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La mort en direct, diffusion du vendredi 09 mars 2018 à 00h50

Cinquième long métrage de Tavernier et sa première – unique à ce jour – incursion dans la science-fiction. Il dénonce le voyeurisme de la télévision à scandale, mais livre ses angoisses intimes liées au métier de metteur en scène. Romy Schneider prête au film sa pudeur et sa grâce. Critique : | Genre : sf dépassée par la réalité. Une femme malade apprend qu’elle n’a plus que deux mois à vivre. Une chaîne de télévision en quête de sensationnel lui propose de filmer en direct le travail de la mort. La moribonde fuit pour échapper aux médias. Elle ne se méfie pas d’un homme qui a suscité sa confiance, un reporter auquel on a greffé des caméras dans la rétine et qui sert d’instrument au cynisme de ses patrons, nouveaux docteurs Mabuse des pourcentages d’écoute… Bertrand Tavernier avait situé son histoire « dans un avenir très proche, vers 1990 ». Il est troublant de revoir le film aujourd’hui, alors que le voyeurisme a fait des progrès terrifiants. Tavernier, lui, l’évite soigneusement, hésitant à entrer dans la pièce où son héroïne s’en est allée pleurer dans l’obscurité, préférant prendre de mouvantes distances avec sa caméra pour l’empêcher de se planter fixement devant la femme aux abois, décidant de la laisser en paix lorsque cette dernière tourne définitivement le dos à la vie. La mise en scène de ce film musical qui parle au cœur, comme dans les opéras de Verdi, est tout entière au service de la pudeur de Romy Schneider et parvient, sublime paradoxe, lors de la scène finale, à distiller le goût du bonheur.

La mort en direct, diffusion du lundi 12 février 2018 à 22h55

Cinquième long métrage de Tavernier et sa première – unique à ce jour – incursion dans la science-fiction. Il dénonce le voyeurisme de la télévision à scandale, mais livre ses angoisses intimes liées au métier de metteur en scène. Romy Schneider prête au film sa pudeur et sa grâce. Critique : Unique incursion de Tavernier dans la science-fiction. Il dénonce le voyeurisme de la télévision à scandale, mais livre ses angoisses intimes liées au métier de metteur en scène. Romy Schneider prête au film sa pudeur et sa grâce.