Diffusions passées:
La Traviata, diffusion du dimanche 06 janvier 2019 à 02h05
Paris, dans les années 1850. Lors d'une soirée, Alfredo Germont et Violetta Valéry, courtisane en vue, tombent éperdumment amoureux l'un de l'autre. Mais le père du jeune homme exige de Violetta qu'elle rompe avec son fils. Critique : Violetta se meurt… Dès le lever de rideau, la belle courtisane est allongée. La Dame aux camélias, campée par Venera Gimadieva, d’une beauté vénéneuse, habite ce décor chic et sans âge avec élégance. La star de cette nouvelle production de La Traviata, de Verdi, c’est elle ! Regard sombre, courbes d’odalisque, timbre argentin : Venera Gimadieva est la nouvelle diva du Bolchoï. Face à elle, doté d’une voix qui projette son soleil loin au-dessus de l’orchestre, l’Américain Michael Fabiano chante Alfredo. Mais ce couple passionné va vite être séparé… Son fils bien né épris d’une grisette ? Impossible pour Germont père ! De sa voix noble, dont seuls les aigus déçoivent, Tassis Christoyannis désunit les amants. L’orchestre, très bien dirigé par Mark Elder, conte ce drame avec feu. Mais la mise en scène si léchée de Tom Cairns, tout en clairs-obscurs et ultra épurée, ressemble à une photo sur papier glacé dont les personnages paraissent loin et sans âme. Peut-être Venera Gimadieva et Michael Fabiano sont-ils les Anna Netrebko et Rolando Villazón du moment, encore faut-il leur donner l’occasion de brûler avec la fragilité désarmante de leurs aînés…
La Traviata, diffusion du dimanche 16 décembre 2018 à 00h30
Paris, dans les années 1850. Lors d'une soirée, Alfredo Germont et Violetta Valéry, courtisane en vue, tombent éperdumment amoureux l'un de l'autre. Mais le père du jeune homme exige de Violetta qu'elle rompe avec son fils. Critique : Violetta se meurt... Dès le lever de rideau la belle courtisane est allongée. La Dame aux camélias, campée par Venera Gimadieva, d'une beauté vénéneuse, habite ce décor chic et sans âge avec élégance. La star de cette nouvelle production de La Traviata, de Verdi, c'est elle ! Regard sombre, courbes d'odalisque, timbre argentin : Venera Gimadieva est la nouvelle diva du Bolchoï. Face à elle, doté d'une voix qui projette son soleil loin au-dessus de l'orchestre, l'Américain Michael Fabiano chante Alfredo. Mais ce couple passionné va vite être séparé... Son fils bien né épris d'une grisette ? Impossible pour Germont père ! De sa voix noble, dont seuls les aigus déçoivent, Tassis Christoyannis désunit les amants. L'orchestre, très bien dirigé par Mark Elder, conte ce drame avec feu. Mais la mise en scène si léchée de Tom Cairns, tout en clairs-obscurs et ultra épurée, ressemble à une photo sur papier glacé dont les personnages paraissent loin et sans âme. Peut-être Venera Gimadieva et Michael Fabiano sont-ils les Anna Netrebko et Rolando Villazón du moment, mais encore faut-il leur donner l'occasion de brûler avec la fragilité désarmante de leurs aînés... — Judith Chaîne
La Traviata, diffusion du samedi 15 septembre 2018 à 22h25
Une courtisane parisienne, Violetta, accueille dans son salon l'un de ses habitués, Gaston, et l'ami de ce dernier, Alfredo. Prévenue par Gaston, Violetta sait qu'Alfredo est éperdument épris d'elle. Elle feint de prendre la chose à la légère et cache tout aussi bien le trouble délicieux qui la gagne à la vue d'Alfredo que les premiers signes de la tuberculose qui la mine secrètement. Bientôt gagnée à l'amour d'Alfredo, elle abandonne pour lui sa vie fastueuse et dissolue. Mais la maladie fait d'inéluctables progrès...
La Traviata, diffusion du vendredi 11 août 2017 à 03h15
Une courtisane parisienne, Violetta, accueille dans son salon l'un de ses habitués, Gaston, et l'ami de ce dernier, Alfredo. Prévenue par Gaston, Violetta sait qu'Alfredo est éperdument épris d'elle. Elle feint de prendre la chose à la légère et cache tout aussi bien le trouble délicieux qui la gagne à la vue d'Alfredo que les premiers signes de la tuberculose qui la mine secrètement. La jeune femme, qui s'était juré de ne plus jamais tomber amoureuse, est bientôt gagnée à l'amour d'Alfredo. Pour lui, elle abandonne sa vie fastueuse et dissolue. Mais la maladie fait d'inéluctables progrès... -- Critique : Magnifique ou trop sage ? La mise en scène de Benoit Jacquot divise, tout comme la Violetta de la soprano Diana Damrau, à la fois louée et critiquée pour sa virtuosité. Aucune réserve, en revanche, pour le Germont père du baryton Ludovic Tézier.