film. Du côté de la police, les comédiens fétiches de Dayan (Jérôme Kircher, Jacques Spiesser...) peinent à résister à l'assaut des clichés et des répliques sur-écrites. En flic obsessionnelle, Jeanne Balibar nimbe, malgré tout, l'enquête d'un voile d'étrangeté séduisante. — Isabelle Poitte