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La planète des singes : les origines, diffusion du lundi 17 septembre 2018 à 21h00
Un scénario qui tient la route, un interprète épatant pour le rôle de César, le singe qui se rebelle, et de l'action sans presque une goutte de sang : un faux blockbuster, intelligent et pacifique ! Critique : | Genre : le singe descend de l'homme. Quarante-trois ans plus tard, le pourquoi du comment...Que ceux qui s'attendent à un gros film d'action se calment : cet épisode n'est pas éloigné du classique de Franklin J. Schaffner. Il commence en douceur, dans un labo. Pour trouver un remède à la maladie d'Alzheimer qui ronge son père, un savant joue à l'apprenti sorcier et donne naissance à un singe très évolué. Lequel finira par pousser tous les primates de la Terre à se donner la main... D'où un film écolo et plutôt pacifique, où un peuple de dominés devient dominant sans presque verser une goutte de sang. Comme son personnage de scientifique dépassé par son « nouvel ami », James Franco se laisse voler la vedette par Andy Serkis, qui fut déjà le King Kong de Peter Jackson et son Gollum dans Le Seigneur des anneaux. Grâce à l'acteur grimé, le faux blockbuster gagne encore en humanité. — Guillemette Odicino
La planète des singes : les origines, diffusion du lundi 02 avril 2018 à 23h20
Un scénario qui tient la route, un interprète épatant pour le rôle de César, le singe qui se rebelle, et de l'action sans presque une goutte de sang : un faux blockbuster, intelligent et pacifique ! Critique : X-Men : le commencement, Hannibal Lecter : les origines du mal... la mode est aux « prequels ». Voilà donc, quarante-trois ans plus tard, le pourquoi du comment de La Planète des singes ! Que ceux qui s'attendent à un gros film d'action se calment : dans son refus du spectaculaire, cet épisode n'est pas loin du classique de Franklin J. Shaffner. Si « la révolution commence », comme le promet l'affiche, c'est en douceur, dans un labo. Pour trouver un remède à la maladie d'Alzheimer qui ronge son père, un jeune savant joue à l'apprenti sorcier avec ses cobayes au point de donner naissance à un singe très évolué... Devenu taulard, déçu et humilié par le genre humain, César, le chimpanzé intelligent, finira par pousser tous les primates de la terre (ceux parqués à San Francisco, pour commencer) à se donner la main... D'où un film écolo et plutôt pacifique où un peuple de dominés devient dominant sans presque verser une goutte de sang. L'extinction annoncée de la race humaine ? De la faute des humains eux-mêmes... Comme son personnage de savant dépassé par son « ami » César, James Franco se laisse voler la vedette par Andy Serkis, qui fut déjà le King Kong de Peter Jackson et son Gollum dans Le Seigneur des anneaux. Grâce à ce spécialiste du genre « je joue divinement avec les yeux dans un déguisement pileux », ce faux blockbuster gagne encore en humanité. G.O.